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 Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)

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MessageSujet: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeSam 9 Juil - 19:10

"Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis"
Sephy O'Connel - Kalisz Agnodice
Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) 679621Katiekatiemcgrath14108462100100-Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) 918684iconjaredleto3

Le jour se leva sur Poudlard, et le soleil entra dans les chambres de la tour des rouge et or. Un rayon vint chatouiller le visage de Kalisz, ce qui le réveilla. On était le week-end, il n’avait donc pas besoin de se lever de bonne heure, mais Kalisz était un lève tôt. Il pensait que la journée appartenait à ceux qui se lèvent tôt. Le Gryffondor ne prit pas de douche, pas maintenant. Il enfila ses vêtements de sport et descendit les escaliers du dortoir en courant. Dans la salle commune il salua les personnes présentent, c’est à dire même pas cinq et cavala les escaliers du château jusqu’au rez-de-chaussée. Kalisz aimait le sport, quand il se levait tôt avant les cours il allait toujours courir même si c’était pendant vingt minutes. Aujourd’hui il pouvait prendre tous son temps. L’air était encore froid malgré le soleil qui était déjà levé. En soufflant il formait des petits nuages de fumés tous comme le Poudlard Express. Dans sa course il s’arrêta un moment près du lac pour observer la nature qui se levait tout doucement. Non loin il vit quelqu’un passé en courant. Il se retourna et aperçut sa sœur qui elle aussi adorait profiter de ses matinées pour s’adonner au sport. Kalisz lui fit un signe de tête cordiale et elle de même sans s’arrêter, et puis elle pressa le pas pour s’éloigner le plus possible de lui. Quelqu’un qui ne les connaissait pas pouvait penser qu’ils étaient de simples connaissances, et pourtant ils étaient bien frère et sœur. Après cette petite scène chaleureusement familiale, Kalisz reprit son jogging. Après une heure de course il commença à s’étirer. Le soleil n’était pas encore très haut, il devait être maximum huit heures du matin. Kalisz remonta rapidement les marches jusqu’à la tour des rouge et or et se dirigea vers son dortoir ou la salle de bain l’attendait. Ses colocataires étaient déjà debout, certain était en train de finir de se coiffer afin de donner à leurs cheveux le côté dandy, décoiffé naturelle mais classe, qui était par exemple la marque de James Potter.

Après une douche bien chaude et un shampoing le jeune homme sortit, s’essuya et s’habilla. Il enfila un jean et un t-shirt bleu L’air était un peu frisquet aujourd’hui, il y avait un peu de vent malgré le soleil qui brillait de milles éclats à l'extérieur. Il enfila donc au dessus de son t-shirt un pull en cachemire noir, cadeau de sa sœur pour son anniversaire, afin qu’il lui fasse moins honte, puisqu’il n’avait aucun gout vestimentaire selon elle. Elle pouvait racontait n’importe quoi, malgré la colère qu’il avait contre elle, il savait qu’au fond elle aimait sa famille, ou du moins son frère et son père qui était pour elle le type même de la beauté d’un sang pur. Kalisz passa ensuite devant le miroir, il sécha ses cheveux avec un sort et les laissa tel qu’elle, c’est à dire mi- long et lisse, en bataille. Le groupe de Gryffondor de son dortoir descendirent tous ensemble pour le petit déjeuné. En entrant dans la grand salle il jeta un regard assassin vers la table des Serpentard où était assise sa sœur. Celle-ci le regarda de nouveau, il soutint son regard jusqu’à passer à son niveau. Les Serpentards et leurs idéologies de malade lui donnaient envie de vomir, et savoir sa sœur dans cette maison lui donnait envie d’aller étrangler le choixpeau qui l’avait placé là. Mais il oublia vite les vert et argent et se concentra sur son assiette. Il avait une faim de loup, le sport l’avait beaucoup creusé. Il engloutit tout un bol de porridge, deux verres de jus de citrouilles et deux parts de tartes à la rhubarbe. Une fois son ventre bien remplit il se leva, et se dirigea vers la sortie. En se dirigeant vers la grande porte son regard se posa sur une jeune fille brune à la table des Serdaigles, il la connaissait très bien. En la voyant un sourire idiot se dessina sur ses lèvres sans qu’il s’en rende compte. Mais quand il le remarqua il détourna vite son regard et s’enfuie vers l’extérieur. Il connaissait Perséphone depuis longtemps, leurs relations avaient toujours été amicales. Ils se taquinaient souvent. Il aimait bien sa compagnie mais il ne lui avait jamais dit. C’était un peu comme une sorte de jeu entre eux. Il se souvint aussi qu’il devait la rejoindre à 10h30 à la bibliothèque pour qu’il travaille ensemble. En effet, Kalisz avait des problèmes avec l’histoire de la magie, cette matière l’ennuyait. Il aimait bien les histoires, mais il n’aimait pas rester assis sur une chaise en écoutant un professeur blablasser sur comment Poudlard avait était créé, qui avait fabriqué le premier balais ou autres choses de ce genre. Il était d’accord avec un point : il fallait connaître son histoire, et justement ne jamais l’oubliait. Mais il voulait qu’on se souvienne des faits importants qui avaient marqués l’histoire, pas qu’on se souvienne du créateur des dragées surprises à la crotte de nez.

Il n’était que 9h30 quand il sortie de la grand salle après le petit déjeuné. Il décida d’aller lézarder au soleil jusqu’à l’heure de son rendez vous à la bibliothèque avec Sephy. L’heure de battement qu’il avait était passé vite, tellement vite qu’il ne vit pas l’heure s’écouler. C’est aussi pour cela qu’il fit un deuxième jogging dans Poudlard. Il courut le plus vite possible pour ne pas être plus en retard à son cours particulier avec celle qui le caoché. Lorsqu’il arriva face à la porte de la bibliothèque il s’arrêta un moment pour reprendre son souffle. Il ne voulait pas que Perséphone pense qu’il avait courut spécialement pour elle. Mais cette manœuvre était vouée à l’échec puisque quelqu’un se posta devant lui. S’en relever la tête il aperçut les traits et la beauté fulgurante de la Serdaigle. Il fut surpris et son souffle fut encore plus coupé. Il resta un moment silencieux et se redressa totalement devant elle. Kalisz lui sourit alors et lui dit :

« Je vois que toi aussi tu n’es pas à l’heure. »

Il se décala alors de l’entrée et ouvrit la porte en parfait gentleman. Il l’invitait alors à entrer dans la salle de prédilection des Serdaigles.

« A vous l’honneur miss O’Connel. Comment allez vous en ce jour glorieux»

Il rigola lui même de son attitude. Il adorait ça, faire le pitre et rigolait de lui même et des autres.
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeDim 10 Juil - 0:15

Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Jared-jared-leto-20836677-100-100Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Morgana-katie-mcgrath-7913432-100-100
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Le soleil se levait doucement à l'horizon, montrant ses premiers rayons derrière les grands arbres de la forêt interdite. Il se levait toujours à cet endroit, ses douces couleurs illuminant le ciel en un mélange de orange et de jaune. Ca allait être une magnifique journée. Ensoleillée. Chaude. Comme pour protester, une légère brise vint caresser mon visage. J'étais assise au bord de la fenêtre ouverte, les genoux repliés vers moi, et le regard rivé sur le paysage. J'aimais regarder l'astre du jour se lever. Et encore plus assister au doux réveil de la nature. Ainsi, je me levai, pris des vêtements dans mon armoire, à savoir un jean sombre et un débardeur bleu nuit. Le bleu était décidément ma couleur. Et pas parce qu'elle me mettait en valeur, moi et mon regard vert clair, non, parce que c'était une couleur qui renvoyait au ciel, à l'océan, à la beauté. J'étais sensible à cela, et je voyais des merveilles là où les autres n'y voyaient rien de plus que la banalité. Après une rapide douche - où je vidais le flacon de gel douche à la lavande - je me séchai les cheveux, les laissant retomber sur mes épaules en de longues boucles soyeuses, et m'habillai rapidement, ne voulant pas manquer mon rituel. Je mis ma baguette dans ma poche de jean, et sortis du dortoir, essayant de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller mes camarades de chambrés. Lorsque je descendis les escaliers, je constatai que la salle commune était déserte. Silence complet. Il était encore trop tôt pour que les élèves daignent se lever. A part moi, évidemment. Mais encore là, je me démarquais. Je ne dormais jamais très longtemps, étant donné que mes cauchemars me sortaient généralement d'un sommeil profond, et ne pouvant pas me rendormir j'étais alors forcée - mais heureuse - d'attendre que le jour veuille bien se lever à son tour. Ainsi, je pouvais l'accueillir, et dans son levé il emportait tous mes rêves tortueux, balayant mes craintes et mes angoisses, et me montrant à nouveau que demain n'était pas encore écrit. Que l'on pouvait fabriquer son destin, si notre volonté était de fer. Je voulais oublier le passé, et peu à peu, avec le temps, j'arrivais à faire abstraction des questions et des mystères qui me hantaient. A chaque fois, je faisais un pas vers la quiétude, la paix de l'esprit. Hélas, chaque nuit, lorsque le soleil quittait le ciel et laissait place à la lune, mes bonnes résolutions vacillaient. La sphère argenté ne m'apportait que cauchemars, souvenirs douloureux et peurs, tout cela dans un tourbillon incessant qui gâchait mon repos bien mérité.

Je sortis de la salle commune des serdaigles, et traversai le château d'un pas pressé. Je ne voulais pas rater l'instant parfait, celui où les arbres, les animaux, et l'eau se réveillaient et chantaient en coeur. C'était idiot dit ainsi, mais c'était un moment...magique. Bien plus magique que deux trois sorts et une potion, là, c'était de la vraie magie. La beauté même de la vie. Lorsque je commençai à fouler les pelouses qui bordaient le lac, j'enlevai mes ballerines et commençai à courir sur l'herbe. Près de la lisière des bois, se trouvait un tout petit endroit, caché par les buissons, une sorte de cercle entouré de feuillages et de fleurs, à l'ombre d'un grand saule pleureur. C'était mon endroit préféré. Un petit espace de bonheur et de tranquillité. Lorsque j'arrivai là bas, je me jetai dans l'herbe. J'inspirai longuement l'odeur des fleurs qui m'entouraient, toutes plus colorés les unes que les autres, des lys, des tulipes, des violettes, plein de violettes. C'était si beau. Fermant les yeux, je me concentrai sur les bruits alentours. J'entendais les oiseaux, le coulis de l'eau, la brise légère qui faisait danser les feuillages des arbres, les abeilles qui butinaient. Ca y est. Tout le monde était levé...Je restai un moment là, allongée entre les fleurs, sous le grand saule qui me dominait de toute sa hauteur. J'étais apaisée. Véritablement apaisée. Je perdis alors la naution du temps, et eus un sursaut en regardant l'heure qu'affichait ma montre. Le petit-déjeuner !

Je me levai, pris mes chaussures dans une main, et courus tout comme je l'avais fait pour venir. J'aimais bien courir dans l'herbe, surtout pied nu. Une vraie folle...! D'ailleurs, c'était sûrement ainsi que certaines élèves me considéraient. Le rat de bibliothèque. La chouchoute de service. La folle dingue. La bizarroïde. Les élèves de Poudlard avaient une grande imagination quand il s'agissait de se moquer des autres, n'est-ce pas ? Qu'elle belle mentalité ! Une fois arrivée dans la cour, je remis mes ballerines noires et marchai jusqu'à la grande salle. Je m'assis à la table des serdaigles, et personne ne me demanda où j'étais, d'où je venais. Mon cercle très fermé d'amis savaient tout - ou presque - de moi. Ils savaient. Ils savaient où j'étais tous les matins, et surtout à quel point je détestais qu'on me questionne. Le petit-déjeuner se déroula sans encombres, et je sentis soudain un regard sur moi. Je levai les yeux vers le gryffondor qui passait devant ma table, pour se rendre jusqu'aux portes d'entrée de la Grande salle. Kalisz était en sixième année, tout comme moi, et nous étions...amis ? Quelque chose comme ça, ou du moins s'en rapprochant. En vérité, c'était plutôt compliqué, et surtout cela dépendant des jours. Nous nous connaissions depuis longtemps, et je l'appréciais, même s'il réussissait à m'agacer comme personne lorsqu'il s'y mettait. Pourtant, en sa présence je ne pouvais m'empêcher de sourire, bien que j'essayais de le cacher. Il m'amusait, et nous jouions à un petit jeu depuis un bout de temps. Entre nous, c'était un peu bizarre. Au début, je me fichais complètement de lui, il m'a abordé et comme tous les autres beaux parleurs je l'avais envoyé dire bonjour aux grecs, mais je m'étais trompé sur lui. J'avais crus qu'il était un tombeur - car, après tout il avait un physique très avantageux - et qu'il ne voulait que me séduire ou m'ajouter à son tableau de chasse, mais j'avais découvert qu'il n'était pas du tout ainsi. Au contraire, il était très respectueux. Et drôle. Un sourire trôna sur mes lèvres l'espace d'un instant, mais consciente d'être observée, je le fis très vite disparaître, chassant Kalisz de mes pensées.

En parlant du rouge et or, je devais le rejoindre à 10h30 précises à la bibliothèque. Évidemment, et comme j'avais une grande foie en le talent des garçons à être toujours en retard, je pris tout mon temps. Je revins quelques instants dans la tour de serdaigle pour prendre le nécessaire. A savoir, le manuel d'Histoire de la Magie, mes fiches de cours parfaitement élaborées - sans commentaire -, tout cela dans mon sac de cours que je mis sur mon épaule avant de quitter ma salle commune. A quoi servait-il de se presser, de toute façon il serait en retard, mon intuition féminine ne me trompait jamais ! Je me préparai déjà à râler contre lui pour son retard, lorsqu'une fois arrivée dans le couloir où se trouvait la bibliothèque, je vis la silhouette essoufflée de l'intéressé s'approcher de l'entrée. Je regardai ma montre. 10h40. Un sourire vainqueur étira mes lèvres. Je savais qu'il serait en retard. Il restait un homme ! Il prit le temps de reprendre son souffle, et je me postai devant lui, le fixant avec air moqueur, les bras croisés sur ma poitrine. J'attendis qu'il me remarque, ce qu'il ne tarda pas à faire. Une fois encore je fus obligée d'admettre qu'il était d'une beauté envoûtante. Il ne dit tout d'abord rien, puis se redressa complètement, et c'est là qu'une fois encore je constatai qu'il faisait vraiment une tête de plus que moi. Je me sentis tout d'un coup très petite...


« Je vois que toi aussi tu n’es pas à l’heure. »

« J'aime me faire désirer ...» répliquais-je en haussant les épaules avec un sourire malicieux.

Il se poussa alors, dégageant l'entrée, et ouvrit la porte comme un parfait gentleman. Et bien, en voilà de bonnes manières. Soudain, je n'étais plus sûr que ce soit réellement un garçon...


« A vous l’honneur miss O’Connel. Comment allez vous en ce jour glorieux » fit-il en riant lui-même de ses paroles.

Mon sourire s'élargit. Je me penchai vers lui légèrement, reniflai et relevai un sourcil.


« Monsieur Agnodice, il n'y a rien de glorieux à sentir la transpiration. Auriez-vous courus un marathon ? Et je me porte à merveilles au cas où vous n'auriez pas remarqué» plaisantai-je.

J'adorai le taquiner, l'embêter. Mais c'était loin d'être méchant, au contraire, c'était ma façon de l'apprécier. J'entrai avec un sourire moqueur, et saluai Mrs Pince qui nous regardait de derrière son bureau surchargé de livres. Malgré tout le temps que je passais ici, je ne m'étais jamais habituée à la bibliothécaire. Et je crois qu'elle non plus ne s'était pas fait à ma présence. Je guidai Kalisz jusqu'à une table, entre deux étagères remplies de bouquins poussiéreux, tous traitant de l'histoire de notre monde sorcier. Je posai mon sac sur la table, et regardai la première étagère. Je sortis de leur emplacement plusieurs livres, que j'entassai dans mes bras. Tous traitaient de la grande révolte des Gobelins, dans les années 1600. Je posai brutalement la pile de livres sur la table, regardant Kalisz.


« Au boulot » dis-je avec un sourire amusé.

A la fin de ce cours, il aimera l'histoire autant que moi ! J'en fais la promesse sur la tombe du grand Merlin !
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeDim 10 Juil - 15:00

Quand Kalisz s’était redressé face à la Serdaigle il ne put s’empêcher de penser qu’elle était exceptionnellement belle. Elle n’avait rien avoir avec les autres filles de leurs âge et même plus âgé. Sa peau laiteuse tranchait tellement avec ses cheveux couleur corbeau que cette beauté froide lui donner presque l’air d’être surnaturelle. De plus cette association envoutante n’était le seul élément qui la rendait belle à ses yeux. Les fenêtres de l’âme de Sephy étaient vraiment énigmatiques, étranges, surprenants et magnifique. Des pierres précieuses, des émeraudes perdues sur la face lumineuse de la lune. Il ne put s’empêché de lui sourire en la regardant.

« J'aime me faire désirer ... » dit elle avec un sourire malicieux. D’ailleurs son sourire était des plus agréable et il se trouva chanceux d’en profiter aujourd’hui. Il arrivait parfois qu’il ne l’a voit pas de la journée, rarement mais cela arrivée quand même. Au début de leur relation, dès qu’ils se sont connus, il l’avait trouvé belle, mais il ne ressentait rien de plus, et puis cela était prohibé vu sa situation sentimental. Et puis au fur et à mesure de leurs interactions consécutives, ils se sont rapprochés mais pas d’une façon ordinaire. Au lieu de ça ils se pourchassaient sans cesse. Quand l’un allait vers l’autre, l’autre le fuyait. Cette relation étrange n'était connu par aucun de ses amis et il espérait ce fut aussi de le cas de ceux de Sephy. Il n’aimait pas en parlait surtout que depuis qu’elle était son professeur particulier, il se surprenait souvent à penser à elle avec un énorme sourire niais sur son visage. Il lui arrivait même parfois de la regardait de loin pendant de longue minutes sans s’en rendre compte avec ce même sourire niais sur le visage. Cela ce produisait de plus en plus souvent, et surtout il ne le remarquait que de moins en moins, c’était souvent quelqu’un qui en lui parlant, en lui posant des questions, le sortait de ses songes. Il était donc normal que là, seul devant elle et la voyant arrivait avec son sourire radieux, il lui réponde avec un sourire niais. Il ne répondit pas à sa boutade. Il trouvait ça amusant de ne rien dire et de la laisser penser qu’elle était désirée. Puisque après tous elle n’était pas dans l’erreur.

Avant d’entrer la jeune fille se pencha vers lui, par reflexe il eu un mouvement de recule et se cogna dans la porte qu’il tenait derrière lui. Il se sentit un peut idiot, mais bon elle l’avait surprise et il n’avait pas l’habitude qu’une fille comme elle se penche vers lui de cette façon. Généralement, celles qui osaient braver la distance de sécurité c’étaient des filles qui avaient des idées derrière la tête. Il en connaissait certaines justement car il semblait que son physique ne laissait pas indifférent la gente féminine. Et la seule qui l’approchait d’aussi près en se moment c’était sa petite amie. Afin de ne pas la vexer a cause de son mouvement de recule, dernière des choses qu’il voudrait. Finalement les paroles qu’elle lui offrit en même temps qu’elle se pencha le rassurèrent. Il lui répondit alors avec un sourire tout aussi malicieux qu’elle :


« Miss O’Connel je suis flatté par le compliment que vous me faites là. Effectivement j’ai courut afin de vous rejoindre Miss, mais il semblerait que vous dédaignez mes efforts à vous être agréable, de ce fait dès cet instant … je te serais moins agréable. Donc comment puis je remarqué si tu vas bien si tu affiche une grimace … Mince c’était un sourire. Mais fait le mieux que ça voyons ! T’en fait pas Perséphone après que tu m’es aidé pour l’histoire de la magie, je t’apprendrais à sourire correctement comme ceci … »

Kalisz lui fit un énorme sourire. Bien sûr ce qu’il disait était ironique et le sourire qui lui offrit était des plus charmeur. La voir ainsi lui avait donnait soudain l’impression qu’il avait été idiot de reculer de la sorte lorsqu’elle l’avait reniflait car à cette instant précis un mèche de cheveux c’était perdu sur sa joue et il avait juste envie de la glisser doucement derrière son oreille afin d’avoir un contacte avec sa peau qu’il imaginait aussi douce que la soie. Lorsque la jeune fille entra il la suivit alors. Il observa attentivement sa démarche gracieuse, le rebond de ses boucles dans son dos. Il la vit ainsi tourner sa tête vers le bureau de la maîtresse des lieux. Il tourna aussi sa tête dans la même direction et adressa un sourire à la bibliothécaire. Mrs Pince …drôle de personnage, presque aussi pincé que Minerva McGonagall, le côté vautour et haineux en plus. Kalisz n’en avait rien à faire de ses lèvres pincés et de son nez crochu. A chaque fois qu’elle le regardait au dessus de son gros tas de livre et avec ses petites lunettes, Kalisz lui affichait un sourire radieux en lui donnant du « Bonjour Mrs Pince, belle journée n’est ce pas ? ». La bibliothécaire avait alors pour habitude de le suivre avec son regard mauvais pendant un moment avant de rebaisser les yeux vers ce qui se caché dernière son tas de livres. Il suivit Sephy jusqu’à une table entre des rayons sombres et poussiéreux. En passant il regarda le nom des ouvrages. Que des livres sur l’histoire de la magie. Il aimait un peu plus cette matière, et en avait presque prit le goût mais pas si cela concernait l’invention d’un objet inutile. Il espérait bien que Perséphone l’aimait assez pour le sauver de ce genre d’histoire ennuyante. Il jeta son sac sur la table et s’assis en soupirant.

« J’espère que tu va m’apprendre quelque chose d’intéressant, car je me fiche un peu de savoir qui est l’inventeur du dragée surprise à la crotte de nez. »

En disant cela il se mit en équilibre sur chaise et passa ses mains derrière sa tête tout en regardant vers le plafond tout aussi poussiéreux de la bibliothèque. Il ne vit pas que Sephy était revenue avec son poids en livres. En les posant brutalement sur la table, elle l’avait surprise et il faillit se retrouvait par terre. Heureusement son sans de l’équilibre était très bon grâce au sport qu’il pratiquait et il se réceptionna juste à temps. Il se sentit un peu idiot mais il rigola de lui même. Il valait mieux rire de soi-même que de faire la tête. Il regarda alors les auteurs de son déséquilibre et il soupira. Tous ces livres, vraiment, Sephy commençait avec beaucoup d’espoir il semblait. Il la regarda enfin et vit ses deux émeraudes s’illuminer. Elle semblait vraiment passionné par cette matière et y mettait une ardeur qui la rendez noble à ses yeux. Elle lui dit alors :

« Au boulot »

Kalisz lui fit un sourire, ni malicieux, ni moqueur, ni charmeur, un vrai sourire qu’il lui offrait, seulement à elle. Il saisit un livre dans le tas et l’ouvrit à la table des matières.

« La guerres des gobelins hein ? D’accord, ça m’intéresse … il referma le livre et le remit sur le tas… mais je ne veux pas lire tous ça. Raconte moi ce que tu sais là dessus. Les histoires sont faites pour ne pas être oublier, surtout les guerres … il eu un air plus grave … J’aime pas les histoires écrites. Elles le sont généralement par les vainqueurs et les gentilles ne gagne pas toujours… »

Il rapprocha sa chaise de la sienne et la regarda droit dans les yeux en lui souriant. Il posa sa tête sur sa main et attendit qu’elle commence. Lorsqu’il la vit prendre son souffle pour commençait, il l’interrompit :

« Surtout, essaie de prendre ta voie la plus sexy sinon je vais finir par m’endormir. Mais ne soit pas trop douce non plus sinon ça fera l’effet d’une douce berceuse … enfin douce je ne sais pas en faite. Vas y ! »

Il ferma alors les yeux et attendit que Sephy parla avec sa voie de velours.
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeDim 10 Juil - 17:51


Lorsqu'il se redressa devant moi de toute sa hauteur, j'eus le plaisir de le voir sourire. Ce sourire que j'affectionnais tant, car il illuminait son visage si beau, aux traits fins mais fermes. Et ses yeux...ses étonnants yeux bleus clairs, lumineux, envoûtants. Ces deux orbes magnifiques me donnaient toujours des frissons, que je tentai vainement à chaque fois de réprimer. Mais il était impossible pour moi d'être véritablement à l'aise en sa compagnie. Je n'étais pas gênée, ni mécontente qu'il soit là, ou pressée qu'il s'en aille, non au contraire, mais j'éprouvai cette sorte de sensation étrange qui me rendait plus réceptive. A tout. A ses gestes, à ses paroles, sa voix, son regard qui me suivait partout, et puis son sourire. Avec un sourire il avait le pouvoir de me donner l'impression d'être une poupée de chiffon. Évidemment, je n'en laissais rien paraître, d'abord pour ne pas lui faire ce plaisir, puis pour ne pas paraître idiote. Chose qui arrivait de plus en plus en ce moment. A croire que mes neurones avaient du mal à se connecter entre eux en sa compagnie. Mais on ne pouvait pas m'en blâmer. Vous l'avez bien regardé...il ressemble à ses statues façonnées par des mains expertes...des statues de dieux grecques. Ceux que les civilisations antiques vénéraient. Sa peau, ses cheveux, le contour de ses yeux, tout son visage semblait avoir été taillé dans la pierre la plus sacré. Une beauté immobile, qui ne change pas, et reste fidèle à elle-même. Incassable. Oui, il paraissait incassable. Il dégageait un sentiment de force, morale et physique, qui avait le don de m'impressionner. Il me paraissait impossible de le voir un jour mis à terre, car comme ses grandes statues de pierre, il était impressionnant.

Il fit remarqué que j'étais également en retard, et je répliquai que j'aimais me faire désirer. Quoi ? Les célébrités n'arrivent-elles toujours pas en retard ? Évidemment, c'était de l'humour. Et en homme diplomate, il ne contesta pas. Tant mieux. Cela me fit sourire de plus belle. Mais je fus surprise de le voir reculer lorsque je me penchai légèrement vers lui pour faire semblant de le renifler. Il avait reculé comme si j'étais prête à le manger. Un sourire amusé s'étira sur mes lèvres, tandis que je levai un sourcil surprit. Je lui fis alors remarquer qu'il n'y avait rien de glorieux aujourd'hui à sentir la transpiration. Mais je devinais qu'il avait courus pour ne pas arriver en retard. Je ne pouvais donc pas m'empêcher de le taquiner. Il sembla alors se détendre en écoutant mes paroles, et sourit également, malicieux.


« Miss O’Connel je suis flatté par le compliment que vous me faites là. Effectivement j’ai courut afin de vous rejoindre Miss, mais il semblerait que vous dédaignez mes efforts à vous être agréable, de ce fait dès cet instant … je te serais moins agréable. Donc comment puis je remarqué si tu vas bien si tu affiche une grimace … Mince c’était un sourire. Mais fait le mieux que ça voyons ! T’en fait pas Perséphone après que tu m’es aidé pour l’histoire de la magie, je t’apprendrais à sourire correctement comme ceci … »

Sur ce, il me servit le sourire le plus éblouissant et sûrement aussi le plus agaçant que j'avais pu voir. Les bras toujours croisés sur ma poitrine, je le regardai retenant les répliques acides qui me venaient à l'esprit.

« Oh, parce que...jusqu'ici tu étais agréable ? Autant pour moi ! Je n'avais pas remarqué la différence ! En outre, je ne sais pas ce qui me contrarie le plus...le fait que tu crois que je veuilles véritablement te sourire et que de ce fait, tu penses y arriver d'avantage que moi, ou...l'affreuse appellation dont tu viens de me gratifier..» rétorquai-je, fière de mon coup.

Je détestai mon prénom. C'était un fait. Mes amis le savaient. Mes parents me savaient - même si ma petite soeur se faisait un plaisir de l'oublier - , et j'étais certaine de lui avoir déjà fait la remarque il y a longtemps. Il connaissait mon aversion pour ce prénom, et depuis toujours tout le monde avait pris l'habitude de l'appeler Sephy, c'était d'ailleurs ainsi que je me présentais généralement. Sûrement l'avait-il fait pour m'enquiquiner. C'était une chose qu'il adorait après tout. Nous passâmes ensuite sagement devant Mrs Pince, toujours aussi crispée derrière son bureau, nous dardant d'un regard méfiant au dessus de ses lunettes, qui retombaient sur son nez crochu. Je souris poliment. Je ne l'appréciai pas vraiment, et elle non plus - j'en étais sûr - mais nous étions bien obligé de tolérer la présence de l'autre.

Tandis que nous allions vers la section d'Histoire de la Magie, je me mordis furieusement la lèvre. Il s'était reculé. La moindre proximité avec moi le dégoûtait-il à ce point ? Je ne l'avais pas remarqué avant aujourd'hui. Me trouvait-il repoussante ou encore pensait-il que j'allais lui sauter dessus ? Quand même ! Il me connaissait mieux que ça ! Je chassai ces pensées de mon esprit. Je m'en faisais pour rien, il avait tout simplement était surprit, et puis il devait certainement se tenir éloigné des filles à cause de sa "petite-amie". Je faillis grincer des dents en y repensant. Son manque de goût était vraiment arrivé à son paroxysme. Certes, elle avait de l'humour, mais que savait-elle faire d'autre que de rigoler et l'amuser hein ? Elle manquait de profondeur, non en fait, elle était aussi profonde qu'un mini bac à sable ! Que pouvait-il bien lui trouver ?! Évidemment, ça ne me regardait pas. Et je m'en fichais. Oui, ça n'était pas mes oignons ! Je ne voyais d'ailleurs même pas pourquoi j'y pensais...

Nous nous installâmes alors à une table entre deux rangées poussiéreuses traitant de l'Histoire de la Magie, et comme prévus - oui, j'avais déjà repéré hier les ouvrages nécessaires - je pris quelques livres dans la première étagère. Pour l'instant, Kalisz s'assit sur une chaise, en équilibre. Je levai les yeux au ciel. Il faisait souvent ça en cours aussi...Pas que je l'observais ! Non ! Quelle idée ! Mais il arrivait qu'il soit dans mon champ de vision, et que je ne puisse pas détacher mes yeux de lui...oui, c'était par accident. Et très rare. Ou disons plutôt occasionnellement. Souvent. Très souvent. Dès que j'en avais l'occasion ? Mais cela importait peu au final, non ? Ce n'était rien de plus que de l'intérêt pour un ami. Hein ?


« J’espère que tu va m’apprendre quelque chose d’intéressant, car je me fiche un peu de savoir qui est l’inventeur du dragée surprise à la crotte de nez. »

Je souris et tournai mon regard vers lui, il était assis avec désinvolture, son sac posé sur la table.


« Bertie Crochu était un homme excentrique, mais avant tout créatif. Même si ces bonbons sont parfois vraiment dégoûtants. Il a changé les tendances. A cette époque, les sucreries restaient plutôt standard, mais après qu'il ait sortis ses fameux dragées surprises, elles ont commencés à devenir un peu plus originales....donc ne dénigre pas son travail. ! » lui dis-je, amusée.

Je mis alors la pile de bouquins devant lui, et elles atterrirent en un bruit sec sur la table, ce qui eut le don de le déséquilibré l'espace d'un instant. Bien sûr, il se réceptionna à la perfection, et rit lui-même de sa bêtise. Voilà ce qui arrivait quand on voulait faire le malin. En voyant les livres, il soupira. Je mis une main sur ma hanche, et le regardai paraître désespéré. Je n'allais pas lui faire lire tout ça, évidemment ! Je n'étais pas aussi tortionnaire...quoique...! Non, nous allions lire quelques passages intéressants, c'est tout. Grâce à ma mémoire visuelle, je savais où se trouvait les pages qui contenaient les extraits les plus utiles pour cette leçon. Je n'étais pas vraiment une élève modèle, j'avais juste une grande mémoire qui me permettait de stocker beaucoup d'informations. Je ne relisais que rarement mes cours, j'avais simplement besoin d'écouter le prof, et quelques fois je faisais des fiches, pour noter les dates importants. Je m'assis à côté de lui, et ouvris mon sac pour en sortir le manuel d'Histoire de la Magie. Kalisz prit le premier livre posé sur le dessus de la pile, et lu rapidement.

« La guerres des gobelins hein ? D’accord, ça m’intéresse … - il remit le bouquin sur le tas - mais je ne veux pas lire tous ça. Raconte moi ce que tu sais là dessus. Les histoires sont faites pour ne pas être oublier, surtout les guerres… J’aime pas les histoires écrites. Elles le sont généralement par les vainqueurs et les gentilles ne gagne pas toujours… » dit-il.

Je levai les yeux au ciel.

« Je ne comptais pas te faire lire tout ça enfin ! Non, on va juste prendre quelques extraits par ci par là, afin de mieux saisir les enjeux et les raisons de ces révoltes. Et ne t'en fais pas, les passages que j'ai choisis sont en grande partie des témoignages… Ensuite, on va noter quelques dates importantes pour que tu puisses t'y référer si tu veux réviser, et je te raconterais ce que je sais déjà, on pourrait en parler sans être influencés par les avis des auteurs. On abordera cette leçon la prochaine fois en cours, mais c'est toujours bien d'avoir sa propre idée avant. Et puis, cela te rajoutera des connaissances personnelles pour l'évaluation. » lui expliquai-je en prenant le deuxième livre de la pile.

C'était un ouvrage traitant de la communauté des sorciers avant les premières révoltes de gobelins. Je procédais toujours ainsi : d'abord, se remettre dans le contexte historique pour connaître les raisons des révoltes, ensuite aborder la première révolte ( ainsi que les nom et les dates concernés ) et enfin voir les conséquences. Je voulais lui montrer une méthode de travail qui était bien plus passionnante que celle que le professeur voulait nous enseigner. Soudain, il se rapprocha de ma chaise, et plongea son regard bleuté dans le mien, tout sourires. Il reposa alors sa tête sur sa main, et alors que j'allais commencer à parler, il m'interrompis.


« Surtout, essaie de prendre ta voie la plus sexy sinon je vais finir par m’endormir. Mais ne soit pas trop douce non plus sinon ça fera l’effet d’une douce berceuse … enfin douce je ne sais pas en faite. Vas y ! »

J'inspirai, agacée mais amusée par ses remarques.

« Oh, mais avec grand plaisir Monsieur Agnodice, cela me ravie de combler vos espérances .» dis-je, sarcastique

Il ferma alors les yeux, et je fus, malgré moi, attendrie par son visage détendu, les paupières closes. Je souris en coin. J'étais quelque peu destabilisée qu'il ferme ses yeux, un noeud se forma dans mon ventre sans que je ne comprenne pourquoi. Peut être parce que c'était la première fois qu'on me prêtait autant d'attention, ou qu'on m'écoutait tout simplement. Je lui jetai un regard troublé, et reportai mon attention sur le livre. Je l'ouvris à la page 101.


« Avant d'aborder le vif su sujet, on va remonter un peu dans le temps pour mieux comprendre le contexte historique. Rappel toi, avant les années 1400, le monde magique et le monde moldu ne faisait qu'un. Les sorciers étaient reconnus, et estimés. Rien ne séparait les deux communautés, elles vivaient ensembles. Mais au fil des années, les moldus ont commencé à se méfier des sorciers, et leur peur de la magie a prit le dessus. Ce fut d'ailleurs à cause de la méfiance des moldus que Poudlard fut créé par les quatre plus grands sorciers de cette époque. Ainsi, les jeunes sorciers pouvaient disposer d'une école à eux, loin des "sans pouvoirs". C'est à partir de là que le monde sorcier a décidé de plus en plus se dissimuler aux yeux des moldus. Regarde Kalisz. Au 14ème siècle - je mis le bouquin devant lui, là où une frise avait été dessinée, représentant un grand bûcher où des sorciers étaient brûlés vifs - la grande persécution des sorciers a débuté. Les moldus, bien trop effrayés par les dons naturels de notre communauté, on décidé de punir tout ceux qui faisaient usage de la magie, ou en étaient suspectés. Les persécutions ont durés jusqu'en 1692, l'année où le Code de secret international de magie a été écrit. Alors, au fil du temps, le monde magique ne fait partit que des légendes et des contes pour les moldus.... »

J'avais raconté tout cela avec un ton passionné et enjoué, contente de partager mes connaissances avec quelqu'un. J'espérais qu'il ne trouverait pas cela ennuyeux, du moins moi non. J'adorais toute ces histoires de persécutions, de communautés séparées. C'était tellement passionnant !


« Tout cela nous amène donc aux années 1600, ou le commencement des révoltes des gobelins. Alors que le monde magique se tèrre dans le secret, notre communauté a fait subir aux gobelins d'immondes injustices. Il ne faut pas oublier que les gobelins sont très intelligents, travailleurs, et surtout fiables. Ils interviennent beaucoup dans le monde sorcier, que ce soit dans les finances, ou dans les travaux manuels où ils font des prouesses...Mais les sorciers les traitaient comme des êtres inférieurs, des subordonnés, et ils subissaient de nombreuses discriminations. C'est pour cela que leur communauté s'est révoltée, elle ne supportait plus d'être oprimée. Les plus grandes révoltes se sont déroulées au 16è et 17è siècle. Elles sont souvent décrites comme des batailles très violentes, sanglantes, et extrêmement meurtrières. Je t'épargne les détails....»

Je fermai le livre, pris le premier sur la pile, et l'ouvris à la page 85. C'était un extrait de témoignage d'un gobelin durant l'année 1912, d'ailleurs la Tête de Sanglier avait été utilisé comme quartier général à l'époque.

« Lis ça, c'est un témoignage d'un gobelin lors de la rébellion de 1912, qui s'est produite à Pré-au-lard .» lui dis-je, en lui tendant le livre.

Mais lorsqu'il le saisit, je touchai accidentellement sa main. Je retins mon souffle, comme si j'avais été frappé par un électrochoc. Je n'osai plus le regarder dans les yeux, et attendis qu'il commence à lire, mais mon esprit n'était déjà plus en 1912, il était là, dans le présent, et revivait l'instant où j'avais touché sa peau. Heureusement, je ne rougissais pas aisément, et je remerciai le ciel qu'aucune teinte de soleil couchant ne vienne se fondre sur mes joues.
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeLun 11 Juil - 10:06

Lorsque Perséphone répondit à sa provocation a propos de son sourire etdse son prénom, le jeune homme ne plus s’empêcher de faire un sourire moqueur. Elle avait l’air contente de sa réplique, mais lui aussi était fière de la sienne. Il savait très bien rire de lui. Il valait d’ailleurs rire de ses conneries que d’en pleurer. Mais pour Kalisz sa réponse à propos de son prénom était la preuve qu’il l’avait piqué. Celà lui suffit comme trophée pour prouver sa victoire et c’est pour cela qu’il ne dit rien et la suivit dans la salle aux murs recouverts de livres vieux et poussiéreux. Une fois qu’il fut installé et sa nouvelle boutade lancée, Kalisz ne pensait pas que Sephy allait relever à sa blague sur Bertie Crochu. En écoutant sa réponse :

« Bertie Crochu était un homme excentrique, mais avant tout créatif. Même si ces bonbons sont parfois vraiment dégoûtants. Il a changé les tendances. A cette époque, les sucreries restaient plutôt standard, mais après qu'il ait sortis ses fameuses dragées surprises, elles ont commencés à devenir un peu plus originales....donc ne dénigre pas son travail. ! ».

Il se mit à rigolait. Il trouvait Sephy très intelligente, il avait l’impression qu’elle savait tous. Heureusement qu’elle n’avait pas un air hautain comme certaines autres Serdaigle. On serait tenté de croire que si, et pourtant plus il apprenait à la connaître et plus il se rendait compte qu’elle n’était pas, comme tous le monde le pensée, une travailleuse acharné. Il lui sourit alors et lui répondu :

« Tu sais tu peux tous m’avouer Sephy ! Je jure que je ne répéterais à personne que tu adores les dragées surprises de ce fameux Monsieur Crochu, surtout celles qui sont à la crotte de nez ! »

Pour montrer qu’il rigolait il posa son index sur ses lèvres en signe de silence et lui fit un clin d’œil appuyait :

« Se sera notre petit secret ! »

Il rigola et reprit ses exercices de déséquilibre avec sa chaise. En regardant le plafond le temps qu’elle aille chercher les livres. Il n’était pas très gentleman sur ce coup, mais elle connaissait mieux que lui les rayons de cette partie de la bibliothèque. D’ailleurs il se demanda s’il avait seulement mit les pied une fois depuis toute sa scolarité dans ce coin là de la bibliothèque. Généralement il restait surtout du coté des livres sur les sortilèges et les enchantements, la défense contre les forces du mal et les potions. Pendant qu’elle n’était pas la il pensa beaucoup à elle. Il se remémorait tous ce qu’elle avait dit depuis cette courte période ou il c’était rejoint. Il repensa à quand elle c’était penché vers lui. Il aurait voulu ne pas avoir eu ce mouvement de recule mais il avait peur d’avoir un contacte avec elle. Et si il ressentait des choses qu’il ne devrait pas ? Sa situation ne lui permettait pas. Après tout il avait une petite amie.. Mais ces pensées du moment étaient presque toujours assaillit par sa peau blanche, ses émeraudes, son sourire malicieux. Et non par les cheveux blonds de sa petite amie… Il ne voulait faire souffrir aucune des deux. D’ailleurs pourquoi parlait il des deux. Ce n’était pas parce que lui pensait tout le temps à elle que pour elle c’était la même chose. Juste cette pensée lui enterra une épine dans le cœur. Il avala sa salive avec difficulté et soupira. Sephy en déposant ses livres l’avait sortie de ses pensées. Bien sûr, en excellent pitre il faillit se ramasser le planché mais ce réceptionna rapidement grâce à son sens de l’équilibre.

Lorsqu’il lui lança sa boutade après avoir regardé le programme sa jolie professeure leva les yeux au ciel. Il aimait quand elle faisait ça… elle était tellement radieuse. Tout respiré la vie chez elle. C’est cela qui était bizarre avec Sephy. Elle avait une peau blanche comme le lait ou plutôt le marbre. On s’attendrait qu’elle soit froide et pourtant plus il la connaissait et plus le marbre c’était transformé en lait chaud qu’on boit en hiver pour se réchauffer. Ses cheveux étaient noirs comme le plumage d’un corbeau, signe de mort et pourtant quand il dansait sur ses épaules et le long de son dos ils donnaient juste l’impression de danser pour la vie. Le noir était absence de lumière et elle ses cheveux illuminaient n’importe qui … enfin au moins lui ! Ses yeux, si étranges, si parfaits, ses sourires si charmants. C’est pour cela qu’il n’entendit presque pas ce qu’elle lui répondit, il était trop occupé à la détailler ce bout de femme qui volé ses pensées à chaque fois qu’il la regardait. Il perdit le fils de ses pensées sur elle reprit le cours de ce qu’elle disait au moment ou elle parla de :

« … noter des dates importantes pour que tu puisses t'y référer si tu veux réviser, et je te raconterais ce que je sais déjà, on pourrait en parler sans être influencés par les avis des auteurs. On abordera cette leçon la prochaine fois en cours, mais c'est toujours bien d'avoir sa propre idée avant. Et puis, cela te rajoutera des connaissances personnelles pour l'évaluation.»

Il ferma le yeux et écouta les paroles de la jeune fille :

« Avant d'aborder le vif su sujet, on va remonter un peu dans le temps pour mieux comprendre le contexte historique. Rappel toi, avant les années 1400, le monde magique et le monde moldu ne faisait qu'un. Les sorciers étaient reconnus, et estimés. Rien ne séparait les deux communautés, elles vivaient ensembles. Mais au fil des années, les moldus ont commencé à se méfier des sorciers, et leur peur de la magie a prit le dessus. Ce fut d'ailleurs à cause de la méfiance des moldus que Poudlard fut créé par les quatre plus grands sorciers de cette époque. Ainsi, les jeunes sorciers pouvaient disposer d'une école à eux, loin des "sans pouvoirs". C'est à partir de là que le monde sorcier a décidé de plus en plus se dissimuler aux yeux des moldus. Regarde Kalisz. Au 14ème siècle - je mis le bouquin devant lui, là où une frise avait été dessinée, représentant un grand bûcher où des sorciers étaient brûlés vifs - la grande persécution des sorciers a débuté. Les moldus, bien trop effrayés par les dons naturels de notre communauté, on décidé de punir tout ceux qui faisaient usage de la magie, ou en étaient suspectés. Les persécutions ont durés jusqu'en 1692, l'année où le Code de secret international de magie a été écrit. Alors, au fil du temps, le monde magique ne fait partit que des légendes et des contes pour les moldus.... »

Sa voix était parfaite, comme un chant d’oiseau en été. Il envoyait le soleil à celui qui l’écouté. Le long de son récit, un sourire satisfait était apparut sur son visage. De plus ce qu’elle disait l’intéressé beaucoup. Il connaissait cette partie de l’histoire. Pour lui cette matière devait traiter de ces choses là pas de choses futiles même si Bertie Crochu était inventif. Et puis sa famille étant tellement vieille et traçable, du moins du coté de son père, il avait des références à chaque époque. Kalisz lui répondit alors en gardant les yeux fermer :

« Je connais cette époque, la fameuse chasses aux sorcières, les fameux procès. Une de mes tantes un peu loufoque est morte brûlé par l’Eglise religieuse des moldus. Elle était persuadée qu’un sorcier ne pouvait pas se faire tuer par des moldus et que de toute façon elle ressusciterait si elle buvait une potion juste avant. Bien sûr ça n’a pas fonctionnait. Je me souviens aussi de nos cours de première années a propos de la fondation de Poudlard et puis ce satané choipeau nous le répéter assez chaque début d’année. »

En disant cela il ouvrit les yeux et ses yeux céruléens plongèrent immédiatement dans les émeraudes de la jeune Serdaigle. Il aperçut ensuite qu’elle avait posé une frise chronologique devant lui et détourna rapidement son regard du sien, troublé par cette intimité et cette ambiguïté qu’il ressentait avec elle. Il regarda devant lui et vit l’illustration. Il la commenta alors :

Les moldus on toujours eu peur de ce qui les dépassés, ils sont tellement faibles qu’ils essaient toujours d’exterminé ceux qu’ils ne peuvent pas contrôler… sa voix prit soudainement des intonations de colère … Je me souviens avoir lu des choses la dessus. Il n’y a pas que des sorciers qui sont mort, de pauvres jeunes filles ont aussi été brûlées vive par ce qu’elles avaient le malheur d’avoir un chat noir ou d’autre chose de ce genre. …

Il la regarda de nouveau avec un regard froid, bien sûr ce n’était pas par ce qu’il la regardait que son regard était devenu si noir. Mais il repensait à sa propre histoire, à ces pauvres gens qui mourrait toujours à cause de l’idiotie des autres :

« Dans notre bibliothèque familiale en Grèce il y à des écrits grecs et latin de cette époque ou certains sorciers animagis se transformaient et se faisaient adopter comme animal de compagnie par des moldus et en profitaient pour violer la jeune fille de la famille… Je te passe d’autres histoires horribles … Mais je me souviens de cette période, comment ne pas la connaître… je t’en pris continus. »

Une fois qu’il eu terminé il fut lui même surprise d’avoir dit tous ça. Il n’était généralement peu bavard en classe, pas par ce qu’il ne savait rien, mais juste peut être, il s’en rendit compte, il était trop touché par l’histoire des sorciers et plus encore de l’humanité. C’est alors qu’elle poursuivit :

« Tout cela nous amène donc aux années 1600, ou le commencement des révoltes des gobelins. Alors que le monde magique se tèrre dans le secret, notre communauté a fait subir aux gobelins d'immondes injustices. Il ne faut pas oublier que les gobelins sont très intelligents, travailleurs, et surtout fiables. Ils interviennent beaucoup dans le monde sorcier, que ce soit dans les finances, ou dans les travaux manuels où ils font des prouesses...Mais les sorciers les traitaient comme des êtres inférieurs, des subordonnés, et ils subissaient de nombreuses discriminations. C'est pour cela que leur communauté s'est révoltée, elle ne supportait plus d'être opprimée. Les plus grandes révoltes se sont déroulées au 16è et 17è siècle. Elles sont souvent décrites comme des batailles très violentes, sanglantes, et extrêmement meurtrières. Je t'épargne les détails....»

Sa dernière phrase le fit sourire. Ils s’épargnaient mutuellement les détailles. Ca avait un côté mignon et chaleureux. Mais ou était donc passé leur taquinerie ? Etait elle en stand by par ce qu’il était en cour particulier ?
Elle lui passa ensuite un livre. Alors qu’il le saisit elle toucha sa main.


« Lis ça, c'est un témoignage d'un gobelin lors de la rébellion de 1912, qui s'est produite à Pré-au-lard .»

Il laissa le mouvement un moment en suspension. La main de la Serdaigle avait touché la sienne lorsqu’il avait prit le livre avec elle. Sephy avait la main chaude. Il fut tentait et bouger un peu ses doigts sur sa peau pour savoir si elle était aussi douce qu’il paraissait à l’œil nu. Kalisz essaya d’attraper son regard mais elle avait déjà détourné les yeux. Il se reprit alors. Pourquoi aurait il voulu qu’elle le regarde ? Pourquoi aurait il voulu gardé le contacte avec sa peau. N’était il pas en couple après tous ? En pensant à tous cela il se rendit compte que son cœur c’était accéléré ce qui était assez rare chez lui puisqu’il était un grand sportif. Normalement au repos son pouls ne dépassé que rarement les cinquante six battement par minutes. Avec un certain regret il rompit le contacte entre leurs deux mains et commença à lire silencieusement le témoignage. Il était assez long et Kalisz prit son temps. Un silence de plomb était tombé. Au bout de bien des minutes il redressa son nez du livre et regarda dans la direction de Sephy. Elle semblait perdue dans ses pensées. Elle semblait ne pas avoir remarqué non plus sa tête qui c’était redressé ce qui signifiait qu’il avait fini. Il avait lu le témoigna sans réellement le lire. Il avait repensait à la chaleur de sa main entre chaque point et chaque majuscule. Plus il passé du temps avec elle et plus il était troublé. Ses pensées pour autres choses qu’elles ne semblaient plus n’exister. Il se demandait comment il allait faire pour continuais les leçons en sa compagnie. Cela devenait trop étrange. Il ressentait trop de chose pour elle alors qu’il ne devrait pas … Et puis elle …

*Je ne sais jamais à quoi elle pense ? Elle qu’est ce qu’elle pense de moi ? Peut être que je ne suis même pas à son goût, et qu’elle fait ça par obligation pour le cours… D’ailleurs pourquoi je pense à ça moi ! Je devrais même pas me poser la question, t’en mieux si je ne suis pas à son gout non ? J’ai une petite amie moi, ce n’est pas grave … je suis bien avec ses cheveux blond qui fait pensée au champ de blé, mais j'aime être avec Sephy*

Il était vraiment perdue, et le temps prit à Kalisz pour réfléchir suffit à Sephy pour remarquer qu’il avait finit et qu’il la regardait avec un regard étrange. Il essaya alors de se rattraper en lui faisant un sourire et en commentant ce qu’il avait dit :

« Ce gobelin a été fait prisonnier et torturé par des Doloris pour qu’ils disent où était le QG de la résistance gobelin. Il a survécu puisqu’il à témoigné mais n’est il pas devenue fou ? Bref c’était intéressent mais j’aimerais savoir s’il y à un témoignage de sorcier pour voir s’ils avouent avoir torturé des gobelins… »

Kalisz attrapa un livre dans le tas et regarda la table des matières.

« Bingo et du premier coup ! »

Il se ouvrit à la page indiquée : la page 21. Cette fois il lu rapidement le témoignage du sorcier. Il disait avoir était torturé lui aussi par les gobelins afin de leur faire payer pour leur race. Kalisz trouvait ça classique. Tout le monde torture les gens venant du camps adversaire sous prétexte que l’autre a commençait avant. Les Gobelins n’étaient pas si différents des sorciers et des moldus, des qu’ils se sentaient menacé et faisait tout pour rester en vie. Il soupira, l’histoire était jonchée de débris. Jonchée de sang, de mort et de torture. Il se rendit compte que c’était quand même cette histoire qu’il aimait. C’était les guerres qui à ses yeux avaient le plus de valeurs dans un livre d’histoire alors que Sephy elle … Il releva son visage vers elle…

*Elle … elle est complète *

Elle le regardait et attendait son ressentit. Une mèche de cheveux était venue rencontrer la blancheur de sa peau. Le contraste était saisissant et stupéfiant mais cette mèche lui cachait la couleur d’un de ses yeux. Sans y réfléchir il approcha sa main de son visage et glissa doucement sa mèche de cheveux derrière son oreille. C’est quand il avait fini d’exécuter son geste qu’il se rendit compte de ce qu’il avait fait. En frôlant sa joue il avait perdu son esprit, il s’était laissé conduit par ses émotions et ses envies. Afin de se rattraper il imita un sourire rieur, qui était en faite beaucoup plus tendre que les précédents et dit :

« Ne cache pas tes yeux ainsi, comment je vais savoir si tu vas te moquer de moi après, ou te mettre en colère, ou être exaspéré en les levant vers le ciel. Et puis il est pas si mal ce visage, faut un peu plus le montrer »

Il rigola et se leva d’un coup. Il se sentait idiot. Il ne ramassa pas ses affaires et lui expliqua son geste face à ses deux émeraudes qui l’interrogait :

« Je reviens, je vais boire de l’eau à la fontaine à l’extérieur. Il fait chaud en se moment. »

Il se dirigea alors vers la sortie. Mrs Pince le regarda de nouveau au dessus de son tas de livres et son nez crochu puis détourna son regard vers ses besognes. Effectivement il lui fallait de l’eau fraiche pour qu’il se rafraichisse les idées. Lorsqu’il arriva à la fontaine à l’extérieur il se remplit le ventre d’eau et se mouilla le visage. Il resta un moment au dessus de la fontaine, se disant qu’il fallait qu’il abrège ce cours particulier d’histoire de la magie, car moralement il se sentait coupable de ressentir de plus en plus d’envie vis à vis de Sephy alors qu’il avait une petite-amie. Une fois qu’il se fixa cet objectif et se sentit près à retourner à la bibliothèque et lui dire qu’il y aille… Il ne savait pas pourquoi mais si cela continuait il ne pourrait plus s’arrêter de penser à elle. Kalisz retourna alors jusqu’à la porte de la bibliothèque et l’ouvrit. Il traversa d’un pas assuré la salle devant Mrs Pince sans même lui adresser un regard. Lorsqu’il arriva Sephy était penché sur un livre. En entendant ses pas elle releva son visage et là … toute les convictions qu’il s’était fixé, s’envolèrent. Il était charmé, ensorcelé même. Tous en elle respirait la magie, la vie, la beauté, la noblesse, la grâce… Il voulait rester jusqu’à la fin du cours, avec elle, en sa compagnie, entendre sa voix, la frôler encore peut être. Car c’est tous ce qu’il devait se passer entre eux … Il n’avait pas le droit d’aller plus loin que cela. D’un il n’était même pas sur qu’elle le veuille vraiment. Penser à cela lui enfonça de nouveau profondément une épine dans le cœur. Son ventre se sera. De deux il n’était pas libre, et aller plus loin le conduirait vers le mensonge et la tromperie. Et il n’en avait pas l’envie.

Kalisz retourna s’asseoir sur la chaise à coté de Sephy. Son parfum détruisit encore plus ses convictions, il était cerné. Il se pencha alors vers elle et vers le livre qui était devant elle. S’il se rapproché encore il aurait eu l’impression de pouvoir entendre la moindre de ses respirations. Il aurait aimé mais se retint. C’est alors qu’il lui demanda doucement comme dans un murmure toute en refermant se yeux et en posant de nouveau sa tête sur sa main :

« Tu peux continuais de me raconter la Guerre des Gobelins, je n’ai plus envie de lire. Et puis au final tu es une bonne conteuse. Peut être devrait tu baisser juste un peu la voix, Mrs Pince va finir par nous chasser sinon.

Il ouvrit un œil pour voir son visage puis rigola. Bien sûr il la charrier, ils étaient trop loin pour que Mrs Pince les entendent. D’ailleurs elle entendrait surement son rire avant la jolie voix de la Serdaigle.
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeLun 1 Aoû - 18:11

Comme c'était bon de pouvoir le taquiner. Cela m'avait manqué pendant les vacances d'été. J'avais pensé à lui très souvent d'ailleurs, comme toujours en fait, ce qui me paraissait de plus en plus étrange. Mes pensées étaient toujours rivées sur lui. S'en était affolant. En me levant, j'espérais toujours pouvoir le croiser et lui parler, en déjeunant mon regard se posait irrémédiablement sur lui, en me couchant je repensais aux sourires qu'il m'avait adressé, à sa voix, à ses yeux d'un bleu parfaitement envoûtant. Etais-je devenue folle ? Folle alliée ! C'était certain ! Je n'aurais pas dû penser autant au Gryffondor, il était en couple, il avait une petite-amie qu'il devait probablement aimer. Je ressentis une drôle de sensation à cette pensée, comme si l'on enfonçait une lame dans mon cœur. Il l'aimait ou était-ce juste une aventure sans de vrais sentiments, à part une grande affection ? J'aurais préféré en tout cas que ce soit la deuxième hypothèse. Le savoir avec une autre fille déclenchait en moi d'étranges réactions. Je les avaient souvent vus ensemble. Ils riaient. Ils s'amusaient et on voyait bien qu'ils s'appréciaient plus que de raison. Je ne devrais pas éprouver ça, mais j'étais un peu...jalouse ? J'avais lu de nombreuses histoires de jalousie entre sœurs, ou entre personnes du sexe opposé. Mais jamais cela ne m'était arrivé. Le pire, c'est que je ne voyais pas pourquoi j'étais ainsi. Ce n'est pas comme si...comme si nous avions une relation privilégiée ou encore très proche. Nous nous entendions bien, et j'aimais passer du temps avec lui. Je me sentais bien, même si il m'arrivait d'être mal à l'aise, ayant trop peur d'être ridicule ou de paraître stupide. Chose qui ne se produisait pas souvent avec moi. Il fallait vraiment que j'arrête de penser au petit couple, et surtout à lui...

Il fit un sourire moqueur lorsque je répliquais à sa remarque. Il avait appuyé là où il fallait en m'appelant par mon prénom. Mais je savais que ce n'était que pour me taquiner, m'embêter gentiment. Ce n'était ni méchant, ni mal intentionné. Et cela me fit sourire à mon tour. Il ne répondit pas, et nous allâmes nous assoir à la section Histoire de la Magie, puisque après tout c'était pour ça que nous étions ici-même. Alors que nous nous installions, il posa son sac sur la table, et s'amusa à tester son équilibre sur une chaise. Les garçons...de véritables gamins ! Il me dit ne pas vouloir apprendre comment Bertie Crochu avait inventé ses fameux dragées, et qu'il y avait bien plus intéressant. Je répliquai donc en lui expliquant comment Bertie Crochu avait révolutionné le domaine des sucreries, en tant qu'homme inventif et excentrique.
Il rigola, et je souris.

« Tu sais tu peux tous m’avouer Sephy ! Je jure que je ne répéterais à personne que tu adores les dragées surprises de ce fameux Monsieur Crochu, surtout celles qui sont à la crotte de nez ! »

Mon sourire s'élargit. Mais bien sûr ! C'était tout à fait mon genre. Il mit alors un doigt sur ses lèvres et me fit un clin d'oeil.


« Ce sera notre petit secret ! » ajouta-t-il.

Je ris franchement cette fois-ci.


« Oui, c'est évident que je ne mange que ça ! dis-je, sarcastique. En fait, pour ton information, je préfère la réglisse et les patacitrouilles, ce qui n'est pas du tout un message caché pour que tu m'en offre à Noël... » plaisantai-je.

Je n'avais pas pour habitude de parler de moi avec les autres, ni de mes goûts, mais avec Kalisz ça venait naturellement. Je n'avais pas honte de ce que j'étais, alors que généralement lorsque je discutais avec d'autres élèves, j'évitais de dire combien j'aimais lire et me cultiver, sachant très bien qu'ils me prendraient pour une folle. J'allais ensuite chercher les livres nécessaires à l'apprentissage de cette leçon. Il ne voulait pas apprendre des choses inutiles et inintéressantes, soit ! Les révoltes des gobelins ne l'ennuierait pas, j'en étais certaine. Il faillit perdre l'équilibre lorsque je posais - délicatement ... - la pile de bouquins sur la table, et il rit lui-même de ce qui venait de se produire. Mon arrivée devait sans aucun doute l'avoir coupé dans ses songes. A quoi pensait-il ? Probablement à sa "merveilleuse petite-amie"...S'il n'avait pas été en face de moi, j'aurais grincé des dents rien qu'en pensant à elle. Des tas de questions me taraudaient. Mais je m'empêchais de les formuler clairement dans mon esprit. Je n'avais pas à m'interroger à propos de ça. Ce n'était pas mes affaires. Il fréquentait qui il voulait. Mais ô combien j'aurais aimé savoir ce que cette fille avait de si spécial à ses yeux pour qu'il en fasse sa "compagne du moment". Pourquoi en était-il tombé amoureux ?! Elle ne paraissait pas vraiment intéressante, ou peut être mon aversion envers elle m'empêchait de le reconnaître. J'aurais juste voulus...oh, mais quelle idiote ! Qu'est-ce qui pourrais me faire croire que je n'ai qu'une infime importance à ses yeux ? Il ne s'est probablement jamais posé la question me concernant, j'en étais sûr. Et pourtant, quand il prit le premier livre de la pile, il m'adressa un sourire si franc, si sincère et chaleureux que j'en eus le souffle coupé. Il avait cette manière à lui de sourire, et c'était si bon d'en être le seul témoin, car je savais qu'il me souriait à moi. Seulement à moi.

Il sembla s'inquiéter de lire tout ceci, mais je le rassurais en levant les yeux au ciel que je n'avais jamais eu l'intention de lui faire apprendre tout ça. Quelle idée ! Je lui expliquais alors que nous allions nous resituer dans le contexte historique, et ensuite véritablement aborder le vif du sujet. Je crus un instant qu'il n'écoutait pas, mais lorsque je commençai à raconter, il ferma les yeux, et je sus que j'avais toute son attention. Au fil de mon récit, je vis un sourire s'épanouir sur ses lèvres. Je faillis perdre le cours de l'histoire d'ailleurs, éblouit une fois de plus par sa beauté si chaleureuse. C'était étrange. Moi, avec ma peau d'albâtre, et mes cheveux d'ébène, je représentais la froideur, la douceur, et lui avec ses cheveux bruns, ses yeux chocolats, et sa peau légèrement halé, il était comme un soleil enfermé dans un corps de dieu grecque. Fort. Chaud. Eblouissant. Comme une lumière dans une pièce obscure, il m'envoyait toute sa force, toute son élégance et sa chaleur...

Sans ouvrir les yeux, il profita que je reprendre mes esprits pour parler.

« Je connais cette époque, la fameuse chasses aux sorcières, les fameux procès. Une de mes tantes un peu loufoque est morte brûlé par l’Eglise religieuse des moldus. Elle était persuadée qu’un sorcier ne pouvait pas se faire tuer par des moldus et que de toute façon elle ressusciterait si elle buvait une potion juste avant. Bien sûr ça n’a pas fonctionnait. Je me souviens aussi de nos cours de première années a propos de la fondation de Poudlard et puis ce satané choixpeau nous le répéter assez chaque début d’année. »

J'ouvris des yeux ronds. Sa famille devait être très ancienne, et apparemment il avait des ancêtres datant de cette époque. Quelle chance ! J'avais tant rêvé savoir si mes parents eux aussi avaient des liens avec l'Histoire. Avais-je une tante également qui avait été brûlée vive ? Un oncle qui avait combattu contre les gobelins ? Comment savoir ? Mes parents biologiques n'avaient pas voulus de moi, et l'orphelinat ne savait rien à leur sujet. Je n'avais aucun moyen de retrouver mes racines, mais après tout...peut être ne le voulais-je pas vraiment ? Kalisz ouvra alors ses paupières, et son regard se plongea immédiatement dans le mien. Je n'eus bien sûr pas l'idée de détourner les yeux, ne voulant pas être impoli ou blessante, mais je n'étais jamais à l'aise quand il me fixait ainsi. Ça m'empêchait de penser correctement. Mais notre contact visuel ne fut que de courte durée, car son attention se reporta sur la frise que j'avais placé devant lui. J'eus soudain comme l'impression qu'il était mal à l'aise. Se pourrait-il que lui aussi soit intimidé ?


« T'as famille à l'air vraiment intéressante... Tes ancêtres ont conservé beaucoup de choses sur leur histoire ? . » l'interrogeai-je.

Kalisz n'était pas vraiment un prénom commun, s'en parler d'Agnodice. Je me demandai alors de quel pays sa famille était originaire. Je voyais plusieurs possibilités, mais mes connaissances dans ce domaine étaient limitées. Un jour il faudrait quand même que je me mette à l'apprentissage des différentes langues du monde, afin d'avoir des bases dans ces différents dialectes. Observant attentivement la frise, il la commenta, m'impressionnant de plus en plus.


« Les moldus on toujours eu peur de ce qui les dépassés, ils sont tellement faibles qu’ils essaient toujours d’exterminé ceux qu’ils ne peuvent pas contrôler … Je me souviens avoir lu des choses la dessus. Il n’y a pas que des sorciers qui sont mort, de pauvres jeunes filles ont aussi été brûlées vive par ce qu’elles avaient le malheur d’avoir un chat noir ou d’autre chose de ce genre. …. »

J'acquiesçai. Il disait vrai, et j'étais surprise de voir qu'il connaissait bien plus de choses que ce que je croyais au départ. Je n'en fus que plus envoûtée par ses paroles. Sans m'en rendre compte, mes yeux s'étaient posés sur ses lèvres tout du long où il avait parlé, et j'avais bu ses mots, captivée. Que m'arrivait-il donc ? Je n'avais jamais ressenti ça pour personne, pas même pour Jason lorsque nous étions sortis ensemble. Il fallait bien dire que je n'avais pas grand-chose en point de comparaison, mais j'avouais que jamais, ô grand jamais personne n'avait eu cet effet sur moi. M'avait-il ensorcelé ?

« Et bien, je ne savais pas que tu avais autant de connaissances sur le sujet, dis-je un peu gênée de lui avoir répété des choses qu'il savait déjà, mais véritablement impressionnée par son discernement. Il n'empêche que tu as tout à fait raison, de tous temps les Hommes ont opprimé des races ou des groupes de personnes car il était dans l'incompréhension totale de leurs traditions ou de leur religion. Ce qu'on ne comprend pas nous fait peur, et la peur mène à faire des choix pas toujours recommandables. Et puis, le fait que les sorciers ont été persécutés par les moldus, a eu comme conséquence de déclencher la rancœur et la colère du monde sorcier, qui n'a rien trouvé de mieux que d'opprimer à son tour. . Une sorte de reprise de pouvoir, pour affirmer leur domination sûrement. Enfin, c'est mon avis. »

J'avais remarqué son brutal changement d'attitude. Le sujet devait sans doute le toucher, ce qui piqua ma curiosité. Ses ancêtres avaient-ils subit des persécutions eux aussi ? En tout cas, son regard avait changé, il était plus dur, plus froid, et il avait l'air torturé au fond de lui, comme touché en plein coeur par le sujet.


« Dans notre bibliothèque familiale en Grèce il y à des écrits grecs et latin de cette époque ou certains sorciers animagis se transformaient et se faisaient adopter comme animal de compagnie par des moldus et en profitaient pour violer la jeune fille de la famille… Je te passe d’autres histoires horribles … Mais je me souviens de cette période, comment ne pas la connaître… je t’en pris continus. »

Je l'écoutai attentivement, mes yeux fixés sur lui, et je buvais ses paroles. Il était bien plus cultivé qu'il ne voulait bien le laisser croire. Je n'étais pas habituée à le voir ainsi parler, et je n'en fus que plus heureuse. Je lui adressai un sourire ravit, lui montrant que j'étais impressionnée.

« Tu devrais parler plus en cours tu sais, cela montrerait au professeur que tu suis son cours et que en plus tu comprends. Il te lâchera peut être avec ces cours particuliers s'il voit que tu fais vraiment des efforts et qu'il y a un certain progrès. Pas que je n'aime pas t'aider, non, au contraire, j'en suis ravie, mais j'imagine que ce n'est pas vraiment amusant pour toi...après tout, tu n'as pas choisis. . »

C'est vrai, il y avait été contraint. Ce n'était pas comme si il avait formulé le souhait de s'améliorer en Histoire de la Magie, et que le prof lui avait permis de prendre des cours particuliers. Non. Là, il était forcé. Pas de choix possible. En gros, il était coincé là avec moi. Je serrai les dents discrètement. Pas étonnant qu'il essai de faire de l'humour, c'est pour rendre cette "entrevue" moins ennuyeuse. Il ne devait sans doute ne prendre aucun plaisir à être avec moi dans cette bibliothèque...je me sentis mal à cette pensée. Moi, j’étais bien, dans mon élément, et sa compagnie était véritablement une bénédiction mais lui...qu'en pensait-il ? Comptait-il les minutes ? Les secondes, qui le rapprochaient un peu plus de la délivrance ? Il n'empêche qu'il m'avait dit au passage que sa famille venait de Grèce. Ainsi, il avait des origines grecques. Cela expliquait quelques petites choses que j'avais pu remarquer durant ces dernières années. Ainsi donc sa famille avait conservé des tas d'archives... Intéressant. J'aurais aimé en apprendre plus, mais je n'étais pas du genre à poser d'avantage de question sur un sujet qui semblait sensible pour lui, vu la manière dont son regard s'était obscurcit et dont sa voix était soudainement devenue grave.

Je lui tendis alors le livre, à la page où se trouvait la fresque qui représentait une sorcière mise au bûcher, devant les yeux des villageois. Mais lorsqu'il voulut prendre le bouquin je touchai accidentellement sa main. Il avait de grandes mains, chaudes et quelque peu rugueuses, ce que je ne trouvais pas déplaisant. Je détournai alors le regard, gênée. Je dus calmer les battements de mon cœur qui s'étaient soudainement affolés. Allez savoir pourquoi... En fait, je n'étais pas sûr de vouloir savoir. Oui, car même si je tenais à lui plus que de raison, il restait inaccessible, et ma peur constante de retomber amoureuse m'empêchait de laisser libre cours à mes sentiments. Je m'y étais risquée avec Jason, et quand on voyait le résultat, il était clair que ça ne donnait pas envie de recommencer. Oh, et puis, pourquoi penser à ça ?! Kalisz n'était pas intéressé, je ne lui plaisais sûrement pas. Certes, je n'étais pas d'un physique désavantageux, mais je n'étais pas une grande blonde pulpeuse qui respirait le soleil et les paillettes...Non, j'étais plutôt banale, froide et sans intérêt. . Il n'était pas libre, pas intéressé. Point final. Je ne voyais même pas pourquoi je déblatérais là-dessus.

Je le laissai lire l’extrait qui était sur le livre, tout en étant perdue dans mes pensées. Je ne remarquai même pas qu’il avait terminé, et ce ne fut qu’après un petit moment de silence que je tournai la tête vers lui, et vit que ses yeux étaient tournés vers moi. Il me regardait bizarrement, et je me mis une claque mentale en me disant qu’il devait juste me trouver étrange. Il sembla reprendre contenance en commentant l’extrait :


« Ce gobelin a été fait prisonnier et torturé par des Doloris pour qu’ils disent où était le QG de la résistance gobelin. Il a survécu puisqu’il a témoigné mais n’est-il pas devenu fou ? Bref c’était intéressent mais j’aimerais savoir s’il y a un témoignage de sorcier pour voir s’ils avouent avoir torturé des gobelins… »

J’acquiesçai.

« Il a été torturé longtemps, mais a été étonnamment résistant. Les gobelins sont peut-être plus petits que nous, mais ils sont très coriaces. Evidemment, les traitements qu’il a subit ont finis par avoir raison de lui quelques temps après…fort heureusement il a eu le temps de faire ce témoignage. »

Il prit alors un livre dans le tas posé sur la table, et tandis que je cherchais dans mes souvenirs une page qui traiterait d'un témoignage d'un sorcier à propos de cela. Mais je n'en eus pas le temps car il avait déjà trouvé...


« Bingo et du premier coup ! » dit-il, content de lui.

Il ouvrit le livre à la page 21, et alors que je posais les yeux sur les premières lignes du témoignage, je n'eus pas besoin d'en lire plus, ça me revenait peu à peu. Lorsqu'il s'exclama ainsi, fier de lui, je ne pus retenir un sourire moqueur.


" Quel talent, je suis profondément jalouse..." ralliai-je, sarcastique.

Je le regardai alors lire attentivement. Des mes yeux émeraudes, je suivis le contour de sa mâchoire, de son nez, jusqu'à arriver à ses prunelles envoûtantes, puis j'observai ses lèvres... ses lèvres fines et tentantes, juste là, à côté de moi...si proches, et pourtant si inaccessibles. Mon coeur se serra à cette pensée. Jamais je ne pourrais savoir quel goût elles avaient. Jamais.. comment une fille comme moi pouvait l'intéresser après tout ? Il n'y avait pas d'espoir possible. Il ne fallait pas que je me berce d'illusions...Mais, comme pour démentir mes paroles, et alors que je levai mes yeux vers lui, constatant qu'il avait terminé de lire, sa main vint remettre un mèche qui barrait ma vision, derrière mon oreille. Lorsque sa main entra en contact avec la peau de ma joue, je crus que mon coeur allait exploser. Il me regardait si intensément, et sous le pouvoir de son regard je n'était plus qu'une poupée de chiffon. Tremblante et perdu dans la contemplation de sa beauté masculine digne des dieux. Son toucher était tellement grisant, qu'il m'en donnait des frissons.

Enfin, il sembla se ressaisir, et ce fut ses paroles qui me désenvoutèrent.


« Ne cache pas tes yeux ainsi, comment je vais savoir si tu vas te moquer de moi après, ou te mettre en colère, ou être exaspéré en les levant vers le ciel. Et puis il est pas si mal ce visage, faut un peu plus le montrer »

J'imitai son sourire rieur, aussi peu convaincante. J'allais répliquer, mais il se leva d'un bond, comme piqué par une guèpe. Que lui arrivait-il donc ? Il avait vraiment l'air mal à l'aise, et rigola, gêné. Sûrement regrettait-il son geste...il devait s'être dit que ça me donnerait de faux espoirs. C'était probablement la dernière chose qu'il voulait...me faire croire que je l'intéressais.


« Je reviens, je vais boire de l’eau à la fontaine à l’extérieur. Il fait chaud en se moment. » dit-il rapidement, avant de sortir de la bibliothèque.

Je le regardai s'éloigner, perplexe. J'avais à peine bredouiller un "d'accord" plutôt tardif, car il avait déjà tourné les talons. Une fois seule, je me posais milles et unes questions, et de désespoir me tapai la tête contre le bois de la table.


*Quelle idiote ! Quelle cruche ! Il faut vraiment te mettre dans le crâne qu'il n'est que ton ami! Rien d'autre ! Juste un ami. Un ami qui est, de plus, en couple, et heureux de l'être. Oui mais voilà...j'étais jalouse, profondément jalouse de Ellisabelle. Qu'avait-elle de plus que moi ?*

Il fallait que je prennes de nouvelles résolutions. Rester le plus éloigner de ses mains, ou plutôt de son corps en général, et surtout ne pas m'accrocher ainsi à son regard. Question de survie mentale ! Oui, ou peut-être devrais-je mettre un terme à cette séance pour aujourd'hui ? Ce serait probablement une bonne chose, oui, car je ne pouvais plus rester assise là à me demander à quel moment il allait encore faire un geste vers moi. Celui qu'il venait d'avoir me mettait déjà sans dessus dessous, alors ... je ne pus poursuivre le cour de mes pensées, car il revint s'assoir auprès de moi, se penchant sur le livre que j'avais ouvert devant moi, mais que je ne lisais pas. Il était très proche, si proche que je sentais son souffle sur mon épaule dénudée. Il me murmura alors quelques paroles, tandis que mes résolutions vacillaient lentement...

« Tu peux continuais de me raconter la Guerre des Gobelins, je n’ai plus envie de lire. Et puis au final tu es une bonne conteuse. Peut être devrait tu baisser juste un peu la voix, Mrs Pince va finir par nous chasser sinon."

Je respirai doucement, calmant les battements irréguliers de mon coeur. Je me mordis la lèvre inférieur, et reportai mon attention sur le livre. A cet instant, j'étais incapable de prendre une décision, mais il fallait que je mettes fin au cours. A tout prix, car je n'étais pas sûr de pouvoir endurer cela plus longtemps encore. Lui, si proche, et si loin en même temps. Il était comme de l'autre côté d'un mur, un mur infranchissable pour moi...Je me tournai brusquement vers lui.


" Kal'...je crois que...que ce n'est pas une bonne idée !" dis-je en buttant sur les mots.

En vérité, je réfléchissai à toute vitesse à une excuse pour qu'il s'en aille ou que moi je puisse partir, ou même qu'il n'est plus envie de me voir - ce qui me tordait le coeur - et qui semblait la meilleure solution. Devant son regard perplexe, je poursuivis, parlant vite et faisant des gestes désordonnés en même temps.

"Oui...je...je ne crois pas que ça puisse fonctionner. Les cours, tout ça...Après tout, je n'ai rien à t'apprendre...tu...tu sembles...non, tu es...un garçon très cultivé, alors à part te faire une liste de livres à lire, je ne peux pas t'aider...je suis désolé...mais...c'est pas...c'est un peu...précipité..Je n'aurais pas du dire oui au professeur si vite ! "

Pauvre fille...quelle idiote ! Face à une interro, je n'avais pas la moindre peur, mais face à lui, c'était la panique la plus totale. Et ça se voyait comme le nez en plein milieu de la figure ! Ne sachant plus où j'en étais, je me levai d'un bond, tout comme il avait pu le faire précédemment, et passai une main dans mes cheveux, éloignant les mèches brunes qui s'étaient glissées sur mon front en désordre. Il fallait que je m'en aille...oui, tout de suite, avant qu'il ne me traite de folle ou qu'il se mette à rire tellement la situation était stupide..
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Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Empty
MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeMer 10 Aoû - 16:15

Lorsque Kalisz fit un blague sur les dragées en relation avec les goûts Séphy celle-ci lui répondit alors :

« Oui, c'est évident que je ne mange que ça ! dis-je, sarcastique. En fait, pour ton information, je préfère la réglisse et les patacitrouilles, ce qui n'est pas du tout un message caché pour que tu m'en offres à Noël... »

Kalisz rigola. Lui offrir des friandises pour Noël ? Pourquoi pas après tout ? Elle l’aurait surement mérité si elle arrivait à le supporter en cour particulier jusque là. Et puis on offre toujours des cadeaux à Noël aux personnes que l’on apprécie beaucoup et plus ça allé et plus Kal’ se disait qu’il appréciait Sephy. Peut être même plus et cela lui faisait vraiment, vraiment peur. Mais il chassa cette pensée de sa tête, elle était furtive pour le moment. Il lui répondit finalement en disant sur un ton ironique et malicieux :

« Tu peux aussi m’avouer que tu voudrais avoir des cadeaux. Tu sais une patacitrouille ne va pas me ruiner. J’en prends note du coup »

Il se rendit alors compte que c’était la première chose qu’il savait personnellement de Sephy. Que savait-il d’elle finalement. Il savait certes qu’elle avait le même âge que lui, qu’elle était à Serdaigle, qu’elle était très brillante et très belle. Est-ce qu’elle aimait le Quidditch ? Qu’elle était sa couleur préférait ? Aimait elle la musique ? Jouait elle de quelque chose ? Rien, il ne savait rien de ses goûts ou de ses hobbies. Il se promit de lui poser plus de question à ce sujet. Mais ils n’étaient pas là pour ça aujourd’hui. Peut être qu’après le cour ils pourraient déjeuner ensemble... Il aurait beaucoup aimé, car il aurait passé plus de temps avec elle.

Le cours avança et après une réflexion de Kalisz sur la chasse aux sorcières il vit que Sephy le regardait bizarrement alors qu’il ouvrait ses yeux. Elle avait l’air surprise. Il se demanda s’il avait dit quelque chose de faux, quelque chose d’erronée sur cette période. Il plongea alors ses yeux encore plus en elle pour essayer de voir se qu’elle pensée. Mais il ne parvenait pas ou en tout cas il percevait plusieurs choses. Il la sentait penseuse à propos de ce qu’il avait dit mais aussi mal à l’aise. La dernière hypothèse lui sembla totalement saugrenue. Pourquoi aurait elle était mal alaise ? Lui aussi se sentit mal alaise surtout qu’il pensée à sa beauté, à son odeur, au bien qu’elle lui faisait en se tenant la non loin de lui. Sa beauté le frappait à chaque fois un peu plus, comme s’il la découvrait à chaque fois. La voix de la douce Serdaigle le sortie de ses pensées :


« T'as famille à l'air vraiment intéressante... Tes ancêtres ont conservé beaucoup de choses sur leur histoire ? »

Kalisz comprit alors que Sephy était intéressée par toutes sortes d’histoires. Les plus anciennes, les plus saugrenus. Elle respirait la connaissance et la soif d’en avoir encore plus. Kalisz trouva ça noble. Il aurait aimé être aussi passionné par quelques choses comme cela. Enfin si il avait quelque chose qui le passionnait. Lui il aimait le sport, pas comme n’importe qu’elle garçon non. Il se sentait en harmonie quand il était sur un balais ou qu’il courrait. Comme si sont corps entier ne vivait que pour ces instant. Quelque chose arrivait après le sport et qui se marier difficilement. La guitare. Il aimait en jouer même s’il n’en jouait pas autant qu’il le voudrait.
Afin de répondre à la soif de savoir de Sephy il lui répondit :


« Oui ma famille, du moins du côté paternelle à garder tous se qui les concerne et même plus à vrai dire. Ils ont ouvert une bibliothèque sur le mon Olympe qu’ils mettent à disposition du monde magique. Ils n’y ont pas mit tous les ouvrages qu’ils possèdent mais une bonne partie. Le reste ils les gardent jalousement dans le manoir familial. Moi je n’ai jamais lu ce qui si trouve, mais à voir ma sœur qui les à lu, ils semblent parfois tout aussi tordu qu’elle … »

Kalisz se perdit dans ses pensées sur sa sœur. Il se demanda comment ils avaient pu en arriver là. Eux deux qui avait tellement de chose en commun plus petit. Eux qui étaient collés l’un à l’autre. Poudlard l’avait changé. Non, Serpentard l’avait changé. A croire qu’il régné une malédictions sur les familles séparé par les Maison de Gryffondor et de Serpentard. Il finit par dire :

« Tu peux te rendre à la Bibliothèque si un jour l'envie t'en prend. Elle est même ouverte aux sorciers non “noble” comme le dit ma “famille”. Bref … »

Kalisz poursuivit alors sur sa réflexion sur le passage qu’il venait de lire. Il trouvait plus intéressent de s’attarder sur cette histoire de gobelins que sur les faits et gestes de sa famille de sang pur. Pas les anciens mais la présente, ceux qui vivaient encore de nos jours. Il vit alors que Perséphone était d’accord avec ce qu’il disait à propos de la peur des moldus par rapport à ce qui les dépassait elle rajouta même :

« Et bien, je ne savais pas que tu avais autant de connaissances sur le sujet, dis-je un peu gênée de lui avoir répété des choses qu'il savait déjà, mais véritablement impressionnée par son discernement. Il n'empêche que tu as tout à fait raison, de tous temps les Hommes ont opprimé des races ou des groupes de personnes car il était dans l'incompréhension totale de leurs traditions ou de leur religion. Ce qu'on ne comprend pas nous fait peur, et la peur mène à faire des choix pas toujours recommandables. Et puis, le fait que les sorciers ont été persécutés par les moldus, a eu comme conséquence de déclencher la rancœur et la colère du monde sorcier, qui n'a rien trouvé de mieux que d'opprimer à son tour. . Une sorte de reprise de pouvoir, pour affirmer leur domination sûrement. Enfin, c'est mon avis. »

Ce qu’elle disait lui fit remonter des souvenirs qu’il avait vu dans la pensine de la famille à propos de la Seconde Guerre mondiale. Il revit le noir et le chaos qu’avait vécu sa grand-mère alors qu’elle se rendait à Auschwitch dans ce train à bétail pour mourir. Kalisz sera du point. Sont âme s’agita, elle était tourmentée. La colère commença à monter mais heureusement il put se contenir devant la Préfète des Serdaigles et il continua de parler de sa famille “pure” pour détourner ses pensées de la souffrance familiale maternelle. Et puis finalement elle luit fit un compliment à propos de ses connaissances qui le fit rougir :

« Tu devrais parler plus en cours tu sais, cela montrerait au professeur que tu suis son cours et que en plus tu comprends. Il te lâchera peut être avec ces cours particuliers s'il voit que tu fais vraiment des efforts et qu'il y a un certain progrès. Pas que je n'aime pas t'aider, non, au contraire, j'en suis ravie, mais j'imagine que ce n'est pas vraiment amusant pour toi...après tout, tu n'as pas choisis. . »

Une fois les rougeurs partie il rigola en entendant la fin qui lui fit plus que plaisir. Il se sentit heureux d’entendre qu’elle aimait l’aider, qu’elle en était ravie. Il s’empressa de répondre quand elle insinua que ce ne devait pas être le cas pour lui.

« Je n’aime pas parler en cour, à par pour dire des pitreries, tu aurais dut le remarquer depuis le temps non ? il lui fit un sourire en passant une main dans ses cheveux pour les enlevé de ses yeux et poursuivit … Et puis j’aime bien moi aussi que tu m’aides. Qui t’as dis que ce n’était pas amusant ? Est ce que je n’ai pas l’air de m’amuser ? »

Kalisz recommença alors à se balancer en équilibre sur sa chaise et fit mine qu’il allait tomber.

« Tu vois je m’amuse autant ici que dans le parc, sauf que ici en plus j’apprends des choses et je suis en charmante compagnie … Poursuivons. »

Kalisz prit alors le livre et lu le passage que Sephy lui indiqua comme un témoignage de sorcier qui avait connu la guerre des gobelins. Il commenta alors le passage que lui avait donné Sephy et celle ci renchérit :

« Il a été torturé longtemps, mais a été étonnamment résistant. Les gobelins sont peut-être plus petits que nous, mais ils sont très coriaces. Evidemment, les traitements qu’il a subit ont finis par avoir raison de lui quelques temps après…fort heureusement il a eu le temps de faire ce témoignage. »

Kalisz ne répondit pas à ce qu’elle avait dit. Cela lui suffisait. Inutile de s’attarder sur le sujet. Surtout qu’il était sensible. Il valait mieux trouvait un autre témoignage intéressent, ce qu’il entreprit de faire. Par un coup de chance extraordinaire il tomba sur le bon livre et trouva rapidement la page. Sephy lui avoua alors être jalouse. Le rouge et or rigola, et lui fit un clin d’œil avant de se replonger dans sa lecture. Il sentit alors la jeune fille se pencher un moment sur son épaule pour regarder mais ne s’y attarda pas, comme si elle avait déjà tout vu. Ceci n’étonna pas le Gryffondor. Après tout Perséphone faisait partie des érudits ceux qui avait la réputation d’être des rats de bibliothèque. Il lui paraissait donc normale, qu’elle sache de quoi ce livre traitait surtout qu’il parlait de l’Histoire de la Magie, le cour ou elle buvait chaque parole du professeur. Elle devait d’ailleurs être l’une des seules à être aussi attentive dans ce cours.

Après sa lecture il ne put s’empêcher de la touché. Il l’attirait trop. Son esprit était ailleurs, son corps réagissait tout seul, sous l’emprise de ses envies les plus enfouis. Mais la conscience n’est jamais bien loin est c’est pour cela qu’il prétexta aller boire de l’eau. Ce qui fut une bonne idée car il put remettre ses idées en place … du moins pendant au moins quelques minutes, car une fois de retour il ne pouvait toujours pas s’empêcher de se rapprocher de plus en plus d’elle. A son retour il se mit encore plus proche d’elle et murmura pour ne pas briser cette instant silencieux. Du moins silencieux en surface car à l’intérieur tout était en ébullition. Les sens de rouge et or étaient sous l’emprise d’une fièvre nouvelle. Ils sentaient son sang bouillir, son cœur battre vite. Mais tous cela était agréable. Son nez brûlé de sentir son odeur si exquise, comme s’il renifler un mets interdit. D’ailleurs c'est se qu’elle était : Interdite. Mais en restant comme cela, à l’écouter il ne faisait rien de mal non ? C’est alors que la voix de la bleu et argent se fit entendre de nouveau à ses oreilles. Le son était parfait, mélodique, harmonique, comme un chant céleste mais la signification de ce qui se disait était aussi acide qu'un citron qui venait d’être posé sur une plaie béante.


« Kal'...je crois que...que ce n'est pas une bonne idée !" dis-je en buttant sur les mots. »

Elle marqua alors une pose, Kalisz la regarda avec des yeux tout rond. Il était surpris de ce soudain revirement de situation. Il n’y avait pas un instant ils rigolaient et passaient des bons moments en apprenant non ? Enfin en tout cas lui passé un bon moment. Cela n’était donc pas son cas ? … La Serdaigle comme pour l’empêcher de penser plus continua de manière désordonnée. Elle n’avait plus cette voix assurée et douce qui lui allé si bien. Elle semblait désordonnée dans ses gestes mais aussi dans ses paroles. A croire que ceci était la manière qu’elle avait de lui dire quelque chose de caché. Peut être elle même, son âme, ses pensées étaient tout aussi décousus.

« Oui...je...je ne crois pas que ça puisse fonctionner. Les cours, tout ça...Après tout, je n'ai rien à t'apprendre...tu...tu sembles...non, tu es...un garçon très cultivé, alors à part te faire une liste de livres à lire, je ne peux pas t'aider...je suis désolé...mais...c'est pas...c'est un peu...précipité. Je n'aurais pas du dire oui au professeur si vite ! »

Kalisz resta surprit devant ce que la jolie Serdaigle venait de lui dire. Il se sentit tout à coup comme poignardé en plein cœur. Il sentit la tristesse frapper son être son cœur, son âme et son corps. Il détourna alors soudainement son regard de la beauté froide de Perséphone. Son regard se tourna vers ce qu’il avait à l’intérieur de lui-même. Elle lui avait fait un compliment, lui disant qu’il était cultivé. Cela lui avait fait plaisir, mais il n’avait aucune envie de se séparer d’elle aussi tôt aujourd’hui. Ce qui le déstabilisa également c’est le fait qu’elle ne soit pas assuré dans se qu’elle disait. Son ton disait qu’elle voulait rester et ses paroles tout le contraire. Kalisz ne dit rien pendant un moment et puis finalement, il se leva sans rajouter plus d’un mot et haussa les épaules. Il ne regarda même pas dans la direction de la Serdaigle et attrapa son sac en lançant :

« Et bien… Merci, et à plus tard alors… »

Kalisz s’en alla. Il traversa la bibliothèque. Mrs Pince le regarda au dessus de son tas de livres mais il ne lui sourit pas juste pour l’ennuyer. Il arriva alors à la porte et posa sa main sur la poignet et resta figé. Peut être qu’il avait fait quelque chose finalement. Et si elle ne voulait plus lui donner de cour car elle le trouvait désagréable, s’il l’ennuyait. Il s’en voulut et se trouva idiot d’être partie sans rien dire. Kalisz de nature colérique sentit le volcan gronder en lui. Il s’en voulait autant à Perséphone qu'à lui-même. Mais pourquoi est ce qu’il lui en voulait au faite ? Elle avait le droit de ne plus vouloir lui donner de cours. Et puis elle n’avait pas dit qu’il était un mauvais élève, une cause perdue dont elle ne pouvait rien tirer. Elle avait même dit tout le contraire. Qu’est ce qui le mettait alors autant en colère ?

Kalisz lâcha la poignet de la porte et se redirigea droit vers les rayons et la table qu’il occupait jusqu’à il y avait quelques minutes. Lorsqu’il arriva la table était vide de monde mais le sac de la Serdaigle était encore présent. Kalisz posa le sien à côté et partit à sa recherche. Elle était surement partie remettre les livres en place. Après deux rayons il la trouva enfin. Elle se hisser sur la pointe des pieds pour ranger un ouvrage. Son visage était fermé, ses traits aussi durs que la glace. Mais cela n’enlevait rien à sa beauté. Il avança vers elle s’en bruit. Elle semblait quelque peut ennuyé et n’arrivait pas à atteindre la ranger juste en haut. Une fois que Kalisz fut arrivé à sa hauteur il se plaça derrière elle et tandis la main droite vers se qu’elle tenait. Il remonta le long de son bras avec le bout de ses doigts jusqu’à arriver à sa main qu’il caressa jusqu’au livre. Il le saisit alors et le rangea à sa place puisqu’il était plus grand qu’elle. Il était très proche d’elle et son torse touchait l’arrière de son dos. Même une fois le livre posé il ne put s’empêcher de rester quelques secondes de plus collait à elle comme ça. Les secondes se multiplièrent. Il sentait de la chaleur se dégager de son dos. Ce qui l’éblouie. Elle semblait si froide, ses cheveux si noire, sa peau si blanche et pourtant elle respirait elle aussi autant le soleil que Belle… Juste que, voilà … c’était différent. Cette chaleur n’était dévoilait qu’à ce qui avait la chance de se trouver aussi proche d’elle. Et à cette instant il en faisait partie. Il se sentit alors privilégier, et son cœur se mit à battre plus fort dans sa poitrine accolait au dos de la jeune fille. Il espérait juste qu’elle ne le sente pas et en même temps il voulait qu’elle sente ce que le contacte de son corps produisait dans le sien. Il respira son odeur, son parfum si enivrant qu’il sentit sa tête tournée et il perdit ses moyens. Il posa sa main gauche sur son épaule et la fit glisser jusqu’à son poignet qu’il saisit. Son odeur lui rappelait ses jeux dans la forêt avec son frère et sa sœur. Un lieu sombre et humide, qui sentait bon la nature, le bois de pin. Son esprit était totalement ensorcelé par les sensations qu’il ressentait à cette instant précis. Il eut une envie si inavouable qu’il ne put même pas se lui dire à lui même. Il voulait la serre, contre lui, comme il le faisait avec sa petite amie. La serré fort, fort jusqu’à perdre connaissance car son odeur semblait le droguer, le rendre groggy.


Il murmura alors :

« Je suis désolé, d’être partie comme ça. Je suis … con parfois, même vraiment idiot et colérique… J’aime pas trop qu’on … enfin bref. Excuse moi. »

Parler, entendre sa propre voix, le fit revenir à lui. Il se rendit compte qu’il était trop proche d’elle, trop proche et avec trop d’idée qu’il ne pouvait pas se permettre d’avoir. Il lâcha alors doucement son poignet. Il ne voulait pas non plus lui faire sentir quelque chose de négatif. Il fit alors deux pas en arrière. Essayant de retrouvait de l’air sans son odeur si exquise. Il se dit que peut être s’il ne la sentait pas il n’aurait plus envie d’enfoncé son visage dans ses cheveux d’ébènes, qu’il n’aurait plus envie de la toucher avec ses mains de poursuiveur si maladroite pour les choses délicates. Des choses comme ses cheveux aussi doux que la soie. Son cœur battait toujours très fort, il sentait le sang battre dans ses tempes. Finalement elle se retourna alors. Son visage le fit sourire et l’attendrit. Il se sentit encore plus idiot à l’idée qu’il s’était laissé gagner par ses légendaires colères. Bizarrement il se sentit encore plus attirait comme si sa crise de colère avait réveillé des émotions bien plus profonde. Il se mordit la lèvre et recula un peu plus en lui disant :

« Si tu ne m’enseigne plus rien aujourd’hui… on peut profiter du parc. Ca te dit ? »

Il ne savait pas pourquoi il disait ça. Sa bonne conscience lui disait de partir et de la laisser. De ne plus la voir, qu’elle l’ensorcelé trop. Que trop de chose était bouleversé pour qu’il puisse agir moralement, correctement. Mais ce que sont cœur, près de l’infarctus, essayait de lui faire voir le troublait trop. Il voulait savoir jusqu'où ça irait. Il voulait savoir à qu’elle point elle avait de l’emprise sur lui. Il remarqua alors qu’il restait un livre dans sa main et lâcha avec un sourire malicieux :

« Bien sûr on range les livres et on ennui Mrs Pince avant. »

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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? (Perséphone) Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 13:15

Je ne m’étais pas rendu compte que je lui avais ainsi donné une information sur mes goûts. Je ne sais pas pourquoi cela me parût étrange. Nos rapports avaient toujours été superficiels, dans le sens où je n’avais jamais creusé sous la surface. Nous nous étions contentés de nous apprécier, et de nous taquiner, mais à présent les choses semblaient prendre une toute nouvelle envergure. Je me rendis compte alors que je n’avais jamais pensé à ce qu’il pouvait aimer. Je le savais dingue de sport, c’était évident, il était dans l’équipe de Quidditch, il faisait souvent des joggings – ce que j’avais pu observer chez lui maintes fois – mais j’ignorais toutes ces petites choses qui faisaient qu’il était lui. Ses goûts, ses habitudes. Même si j’en connaissais quelques un, ce n’était rien. Trop peu selon moi.

« Tu peux aussi m’avouer que tu voudrais avoir des cadeaux. Tu sais une patacitrouille ne va pas me ruiner. J’en prends note du coup »

Je ris de bon cœur. Mais ne répondis pas. Je me contentais de secouer la tête en souriant. Après cette note joyeuse, nous débutâmes le cours normalement. Du moins, aussi normalement que l’on pouvait. Car il me fut ardu de rester concentrer sur mon récit tout du long alors qu’il était à mes côtés, si beau, si envoûtant. Plus le cours avançait, plus la situation se dégradait. Mais pas comme on pouvait l’imaginer. Nous nous entendions très bien, oui, trop bien, beaucoup trop… j’avais l’impression que plus le temps passait plus nous nous rapprochions de l’un de l’autre. J’en apprenais plus sur son compte. Mais surtout, j’en apprenais plus sur ce qu’il produisait en moi. Un simple regard, une parole, le moindre contact avec sa peau, et je ne contrôlais plus rien. Rien du tout. J’étais perdue, perdue dans un océan d’émotions nouvelles qui ne cessaient de tourbillonner, encore et encore.

Lorsqu’il aborda le sujet de sa famille, suite à une conversation sur les chasses aux sorcières. Ainsi donc, sa famille semblait avoir un patrimoine passionnant. Je ne pus m’empêcher de lui faire la remarque. Et lui avais demandé si sa famille avait conservé de nombreuses choses sur leur histoire.

« Oui ma famille, du moins du côté paternelle à garder tous ce qui les concernes et même plus à vrai dire. Ils ont ouvert une bibliothèque sur le mont Olympe qu’ils mettent à disposition du monde magique. Ils n’y ont pas mis tous les ouvrages qu’ils possèdent mais une bonne partie. Le reste ils les gardent jalousement dans le manoir familial. Moi je n’ai jamais lu ce qui s’y trouve, mais à voir ma sœur qui les a lu, ils semblent parfois tout aussi tordu qu’elle … »

Il semblait véritablement concerné par l’histoire de ses ancêtres, comme si cela le touchait également, et qu’il l’avait vécu. Se pouvait-il que pareil attachement existe ? Je n’avais jamais vu quelqu’un de si attaché à son histoire familiale. Mais je le comprenais sans vraiment le comprendre. Je l’enviais en réalité. Lui, tellement entouré par sa famille, et moi n’ayant jamais connu mes parents biologiques. Ainsi donc son côté paternel avait une histoire très intéressante, et mise à disposition à ceux qui voulaient en prendre connaissance. Geste généreux, je devais bien l’avouer. Lorsqu’il fit référence à sa sœur, cela me fit cependant réfléchir. Héra, si mes souvenirs étaient bons. Je l’avais aperçu quelques fois en cours, mais jamais je ne l’avais approché. Elle n’était pas aimée de tout le monde, et les avis divergeaient quant à sa personne. Pour moi, elle n’était que la sœur de Kalisz. Je n’avais pas d’avis sur la question, mais au premier abord elle m’avait paru bien froide et hautaine.


« Tu n’es pas curieux, toi ? Pourquoi ne pas les avoir lu ? » demandai-je, perplexe.

A sa place, j’aurais sauté sur l’occasion, mais il ne devait pas être aussi passionné de lecture que moi. Personnellement, j’étais ce que l’on pouvait qualifier de « rat de bibliothèque ». J’aimais les livres, et les traitais avec un respect non-dissimulé. L’Histoire de la Magie, les contes et les légendes, toute sortes de choses en réalité, m’intéressaient. Mais secrètement, j’étais amoureuse des histoires sur les Dieux de l’Olympe. Leurs amours impossibles, leurs trahisons et leurs quêtes. J’adorais ça.


« Tu peux te rendre à la Bibliothèque si un jour l'envie t'en prend. Elle est même ouverte aux sorciers non “noble” comme le dit ma “famille”. Bref … » dit-il alors.

Ah, oui. Les sorciers au sang « impur » comme les vieilles familles disent. Je ne savais pas que celle de Kalisz était de ceux-là. Quoique, ça n’aurait pas dû m’étonner en regardant sa sœur. Je lui fis un léger sourire de remerciement, un peu gênée qu’il me propose cela. Nous discutâmes ensuite du sujet abordé dans ce cours particulier, car oui s’en était un, même si mes pensées étaient souvent sans dessus dessous en sa présence, je me devais de tenir mon rôle de professeur particulière. Lorsque je lui dis ce que je pensais des gobelins qui avaient été opprimés au fil des siècles, son regard se fit plus sombre. J’aurais à cet instant donné n’importe quoi pour lire dans ses songes, pour entrer dans sa tête et voir ce qu’il pensait. Ce que j’aurais aimé avoir accès à ses pensées. Les entendre rien qu’une fois pour être fixée sur ce qu’il devait penser de moi. Il m’impressionna cependant avec ses connaissances personnelles. Je lui fis donc la remarque qu’il devrait parler plus en cours, afin de se faire plus entendre. Ca l’aiderait à se débarrasser de ces cours particuliers. Après tout il ne devait pas y prendre plaisir, étant obligé d’y assister. Et lorsque je lui fis un compliment, il rougit légèrement. Ce qui déclencha chez moi un large sourire. Il était tellement beau lorsqu’il rougissait. Tellement mignon, qu’on pouvait le comparer à un enfant.

« Je n’aime pas parler en cour, à part pour dire des pitreries, tu aurais dut le remarquer depuis le temps non ? il lui fit un sourire en passant une main dans ses cheveux pour les enlevé de ses yeux et poursuivit … Et puis j’aime bien moi aussi que tu m’aides. Qui t’as dit que ce n’était pas amusant ? Est-ce que je n’ai pas l’air de m’amuser ? »

Il recommença alors à se balancer sur sa chaise, en équilibre, et fit semblant qu’il allait tomber. Je faillis sursauter de peur qu’il ne tombe vraiment, mais me contentait de rire en voyant qu’il ne faisait que faire le pitre.

« Tu as raison. Tu es très doué pour faire des pitreries. Dommage qu’il n’y ait pas d’examens pour ça. Tu aurais eu tous les points. Et puis…. J’aime aussi t’aider. » ajoutai-je en essayant de ne pas rougir.

Je lui souris et plongeai mon regard dans le sien sans pouvoir m’en empêcher. Ses yeux m’envoutaient, et ce n’était que la partie émergée de l’iceberg.


« Tu vois je m’amuse autant ici que dans le parc, sauf que ici en plus j’apprends des choses et je suis en charmante compagnie … Poursuivons. » fit-il.

Un autre sourire naquit sur mes lèvres, et j’acquiesçai. Il saisit alors le livre que je lui donnai, et lu le témoignage du gobelin torturé par des sorciers qui était inscrit dans l’ouvrage. Après l’avoir commenté ensemble, le sujet s’arrêta là car Kalisz fit un geste qui me troubla totalement. Il avait remis en place une mèche de mes cheveux, derrière mon oreille, et l’espace d’un instant le temps s’était arrêté, pour ne laisser de vivant que moi et lui. Moi et lui. Seuls au monde. Quand la peau de sa main était entrée en contact avec ma joue, mon pouls s’était soudain emballé et j’avais crus que soudain nous étions revenus en été, en plein mois de juillet. J’eus très étrangement un coup de chaud, mais ce ne fut que passager car son touché ne s’attarda pas. Il parut très mal à l’aise, à cause de son geste envers moi, et s’était levé aussi vif que l’éclair de sa chaise, pour finalement prétexter aller boire. Allait-il vraiment boire ? Ou n’était-ce que pour me fuir ? Mais cela m’arrangea quelque peu, bien que je fus surprise et déboussolée lorsqu’il partit. Je pouvais à mon tour penser correctement. Il ne fallait plus que je me laisse aller ainsi. Mais avec lui tout semblait prendre des tournures ensorcelantes. Ses yeux me donnaient l’impression d’être unique, et de me perdre dans un océan de lumière. Sa peau chaude et douce me donnait envie de m’y coller, et me noyer dans ses bras si forts. Sa voix de velours, son sourire me rendait folle. A peine en usait-il que je me sentais partir. Partir loin, vers des pays étrangers, vers de grandes prairies où nous serions ensemble, allongée dans l’herbe des près. Illuminés par le soleil, ensemble. Stupide était ce rêve. Stupides étaient mes pensées. Jamais nous ne pourrions être ainsi. Jamais il ne le voudrait. Il en aimait une autre. Une rouge aux cheveux d’ors, à la peau respirant le soleil. Moi, j’étais froide et pâle. Une pierre laissé à terre pour quiconque voudrait nous comparer.

Non. Je me devais de m’éloigner de lui, même s’il m’était difficile de le faire. Lorsqu’il revint, et qu’il me surprit encore en se positionnant si près de moi que je sentais son souffle sur mon épaule, je du me raisonner et me faire violence. La seule solution pour m’empêcher de faire une bêtise en me laissant aller à mes envies, c’était de m’éloigner de lui. Hélas, je ne réussis pas à aligner correctement des mots dans une phrase intelligible. Cependant, je me fis assez comprendre. Mes gestes, mes pensées, tout était sans dessus dessous. Je n’arrivais plus à penser, mon esprit était en conflit avec ce que mon cœur désirait, et je ne savais que faire. Je devais simplement m’éloigner de lui pour pouvoir réfléchir. J’eus un pincement au cœur en le regardant comprendre petit à petit ce que je voulais. Je n’avais pas voulus lui faire du mal, mais je ne savais plus quoi penser quoi dire et quoi faire. Cette solution me semblait être la meilleure. Lorsque je vis son visage se fermer, ses traits se tendres, et ses yeux devenir moins lumineux, je compris qu’il était en colère. Il se leva, haussant les épaules comme pour signifier qu’il n’en avait rien à faire, et pris son sac avant de la jeter sur son épaule.


« Et bien… Merci, et à plus tard alors… » dit-il et sa voix me glaça le sang.

Il était si dur, si ferme, pas à l’image du Kalisz que j’avais vu jusqu’à présent. Et c’était ma faute, mais qu’aurais-je du faire ? Nous laisser nous rapprocher encore plus ? Jusqu’à quoi ? Jusqu’à ce que je me rende compte que lui n’y voit rien de significatif ? Non. Pas question. J’avais souffert une fois en tombant amoureuse de la mauvaise personne, je n’allais pas recommencer, et puis il était déjà amoureux de Elisabelle. Il n’y avait pas de place pour moi dans son cœur. Il partit sans un regard pour moi. Pas un sourire. Rien. Il s’éloigna de moi jusqu’à ce que je ne puisse plus le voir. Je me rassis et soupirai. Je passai une main sur mon front, dégageant les mèches qui s’y étaient mises. C’était une catastrophe. Un véritable cauchemar. Il n’allait plus jamais vouloir me parler, ni me voir. N’était-ce pas mieux finalement ?

J’avais du mal à m’en convaincre, et je criai intérieurement d’avoir été aussi stupide. J’avais envie de le rattraper, mais je n’en fis rien. Il était déjà trop tard. Il était partit, et en colère contre moi qui plus est. Je pris les livres, le visage fermé, l’air désemparé, et allais les remettre à leur place. Je me dirigeai jusqu’au rayon concerné, et rangeai un par un les ouvrages. Mais n’étant pas très grande, je peinai à replacer le dernier. Du bout des doigts, sur la pointe des pieds, et concentrée, je tentai d’atteindre avec le livre l’emplacement qui lui était destiné. Ce fut là que tout dérapa. Je sentis soudain une présence. Une chaleur dans mon dos, et une main se glissa le long de mon bras pour venir saisir le livre. Ses doigts avaient caressé ma main doucement, et mon cœur avait fait un bon. Ma respiration se coupa brusquement. Et je n’osais tourner la tête. C’était un rêve, ça ne pouvait pas être lui. Il replaça le livre dans sa rangée, à ma place, lui si grand qu’il pouvait atteindre très facilement le haut. Son torse collé à mon dos me donnait envie de m’y appuyer encore plus, de laisser reposer ma tête en arrière, pour être contre lui, mais le monde semblait avoir abandonné sa course folle, tandis que tous nos gestes semblaient se passer au ralentit. Je n’entendais plus rien, ou seulement les battements de mon cœur désordonnés, et sa respiration qui se répercutait tout près de mon oreille. Un long frisson me parcourra le corps, comme si j’avais subis un choc électrique. A cet instant, j’aurais tout donné pour sentir ses mains autour de moi, ses bras qui m’envelopperaient.. Et mon vœu fut presque exaucé. Sa main gauche se posa alors délicatement sur mon épaule dénudée par le débardeur bleu que je portais, et il fit glisser sa main le long de mon bras, déclenchant d’autres frissons en moi, pour finalement venir saisir doucement mon poignet. J’osais à peine respirer, de peur qu’il remarque l’effet qu’il me faisait. Un effet dévastateur, qui rendait chaque parcelle de ma peau plus bouillante que jamais. Mes pensées semblaient elles aussi en ébullition. Des pensées inavouables. Des vœux improbables. Se pouvait-il que…qu’il ressente quelque chose pour moi ? Que je l’attire, moi ? Sa façon d’agir était tellement étrange pour moi. Surprenante plutôt. Etait-ce moi qui déclenchais les battements irréguliers de son cœur ? Je sentais très bien sa respiration dans mon dos, son torse contre le mien me laissait sentir également son cœur qui battait difficilement. Etait-il aussi fiévreux que moi ?

Jamais, ô grand jamais, je n’avais ressentis cela auparavant. Mais c’était mal. Très mal. Il avait une petite-amie. Il était amoureux d’elle, et il ne devrait pas être aussi proche de moi qu’il l’était en ce moment…


« Je suis désolé, d’être partie comme ça. Je suis … con parfois, même vraiment idiot et colérique… J’aime pas trop qu’on … enfin bref. Excuse-moi. »

Je poussai un long soupire. Mais pas un soupire d’agacement, non ce n’était pas ça. Au contraire. J’étais tellement bien. J’aurais voulus rester ainsi encore longtemps. S’en m’en rendre compte, j’avais appuyé légèrement mon dos contre son torse, et ma tête était posée contre lui, beaucoup plus grand que moi. Mon esprit me jouait des tours, il m’emportait ailleurs alors que je devais rester dans le présent, et ma tête se faisait si lourde…

« Non. Ce n’est pas ta faute. Je ne voulais pas te blesser. J’ai mal trouvé mes mots… » murmurai-je les yeux à moitié clos.

Il m’avait ensorcelé. C’était clair. Où était la Sephy avec les pieds sur terre, toujours logique et radicale ? Plus là. Envolée ! J’étais toujours réaliste, mais là je ne contrôlais plus mes envies, mes gestes… Il sembla alors se reprendre en mains, et recula. Brusque changement mais nécessaire, je devais bien l’avouer. Intérieurement, je le remerciais de l’avoir fait. Mais une part de moi lui en voulais d’avoir à jamais mis fin à ce moment. Sûrement n’y en aurait-il plus d’autres. Il recula donc de deux pas en arrière, et je me retournai, la magie de l’instant envolée. Je le regardai attentivement, comme si je craignais qu’il dise quelque chose comme « On ne doit plus se revoir ». C’est ce que je voulais. Oui. Il ne fallait plus qu’on se laisse aller ainsi. Mais je ne pouvais m’y résoudre. Je ne pouvais pas me passer de sa présence. J’aimais tant être à ses côtés. Je me sentais unique près de lui.


« Si tu ne m’enseigne plus rien aujourd’hui… on peut profiter du parc. Ca te dit ? »

Je me mordis la lèvre pendant une demi-seconde, puis fis un grand sourire, pour reprendre mes esprits.


« Oui, avec plaisir. Il fait beau. Il faut profiter du soleil. » dis-je d’un ton qui se voulait détaché.

Et ce sourire…il aurait pu me rendre folle. Mais j’étais décidée à ne plus me laisser aller. Il fallait que je tienne bon. Je souris à mon tour, et me tournai vers l’étagère où la place destinée au livre était encore vide. Je le replaçais délicatement, et me tournai vers Kalisz.


« On prend nos sacs et on y va ? » fis-je.

Nous nous dirigeâmes vers la table où nous avions été auparavant, et je rangeai mes affaires dans mon sac. Je n’osais plus le regarder. Ni être trop proche de lui. J’avais l’impression qu’un silence gênant s’était installé. A quoi pensait-il donc ? Essayait-il de savoir ce que moi je pensais ? Il serait amusé de constater que moi je pensais à ce que lui pouvait penser. Je soupirai intérieurement. Mon cas était désespéré. Je mis mon sac sur mon épaule, et lorsque je fus sûr qu’il était prêt, nous nous dirigeâmes vers la sortie de la bibliothèque. Je ne savais pas à quoi m’attendre de sa part. Ferait-il semblant de rien ? Comme s’il ne s’était strictement rien passé ou au contraire continuerait-il à agir ainsi ?


« Alors, qu’allons-nous faire au parc ? Une balade sous le soleil flamboyant en chantant ou une course perdue d’avance pour moi à travers le parc ? En tout cas, ne penses même pas à m’apprendre à monter sur un balai ! » plaisantai-je, essayant de détendre l’atmosphère.



[ Suite ~ Au parc ]
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