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 Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre]

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MessageSujet: Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre]   Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre] Icon_minitimeLun 18 Juil - 12:38

Poudlard le soir. Non, rectification. Poudlard au crépuscule. La période de la journée que Severus préférait sans aucun doute. Aurore et crépuscule avaient toujours su créer en lui un indicible sentiment de... sérénité. Etrange quand on songeait au chaos qu'était sa vie plutôt sombre et agitée. Lui ? Connaître la sérénité ? Mission impossible, me direz-vous. Et pourtant. Certes, cela n'était que l'espace d'un instant, un instant fugace, presque impalpable dans le grand chronomètre qu'était la vie, comme si le grand horloger qui dirigeait le temps avait fait que les secondes, qui parfois avaient la facheuse tendance de s'étirer de façon éternellement lente, se dépêchaient de trépasser. Un instant presque impalpable donc, mais pourtant bel et bien existant. Et qui ravissait à chaque fois Severus. Du moins à chaque fois qu'il pouvait dignement en profiter. Comme à cet ultime moment, où il se tenait dans l'embrasure d'une haute fenêtre de Poudlard, dans un recoin de couloir peu emprunté par les cornichons qui lui servaient de camarades. Un des rares couloirs où les Maraudeurs n'avaient pas encore eu l'idée d'aller le dénicher.

Severus s'y était réfugié il y a près d'une heure maintenant, histoire de pouvoir finir un peu au calme les quelques devois qu'il lui restait. Oh certes, il ne les finirait pas tous aussi tranquillement dans ce couloir, mais il pourrait au moins bien s'avancer. Et Severus avait pu voir avec un certain ravissement le soleil enfin descendre pour se fondre avec la terre dans des tons rouges et ors, qui d'habitude l'auraient horripilé dans d'autres circonstances, mais qui à cet instant précis subliminaient le spectacle que l'astre solaire lui offrait. Astre solaire qui allait laisser peu à peu la place à sa soeur lunaire, plus discrète, moins éclatante, mais pourtant tout aussi belle. Plus belle même, si l'on souhaitait l'avis du serpentard. Il la trouvait en effet plus... plus agréable à son ténébreux regard qui semblait plus enclin aux sombres couleurs nocturnes qu'aux couleurs raynonnantes du jour. La lune savait alors magnifier le tout de ses pâles rayons timides, en donnant à toutes ces teintes sombres des variantes bien plus complexes et bien plus subtiles. Tout n'était plus blanc ni noir, mais toute une variante de gris... Gris. Comme son âme. Comme lui.

Mais voilà déjà, que la nuit prenait le pas sur ce spectacle enchanteur, et qu'elle revendiquait ses droits sur les couloirs de l'école. Emporté dans sa rêvasserie, il n'avait pas fait attention au temps qui s'écoulait, et se retrouvait dès lors plongé complètement dans le noir. Incapable de lire ce qu'il pourrait écrire. Et avouons que tenir sa baguette pour éclairer sa copie d'un lumos, tout en tentant de la remplir d'une plume un peu maladroite de devoir tenir le tout pour que rien ne tombe, n'était pas des plus pratiques. Peut-être était-il temps de rentrer au dortoir. Non, inutile de se rendre dans la grande salle pour prendre un quelconque repas. Celui-ci allait de toute façon bientôt prendre fin. Et lui-même n'était nullement rongé par la faim. Ou disons plutôt qu'il savait très bien la faire taire depuis quelques temps...

Retour au dortoir donc, en rasant les murs pour ne pas faire de rencontres innoportunes ou se prendre une malencontreuse retenue pour traîner dans les couloirs. C'est ainsi qu'il rentra, totu aussi discrètement qu'il avait parcouru l'école, dans son dortoir, poussant le lourd battant de la porte de Serpentard dans un bruit à peine audible, comme lui seul savait si bien le faire. Passer inaperçu, faire son entrée en toute discrétion, se faire oublier et se fondre dans le décor... pour éventuellement en surgir au moment le plus opportun quand le besoin s'en faisait sentir. Tout un art dans lequel il était passé maître.

Il eut le soulagement de ne voir qu'un élève de sa maison dans la pièce. Un sixième année, même promo que lui. Un élève toutefois assez discret, qui ne lui avait que rarement posé de souci. Pour ne pas dire jamais. Un cas rare dans la maison Serpentard, surtout quand on songeait que ce garçon était un Sang Pur jusqu'au bout des ongles... Nombre d'entre eux avaient en effet réservé un accueil plutôt... hum... désagréable, pour ne pas dire pire, à Severus quand il était arrivé en première année, le mettant au mieux à l'écart, au pire le brimant de différentes façons. Un accueil qui s'était prolongé alors jusqu'en milieu de deuxième année. Jusqu'à ce qu'un certain Malefoy, Lucius de son prénom, s'intéresse de plus près à lui.... Bref, au moins un qui le laisserait tranquille, pensa Severus, tandis qu'il se glissait, toujours sans bruit, vers une table assez proche du feu, mais pas trop éclairée non plus pour qu'il puisse continuer à passer inaperçu.

Une fois assis et installé, parchemins et plumes étalés devant lui, Severus eut encore l'agréable soulagement de constater que l'autre était bien trop concentré sur son propre travail pour prendre garde à lui. Et sans plus attendre, Severus l'imita, se concentrant à son tour sur ses devoirs. Potions, qu'il finit bien rapidement en un tour de main, tout comme sortilèges et défense contre les forces du mal. C'est quand vint le tour de métamorphoses que Severus sentit les difficultés venir. Difficultés qui semblaient se confirmer, quand le brouhaha accompagnant le retour des autres s'éleva dans l'air, le rendant alors plus qu'étouffant et vicié. Par tous les dragons sanglants, pourquoi fallait-il que ces gamins fassent tant de bruit ? Heureusement, lesdits gamins décidèrent d'aller vociférer leur joie ailleurs et de le laisser tranquille. Tous... sauf un. Encore un autre de sa promotion, nota Severus d'un air plus renfrogné encore. Jetant un regard noir vers les deux sixièmes qui faisaient soudain tout ce tapage, tels deux gamins de troisième, Severus préféra toutefois se taire, rongeant son frein. Il n'était pas de carrure à tenir tête au plus barraqué. Peut-être, sûrement même, aurait-il pu le neuraliser en cas de souci soit par ses sarcasmes acérés soit par ses sortilèges tout juste créés... mais Serpentard en pâtirait encore dans tous les cas. Et lui aussi, même si pas forcément physiquement. Donc non. Inutile de jeter encore la lumière âcre sur lui, et autant attendre que le spectacle puéril se passe.

Et effectivement celui-ci se passa, comme il était venu. Les deux serpentards partant enfin, délaissant de nouveau les quelques rares serpentards plus ou moins studieux. Severus replongea alors, presque désespéré, dans son devoir de métamorphose, métamorphose humaine (ou comment changer la couleur de sa peau....). Lui-même aurait bien proposé une autre solution que les métamophoses, une solution à base de potions et donc plus à sa portée, mais il doutait que McGonagall apprécie son trait d'esprit. Il en était là dans ses réflexions, quand un bruit de plume chutant au sol se fit entendre. Du bruit. Encore et toujours...

N'y tenant plus, Severus releva de nouveau la tête, son air impassible masquant parfaitement la sourde colère qui l'agitait en son for intérieur.


- Quand tu auras fini avec tout ce boucan, tu me le signaleras, fit-il alors au maladroit d'une voix glaciale et coupante, comme il avait si bien appris à la rendre depuis quelques temps.

Quelques mois ou quelques semaines, il n'aurait su dire. Sa voix, qui avait mis tant de temps pour muer et se stabiliser, avait enfin décidé de choisir des tonalités graves et profondes qu'il apprenait peu à peu à maîtriser et dont il prenait souvent plaisir à en jouer.

- Il y en a qui tente de travailler, ici, continua-t-il de susurrer en un murmure bas mais parfaitement audible.

"On ne le voyait peut-être pas, caché dans les ombres comme il l'était, mais il était bel et bien là", lançaient ses yeux noirs de jais qui crépitaient d'une colère palpitante. Ses yeux... seuls points qui pourraient trahir son humeur véritable, malgré toute la maîtrise qu'il cherchait à montrer.


Dernière édition par Severus Rogue le Lun 25 Juil - 13:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre]   Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre] Icon_minitimeLun 25 Juil - 4:03

    Le repas était agité aujourd'hui. Regulus ne savait pas pourquoi, rien de spécial n'était arrivé depuis les dernières heures. Les Serpentard, comme tout les autres tables, parlait fort et mangeait bruyamment et la bouche ouverte ou pleine ce qui dégoûtât Regulus qui n’avait déjà pas très faim. Pas faim du tout en fait. Un mal de tête le tenaillait comme si un duel de sorcier était en train de se disputer à l’intérieur de son crâne. Voilà surement deux jours ou trois que ce mal s’acharnait sur lui sans raison apparente. On lui avait souvent dit qu’il réfléchissait trop mais Regulus ne croyait nullement que c’était lié. En quoi la pensée pouvait-elle créé une douleur quelconque. Mais plus il y réfléchissait plus il avait mal. Il se dit que c’était surement dû au bruit incessant des gens. Il était assis là, à la table des Serpentard devant son assiette toujours brillante et complètement et un verre de jus de citrouille à moitié plein. Il avait juste envie de se mettre debout et de crier à la salle au complet de se taire, mais même l’effort de se lever était largement au dessus de ses forces. Il entendait Bellatrix lui parler, mais Regulus l’écoutait d’une oreille distraite en hochant de la tête et lâchant des « hm hm » une fois de temps en temps ce qui semblait la satisfaire amplement. Ne pouvant en supporter plus, il se leva et quitta la grande salle en emportant un petit pain, au cas où il aurait faim durant la soirée.

    Ce n’est qu’une fois dehors qu’il se rappela qu’il avait oublié ses cahiers dans le cours de potion. Il dût donc, malgré lui, descendre dans les cachots. Il avait pour destination première l’extérieur pour laisser prendre l’air à son cerveau. Regulus ne croyait que l’air humide et l’odeur de renfermé des cachots l’aiderait mais il n’avait pas vraiment le choix, s’il n’y allait pas maintenant la salle serais fermé a clé, il ne pourrait donc pas y allé avant demain et remettrait son devoir en retard. Quoique ce ne soit pas un problème avec Slughorn puisque Regulus faisait partis de sont « fan club chouchou ». Quelque de, relativement, inutile mais qui sait avoir des avantages. Il descendit donc d’un pas lent vers les cachots. La tête lui tournait un peu mais il était quand même capable de marcher. Il salua quelques personnes puis n’en croisa plus par la suite, à son grand bonheur. Il se dirigea donc vers le cours de potions. Slughorn mangeait tout seul dans sa salle de classe. Il eut envie de lui demander pourquoi mais ça aurait impliqué faire semble de s’y intéresser et Regulus n’avait vraiment pas la tête a ça. Le professeur baragouina un « bonsoir », Regulus lui répondit en un chuchotement, pris ses livres et ressortit aussitôt de la salle. N’ayant plus l’énergie d’allé dehors, le jeune Black se dirigea vers sa salle commune qui serait probablement vide puisque tout le monde était encore dans la grande salle. C’est là qu’il se trompa. Il entendit des bruits de pas. Ils résonnèrent dans sa même comme si c’était un troupeau d’éléphants. Les gens revenaient déjà de la grande salle. Il avait donc mis beaucoup de temps à allé chez Slughorn pour récupérer son matériel. Il les laissa passé afin de pouvoir continuer à marcher à son rythme de tortue derrière eux. Lorsqu’il se rendit devant l’entré il entendit les autres monté aux dortoirs. Il donna le mot de passe et la porte s’ouvrit. En rentrant il se cogna le bras contre le mur et laissa tomber ça plume. L’effort que provoqua le penchement pour récupérer lui fit lâcher un petit gémissement de douleur. Trop de sang dans le cerveau pensa-t-il. Mais avant qu’il se soit relevé, une voix fendit le silence. Une voix que Regulus connaissait bien.


      - Quand tu auras fini avec tout ce boucan, tu me le signaleras.


    C’était Severus surement plongé dans ses travaux. D’ailleurs Regulus n’eut pas le temps de placer un mot que Severus enchaîna.

      - Il y en a qui tente de travailler, ici.

      - Pas si fort, l’implora Regulus en un soupir. C’est que moi. Je n’ai pas l’intention de te déranger plus longtemps. Je veux simplement m’étendre sur le divan et écouter le silence. Continua-t-il sur le même ton.


    Son mal de tête était un peu moins intense que de la grande salle. Peut-être que l’absence de bruit y était pour quelque chose. Regulus n’ajouta rien d’autre, se dirigea le plus doucement qu’il le pouvait vers le divan. Il s’y étendit de tout son long en évitant tous mouvements brusques et son mal diminua encore presque instantanément. Il s’étira le bras pour déposer ses livres sur la table qui était à quelques centimètres du divan. Il ne ferma pas les yeux. Il regarda les flammes danser et écouta le feu crépiter doucement. Le calme lui faisait le plus grand bien mais il n’avait vraiment pas sommeil. Il jeta le morceau de pain qu’il avait gardé dans le feu, il n’avait pas l’intention de le manger de toute façon. Dans la salle commune des Serpentard régnait un calme, une sérénité, un silence et un bien-être qui ne lui était pas habituel. Ne n’est, par contre, surement pas Regulus qui allait s’en plaindre pour le moment.
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MessageSujet: Re: Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre]   Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre] Icon_minitimeDim 31 Juil - 17:39

Severus s'était attendu à toute sorte de réponses... sauf celle-ci. Ecouter le silence... Quelle imbécilité poétique l'autre lui rétorquait soudain ! Bien peu digne d'un Serpentard et encore moins d'un Sang Pur, songea un instant Severus, avant de grommeler quelque chose d'inintelligible et de replonger sur ses travaux.

Enfin de tenter de replonger.

Pour être honnête la présence silencieuse de l'autre le gênait soudain bien plus que toutes les présences braillardes que ses comparses lui offraient la plupart du temps. Etait-ce parce que ce silence n'était pas habituel ? Etait-ce par l'inaction de l'uatre alors étendu sur le divan et regardant les flammes ? Severus n'aurait su dire, mais soudain il se retrouvait incapable de se concentrer de nouveau.

Il ne put alors s'empêcher de détailler subrepticement son cadet en lui jetant quelques regards en coin, tout en faisant mine de travailler. Il ne put également s'empêcher de grimacer quand il vit le gamin jeter le morceau de pain dans l'âtre. Il avait beau peu manger lui-même, il n'était pas du genre à gâcher ainsi la nourriture. Il n'aimait pas gâcher quoique ce soit pour tout dire. D'un milieu plus que modeste, pour ne pas dire carrément pauvre, tout avait une certaine valeur, qu'il valait mieux utiliser avec parcimonie et justesse. Jeter un quignon de pain qu'il aurait bien béni certains jours quand il était à Spinner's lui crevait alors soudain le coeur qu'il croyait ne plus avoir parfois. C'était certes une pensée stupide et inepte, surtout en songeant qu'ici à Poudlard il ne manquait de rien, ou presque, du moins d'un point de vue purement matériel. Mais cette pensée était plus forte que lui. Quelques réminiscences de son éducation dans une pauvre banlieue de Londres minée par le chômage et les crèves-la-faim.

D'ailleurs à l'odeur du pain brûlé, Severus ne parvint pas à retenir le juron qui lui brûlait les lèvres ni le grognement mécontent qu'il sentait monter en lui. Tous ces gosses de riches, franchement ! Tous pourris gâtés, incapables à savoir la valeur des choses ! Soudain agacé et las, Severus claqua le livre qu'il tentait de lire, rangea plumes et parchemins qu'il avait daigné étaler soigneusement sur la table, et se leva, faisant bien racler sa chaise sur le sol pour bien montrer son mécontenement, et, comprenant que le bruit semblait aussi indisposer son compagnon d'infortune, prenant sournoisement un malin plaisir à en faire le plus possible, sans pour autant prononcer un mot.

- Tous les mêmes, put-on l'entendre grommeler une dernière fois alors qu'il passait devant le divan, rompant la contemplation de l'autre qui semblait vouloir plonger son regard dans les flammes.

Direction dortoir alors. Enfin... Si tant est que l'autre ne le retienne pas...

[HJ : un peu court, mais... je le voyais pas engager la conversation de suite^^ Si souci, je peux éditer]
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MessageSujet: Re: Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre]   Peut-on avoir un peu de calme ! [Libre] Icon_minitimeMer 3 Aoû - 0:38

    En temps normal Regulus aurait agi différemment, mais en ce moment, il pensait seulement à être confortable et a n’entendre aucun bruit. Il cru que le bruit de la plume de Severus l’embêterait, mais il ne l’entendait même pas. Ce n’est qu’un temps plus tard qu’il se rendit compte qu’il ne l’entendait pas parce que Severus ne travaillait plus sur ses devoirs. La simple présence de Regulus s’emblait importuner l’autre Serpentard légèrement asocial. Regulus s’en fichait pas mal en fait. Après tout la salle commune, comme le disait le nom, est une salle commune ce qui signifie que tout le monde a le droit d’y être. Il sentait les regards furtifs que lui jetait de temps en temps Severus.

    Une odeur se pain brûler avait rempli la salle depuis qu’il y avait jeté la nourriture. Geste qu’il regrettait un peu puisque maintenant que son mal de tête s’était calmé son estomac gargouillait. Malgré tout, il refusa intérieurement de redescendre dans la grande salle se disant que le petit déjeuner de demain matin serait succulent s’il était affamé. Malgré l’heure, les yeux de Regulus commençaient à devenir lourds. La fatigue prenait tranquillement le dessus mais le juron que lâchait Severus le réveilla un peu. Pourquoi chialait-il ? Surement pas après ses devoirs qu’il ne faisait plus, Regulus le savait. Peut-être n’aimait-il pas l’odeur du pain brûlé ? En y repensant, effectivement, ce n’était pas très agréable, mais pas au point d’en faire part au gens. Peut-être juste au point de plisser du nez un peu, mais pas plus. Regulus était agréablement envelopper par la chaleur émanant de l’âtre. Ça lui faisait un peu l’effet d’une couverture chaude. Il se dit qu’il pourrait peut-être passer la nuit ici, après tout ça n’embêterais personne. Regulus se rappela qu’il avait une lettre de sa mère dans sa poche. Il l’avait reçu ce matin et n’avait pas pris la peine de l’ouvrir, de toute façon ça raconte toujours la même chose. « Oh ! Mon chéri, si tu savais à quel point nous sommes fiers de toi ! » « Ton frère devrais être honoré d’avoir un frère tel que toi » « Tu es plus que digne de ton sang mon chéri ». Sa mère n’était pas ce qu’on pouvait considérer comme « une mère aimante ». Mais envers lui c’était complètement différent. Elle en était tellement fière. Pourtant Regulus sais pertinemment qu’il n’as absolument rien fait d’autre qu’être envoyer à Serpentard pour s’attirer toute cette fierté. Dans toutes ses lettres, elle rabaissait sans cesse Sirius. Ça lui faisait toujours étrange. Regulus se disait toujours que si c’était une mère normale, elle serait mille fois plus fière de Sirius que de lui. Sirius avait eu le courage de tenir tête à sa mère et d’être envoyer ailleurs qu’à Serpentard. Regulus aurait aimé avoir ce courage. Malgré tout ce qu’il peut dire, croire et essayer de se convaincre, Regulus avait, a et auras toujours une admiration pour son grand frère qu’il aimait tant quand il était jeune. Naturellement il ne pourrait jamais se l’avouer et ne l’avouer à personne d’autre. Il fut tiré de ses pensées par Severus qui passa devant lui en marmonnant un truc que Regulus entendit clairement. Il se leva avec l’agilité d’un éléphant et attrapa Severus par l’épaule avant qu’il n’atteigne les escaliers des dortoirs.

      -Pourquoi « tous les même » demanda-t-il, légèrement vexer en sachant que sa s’adressait à lui.

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