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 Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)

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MessageSujet: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeVen 12 Aoû - 16:10

Juste de Simples Cours Particuliers ?
Partie 2

Sephy O'Conell - Kalisz Agnodice
Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Katie_mcgrath_015 Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Jared_let_015_0
musicmp3.ru
Where Is My Mind? by Yoav & Emily Browning

Dans la bibliothèque après des moments passés apprendre des choses sur la révolte des gobelins, Kalisz avait proposé à son professeur particulier d’Histoire de la Magie de prendre un peu l’air. Il fut content que cette mâtiné se termine de cette manière. Et puis les cours particulier n’avaient pas été si compliqués que ça. Cependant un petit accrochage s’était passé entre le Gryffondor et la Serdaigle. Sans qu’il ne comprenne pourquoi Sephy lui avait dit qu’il devait arrêter les cours particuliers. Au début il l’avait mal pris mais après tout si elle lui disait ne plus vouloir le faire il ne pouvait pas lui en vouloir. Il ne voulait jamais obligé qui que ce soit à faire des choses. Et puis elle lui avait dit qu’elle n’avait rien à lui apprendre. Peut être avait elle raison… il ne connaissait pas vraiment son niveau en Histoire de la Magie il savait juste que cela l’ennuyé d’étudier avec obligation quelques choses qu’il avait déjà vu. Il aimait encore moins apprendre des choses inutiles qui ne servaient pas à un sorcier moderne. Car l’histoire devait aider le sorcier à faire des choix pour ne pas reproduire erreurs du passé. Mais ça il l’avait comprit après avoir piqué et s’être enfuie comme un mal propre sans plus de compassion pour la fille qui lui avait accordé du temps. Il avait était blessé qu’elle le rejette surtout que des choses se passer en lui quand il était proche d’elle. C’était comme si tout son corps ne rêvé que d’une seule chose, la touché et sentir encore et encore son parfois jusqu’à connaître chaque parcelle de sa peau, chaque molécules de son odeur par cœur. Il c’était finalement rendu compte qu’il avait été un véritable idiot et était revenu la queue entre les jambes pour s’excuser. Et puis un instant magique c’était produit, la tout le deux l’un contre l’autre, le dos de la Serdaigle reposant sur son torse il avait sentit son cœur explosé et son sang faire le tour de ses organes à la vitesse de l’éclaire. Elle avait alors répondu à ses excuse de la manière suivante :

« Non. Ce n’est pas ta faute. Je ne voulais pas te blesser. J’ai mal trouvé mes mots… »

Ses excuses lui tirèrent un sourire. Il était heureux qu’elle accepte ses excuses, il s’en s’aurait voulu si elle avait était fâchée avec lui. Qui plus ait elle avait accepté son invitation pour allé à l’extérieur. Il acquiesça quand elle lui dit :

« Oui, avec plaisir. Il fait beau. Il faut profiter du soleil. On prend nos sacs et on y va ? »

Il se dirigea alors en sa compagnie vers la table ou il avait abandonné son sac il y avait quelque minutes. Leur petit interlude magique les avait à la fois rapproché et éloigné. Kalisz savait que s’il s’approchait plus d’elle il ne pourrait résisté à ses charmes mais en même temps il était déjà ensorcelé et il ne voulait pas la quitté maintenant, il se sentait bien en sa compagnie comme si, le soleil brillait juste au dessus de sa tête et que la forêt l’entourait alors qu’il était pourtant dans un bibliothèque sombre et poussiéreuse. Il la regarda un moment et vit qu’elle ne regardait pas dans sa direction, elle semblait fuir son regard. Elle devait être gêné de la proximité qu’il venait d’avoir. Kalisz se promit alors d’essayer de se contrôler à l’avenir afin de ne plus la troubler de cette manière. Mais en même temps juste en lui jetant un regard en coin comme à l’instant, lui donnait envie de remettre une des ses mèches de cheveux derrière son visage et frôler sa peau au passage. Le trajet jusqu’à leur table n’avait pas été très long mais Kalisz fut anormalement sage et silencieux lui qui était le plus grand bavard du monde ayant toujours une blague à sortir ou un pitrerie. La Bleu et Argent récupéra son sac et le Rouge et Or fit de même. Ils se dirigèrent alors toujours sans un bruit vers la sortie. Ils repassèrent devant Mrs Pince. Kalisz de meilleure humeur qu’il y avait un instant lui sourit ce qui eu le don d’agacer la bibliothécaire qui devait le voir passé pour la sixième fois consécutive. Elle se leva alors et aller se dirigeait vers eux mais Kalisz accéléra le pas et sortie. Il éclata de rire une fois qu’il fut arrivait dans le couloir. Sephy lui demanda alors le programme :

« Alors, qu’allons-nous faire au parc ? Une balade sous le soleil flamboyant en chantant ou une course perdue d’avance pour moi à travers le parc ? En tout cas, ne penses même pas à m’apprendre à monter sur un balai ! »

Kalisz fit alors mine de réfléchir. En faite il réfléchissait vraiment. Il lui avait proposé d’aller dans le parc mais sans activer à lui proposer. Il avait juste envie de sortir et d’être avec elle. Heureusement, qu’elle lui donna un plan car il se serait retrouvait malin à dire : tiens et si on faisait rien d’autre que te regardait avancé le soleil dans le ciel ? Même si elle avait plaisantait sur ce qu’elle avait proposé quelqu’un chose lui attira l’oreille. Le mot balai lui attira son attention. Finalement il lui fit un petit sourire malicieux et dit :

« Et bien tu viens de me donner un excellente idée. Aller, on y va ! »

Kalisz se dirigea donc vers les escaliers et commença à les cavaler il marchait plus vite que la Serdaigle, non en faite il courait plus vite qu’elle. Du coup il l’attendait à chaque palier en lui souriant et en lui sortant une connerie. En faite il ne voulait pas lui dire l’endroit ou il voulait l’emmené mais il voulait lui faire deviné. Alors il posé des questions à ce sujet. Au rez-de-chaussée il lui demanda :

« Pourquoi tu n’aimes pas voler à balai au faite ? »

Il écouta alors sa réponse sans rien dire et passa les portes du château. Un rayon de soleil frappa le visage du rouge et or. Il regarda alors Sephy, sa beauté le frappa encore plus. Comme ça au soleil on voyait que sa peau était parfaitement blanche, telle une poupée de porcelaine. La blancheur de sa peau jurée vraiment avec l’ébène de ses cheveux. Elle était vraiment d’une beauté peu commune. Comme ça face au soleil, à première vu on l’aurait vu froide mais lui avait sentit que sa peau était chaude et que le soleil aurait du être jaloux de cette astre. Finalement si elle lui avait inspiré le soleil c’est parce qu’elle était sa rivale et en même temps son tous. Car elle était l’incarnation d’une beauté lunaire. Sa peau blanche n’était pas la surface brûlante de l’astre du jour mais l’argent de celle de la lune qui que la terre apercevait grâce à luminosité de l’étoile de leur système solaire. Si elle lui avait inspiré le soleil c’est parce que toute sa beauté était dévoilé totalement grâce à la lumière. Ses deux iris couleurs de l’émeraude le regarda alors et il n’eu comme réponse qu’un sourire d’abrutit tant il avait l’impression de la redécouvrir. Il eut comme le souffle coupé et alors qu’il marché toute en l’observant il faillit se ramasser les dalles de l’allé. Kalisz se ratrapa de justesse et rit de lui même. Il regarda alors sa réaction avec impatience. Allait elle sourire aussi ? Que lui ferait son sourire en plein jour à cet instant ? Il l’avait pourtant déjà vu dans pendant la journée et à l’extérieur tout comme à l’obscurité des bougies des salles de cours ou de la bibliothèque. Mais pourquoi, aujourd’hui, maintenant il ne voyait en elle que de choses magnifiques, splendides. Tous les éléments de son corps lui faisaient penser à une pierre ou un matériaux précieux.

Kalisz détourna finalement son regard d’elle et se dit qu’il ferait certainement mieux de regardait là ou il mettait les pied. Aussi bien de manière littérale qu’imagé. Car si sont corps pouvait reprendre rapidement son équilibre ce n’était pas le cas de son esprit sur son coprs. Car s’il dérapé encore qu’adviendrait il ? Il ne voulait même pas y pensait. Il ne voulait pas blesser Sephy, et puis peut être que ça l’a gêné elle. Avait elle un garçon dans sa vie ? Cette pensée serra le ventre de Kalisz. Il serait au courant non ? Elle lui aurait dit.


*Idiot, pourquoi elle te dirait des choses sur sa vie privée, et même si elle avait un copain caché toi tu as une petite amie officielle donc arrête d’y pensé idiot de grec sinon tu vas finir comme ton grand ancêtre Zeus et Héra sera encore plus dure pour te punir !*

Bien sur il ne pensait nullement à sa sœur mais son ancêtre, femme du sorcier Zeus qui avait fini par le noyer car il était trop infidèle. Elle n’avait bien sûr pas été inquiété car l’histoire disait que c’était un Tsunami qui avait eu raison de lui dans la ville d’Olympie durant les jeux olympique. Il chassa alors sa jalousie incomprise loin de son esprit et observa au loin. On vit bientôt le stade de Quidditch. Des petits drapeaux flottés à ses sommets. Kalisz la regarda alors en coin pour voir sa réaction. Il se préparait déjà si jamais elle refusait à trouver de quoi la convaincre. Il avait déjà palier le problème du balai. Il ne savait même pas si elle en avait un. Après tous il n’avait plus de cours de vole après la 1er année. Il décida alors de lui poser la question :

« Tu as un balai au moins, car après que tu ais été mon professeur particulier d’Histoire de la Magie. Moi je vais être ton nouveau professeur particulier de Vol »
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeMar 16 Aoû - 13:45

Il avait écouté mes excuses sans broncher, et je m’étais sentie tellement bien, le dos appuyé contre son torse, sentant sa chaleur contre moi, son odeur envahir mes narines. Mes sens étaient comme envoûtés, mon esprit, ensorcelé. Je ne savais pas comment il s’y prenait pour me faire ressentir cette palette d’émotions, mais il y arrivait haut la main. Était-ce voulu ? Kalisz voyait-il en moi plus qu’une amie ? Je me résonnais en me disant que non. Il était en couple depuis un an déjà, peut-être après leur septième année fonderaient-ils une famille ensemble…ils se marieraient même tous les deux qui sait ? Mais peu importait. Ça n’était pas mes histoires. Alors…pourquoi est-ce que je sentais mon cœur se resserrer lorsque j’y pensais ? Pourquoi sentais-je un grand vide lorsque je les voyais main dans la main ? Comme si, comme si j’étais terriblement jalouse. Jalouse d’une illusion oui ! Jamais le gryffondor ne devait avoir envisagé quoique ce soit avec moi. Il aimait sa poupée aux cheveux bouclés et aux reflets dorés, si illuminés qu’ils ressemblaient au soleil lui-même. C’était dur à admettre, mais elle était belle. Bien plus belle que moi. Nous étions tellement différents en fait. C’était ce qui rendait tous mes espoirs impossibles. Il ne pouvait aimer Elisabelle, et un jour m’aimer moi. Nous étions le jour et la nuit. Kalisz ne pouvait pas m’apprécier au-delà d’une simple amitié… Elle était le soleil, et moi, la nuit, la lune. Je revins au moment présent lorsqu’il se recula, me désenvoutant par la même occasion, et l’ambiance fut alors un tantinet tendue. J’avais l’impression que le petit moment que nous avions vécus ensemble était déjà loin dans le passé, et pourtant tout frais. Trop. Il faisait comme si de rien était, mais j’avais sentis sa respiration irrégulière, ses doigts sur la peau de mon bras, de mon épaule, de ma joue. Comment pouvait-il être ainsi il y a quelques minutes, et à présent totalement hors de portée ?

Le rouge et or proposa alors de faire un tour dans le parc, et j’acceptais volontiers, disant vouloir profiter du soleil. En vérité, même si je l’avais rejeté tout à l’heure en mettant un terme à notre cours particulier, je n’avais pas envie qu’il s’en aille. C’était la pagaille dans ma tête, je n’arrivais pas à prendre de décision que j’étais capable de réaliser. La minute d’avant j’étais en train de lui dire – ou plutôt de bafouiller – que je voulais arrêter nos cours, que ce n’était pas la peine car il n’avait pas vraiment de difficultés, voulant me débarrasser de lui très vite. C’était vrai. A cet instant, j’avais voulus qu’il parte, qu’il s’éloigne de moi, que nous ne soyons plus aussi proches, car c’était comme une torture pour moi. Etre proche de lui, sans pouvoir l’être complètement. Il acquiesça simplement lorsque je voulus aller chercher nos affaires avant de partir, et nous nous dirigeâmes vers la table sur laquelle nous nous étions installés un peu plus tôt. Je pris mon sac, et lui aussi, puis nous prîmes le chemin de la sortie. Il était anormalement silencieux, et je me mordis la lèvre en pensant qu’il devait sûrement être en train de regretter de m’avoir approché ainsi tout à l’heure. Probablement qu’il priait pour que je ne me sois faites aucune mauvaise idée quant à ses intentions, sauf que voilà…c’était trop tard, et mon cœur me laissait imaginer toutes sortes d’idées stupides qui jamais, ô grand jamais ne pourraient se réaliser un jour. Et c’est ce qui faisait mal, à l’intérieur de moi, bien que je n’en laissais rien paraître. Lorsque nous passâmes devant la bibliothécaire, Kalisz lui fit un grand sourire, ce qui eut le don de l’énerver. Elle se leva alors, se dirigeant vers nous, et nous accélérâmes le pas rapidement. Une fois sortis, il éclata de rire. Je souris malgré moi. La pauvre Mrs. Pince allait croire que nous nous moquions d’elle…


« Tu sais, elle va finir par croire qu’elle te plait si tu n’arrêtes pas de passer devant son bureau… » le taquinai-je en souriant.

On aurait dit que cette petite note joyeuse avait rendu l’atmosphère plus légère, agréable. Je me sentais déjà mieux, et j’étais certaine que le sourire du gryffondor n’y était pas pour rien. Lorsqu’il souriait, j’avais l’impression de voir une multitude d’étoiles briller dans ses yeux clairs, aux reflets bleutés. Magnifique. Alors que nous nous éloignions peu à peu de la bibliothèque, marchant l’un à côté de l’autre, lui beaucoup plus grand que moi, si bien que la différence était frappante ainsi mis à côtés. Je lui demandais donc ce que nous allions faire dans le parc, et en plaisantant je lui fis comprendre qu’apprendre à monter sur un balai pour moi, c’était peine perdue. Chose dont j’aurais dû me passer, car je ne mesurais pas encore les conséquences terribles de mes paroles. Ce fut quand il me répondit, que je commençais à m’inquiéter…


« Et bien tu viens de me donner un excellente idée. Aller, on y va ! » dit-il en souriant largement.

J’ouvris la bouche pour répliquer, mais il était déjà devant moi.


« Je peux savoir ce que tu veux dire par là ? » lui lançai-je.

Il commença alors à descendre les escaliers, et étant un grand sportif, le rouge et or était donc bien plus rapide que moi. Si bien qu’il dû m’attendre à chaque pallier. Je ne me pressai pas, essayant de deviner la signification de ses derniers mots. Au fond, je le savais déjà, mais j’avais bien trop peur que ce soit la vérité pour me l’avouer. J’espérais toujours que ce ne soit pas ce que je pensais que c’était. Oh, pitié faites en sorte que ce ne soit pas ça !! Ma haine des balais remontait à loin en fait. A ma première année, alors que nous suivions un cours sur les balais qui était obligatoire. Ce sale manche en bois ne voulait pas m’obéir, bien que j’aie tout essayé, et je n’étais jamais arrivée à monter dessus. Enfin si, une fois mais j’étais aussitôt tombée par terre. Evènement succédé par les rires de mes camarades. Je n’avais déjà pas beaucoup d’amis à l’école, alors ça n’avait pas été facile de réduire à néant ma réputation de maladroite, pas douée en balais. Heureusement, ça s’était tassé avec le temps. Une chance pour moi ! Cela dit, certains plaisantins se risquaient toujours à me rappeler ce genre de souvenirs « agréables ». Mais peu importait, il ne me ferait pas monter sur un balai ! Hors de question ! Mais peut-être ne le voulait-il pas, et son esprit avait inventé un tout autre projet… ? L’espoir fait vivre…je sais.

A chaque nouveau palier, il semblait prendre plaisir à me taquiner, en sortant des bêtises, et à chaque fois je l’incendiai gentiment du regard, en répliquant, et l’interrogeant.


« Quand tu dis, que tu as une excellente idée, tu fais référence à quoi au juste ? Pas que je sois réticente à m’amuser, mais je doute réellement que tu puisses avoir de bonnes idées, comme tu dis. Mais ne vas pas croire que j’insulte ta créativité évidemment… » dis-je en essayant de le rattraper, en accélérant le pas.

Bien sûr j’avais employé un ton moqueur juste pour l’embêter amicalement. Ce n’était pas dans le but de le blesser, non, pas du tout, et puis il était habitué à mes petites pics, c’était ainsi que nous nous apprécions. Et comme ça que notre amitié avait débuté, alors je ne me gênais pas pour le taquiner. Lorsque nous arrivâmes au rez-de-chaussée, il me posa une question qui me suscita en moi une réaction immédiate.


« Pourquoi tu n’aimes pas voler à balai au faite ? » demanda-t-il.

Je me tournai vers lui, alors que j’étais arrivée à sa hauteur.


« Ah non ! Je le savais que tu ne pouvais pas avoir de bonnes idées ! Il est hors de question que je monte sur un balais, Kalisz ! » m’écriai-je, esquivant par la même occasion sa question.

Mais il avançait déjà vers la sortie du château. Alors que je passais les grandes portes, un rayon de soleil m’éblouit soudainement. Au loin, le parc s’étendait devant nos yeux, et j’eus alors chaud sous ce soleil flamboyant. Nous étions en automne, et pourtant la chaleur n’avait pas diminuée, bien que certains jours nous avions droit au vent et à la pluie. Mais ça ne me déplaisait pas. J’adorais la pluie, autant que j’aimais le soleil, et quand les deux se réunissaient, c’était magique. Il me fallut plusieurs secondes avant de constater que Kalisz me fixait étrangement. Je l’observai alors plus attentivement, pour me rendre compte que le soleil illuminait ses cheveux bruns, et ses yeux alors me semblaient encore plus éblouissants. Ils brillaient tellement, et mon esprit les compara alors instinctivement à une eau claire, limpide, celle qu’on ne trouve que dans un lac ou une rivière, aux pieds d’une cascade, là où l’eau est fraîche, et transparente. Et quand les rayons de l’astre du jour venaient se refléter sur la surface de l’eau, elle s’illuminait de mille feux… comme de petits cristaux. C’était exactement ce que les pupilles tendres de Kalisz étaient en réalité. Une eau brillante, et claire, presque transparente, qui nous envoûte en nous incitant inlassablement à nous y plonger…Et Merlin sait ô combien j’adorais m’y plonger, ne serait-ce que pour quelques secondes..

Ce qui était le cas en ce moment même. Mais je repris mes esprits, et lui lançai un regard quelque peu perplexe. Il semblait un peu hagard, mais je n’en devinais pas la raison. Il devait certainement être perdu dans ses pensées, et bientôt il revint au présent tout comme moi. Chose qui était plus que nécessaire, car il faillit se ramasser sur les dalles de la petite cour qui suivait les portes du château. Je me pinçai les lèvres, ne voulant pas me moquer de lui. Heureusement, il rit de lui-même, et j’appréciais ce côté de lui qui pouvait se moquer de ses propres bêtises. Je lui souris tendrement, ne pouvant m’empêcher de le trouver si naturel et beau en cet instant que s’en était séduisant. Nous continuâmes à marcher en silence, mais ce n’était pas un silence pesant. C’était comme si nous profitions de ce moment, ensemble, et pourtant nos pensées étaient si loin. C’était comme si un grand gouffre nous séparait, un mur, quelque chose d’infranchissable mais qui semblait parfois se rétrécir à mesure que l’on se rapprochait. Mais je savais qu’aucun d’entre nous ne casserait ce mur. Sûrement ne le voulait-il même pas. Le voulais-je moi ? Je n’en savais rien. Mes pensées étaient trop sans dessus dessous pour que je puisse vraiment le savoir.

Au fil de nos pas, le terrain de Quidditch apparaissait, et je reconnus les anneaux tout en haut des grands poteaux, et les tribunes, toutes colorés des différents maisons, de petits drapeaux bougeant au rythme de la brise légère. Ça y est, mes doutes étaient confirmés. Il voulait me faire monter sur un balai. Enfer et damnation…comment pourrais-je me sortir de cette mauvaise passe ? Comment allais-je faire ? Il ne fallait pas que je me rende ridicule devant lui, je ne pouvais pas me le permettre ! Si je grimpai – par miracle - sur n’importe quel balai de cette école, j’étais certaine de finir par terre en un rien de temps. Et puis, même si je ne voulais pas l’avouer, j’avais le vertige. Une peur horrible du vide, bien qu’elle ne surpassait pas celle que j’avais de l’eau…


« Autant te prévenir Kalisz, je ne monterais pas sur un balai. Seule ou accompagnée, il faudra me passer sur le corps pour m’y forcer… » me prévins-je, tentant de le dissuader.

Mais apparemment, il était plus que décidé…


« Tu as un balai au moins, car après que tu ais été mon professeur particulier d’Histoire de la Magie. Moi je vais être ton nouveau professeur particulier de Vol » s’enquit-il alors.

Je restai une demi-seconde silencieuse, avant de répondre, un faux sourire contrit sur les lèvres.


« Oh, c’est trop bête je n’en ai pas ! Bon ben tant pis, une prochaine fois… ! » fis-je avant d’esquisser un pas dans la direction opposée à celle du terrain.

Hélas, je savais qu’il ne me laisserait pas partir. Je craignais de devoir tout de même affronter ce cours improvisé de vol. Quelle horreur ! Je détestais cela, mais en même temps j’étais certaine qu’il me le demandait en me regardant droit dans les yeux, je ne pourrais refuser plus longtemps. Oh, que Merlin me vienne en aide !!











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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 21:35

Après son grand sourire à Mrs Pince et sa fuite. Kalisz n’avait pas put s’empêcher de rire. Sephy lui dit alors :

« Tu sais, elle va finir par croire qu’elle te plait si tu n’arrêtes pas de passer devant son bureau… »

Sa réflexion lui tira un sourire, au moins la gêne qui avait été leur lot depuis tout à l’heure avait en cet instant plus ou moins disparut. L’atmosphère était plus détendue et elle souriait de nouveau. Il aimait le voir sourire, peut être ferait il encore plus le pitre juste pour la voir sourire car c’était tous ce qu’il pouvait se permettre. Il se rendit de nouveau compte qu’il la fixait bien trop longtemps, et il détourna son regard en regardant ses lacets. Mince il était bien fait, il ne pouvait même pas prétexté se penché faire ses lacets pour avoir détourné le regard si brutalement. Mais il n’en pensait pas que Sephy lui en voudrait. La gêne revenait petit à petit, de temps à autres. Le rouge et or commença à s’éloigner de la bibliothèque avec sa belle professeur particulière. En lui demandant ce qu’ils allaient faire elle lui avait donné une idée d’activité à faire ne plein aire, un petit tour de balais et pourquoi pas quelque passe de Souafle. Alors qu’il lui disait de le suivre il la vit ouvrir la bouche pour répliquer mais il pensait déjà savoir ce qu’elle allait dire. Il fut alors de dos quand la douce voix de la Serdaigle raisonna à ses oreilles :

« Je peux savoir ce que tu veux dire par là ? »

Kalisz ne s’arrêta pas et donna juste comme simple réponse :

« Tu verras bien »

Leur descente fut rapide, Kalisz les descendant en courant presque comme pour s’échauffer avant un autre sport beaucoup plus complexe, beaucoup plus physique. Mais nous n’en étions pas encore là. A chaque palier le rouge et or attendait Sephy. A un moment elle ouvrit la bouche et lui dit :

« Quand tu dis, que tu as une excellente idée, tu fais référence à quoi au juste ? Pas que je sois réticente à m’amuser, mais je doute réellement que tu puisses avoir de bonnes idées, comme tu dis. Mais ne vas pas croire que j’insulte ta créativité évidemment… »

Kalisz s’arrêta alors et la vit presser le pas pour arriver à sa hauteur. Une fois qu’elle fut de nouveau près de lui il se mit à remarcher à un rythme plus lent afin ne pas fatigué la jeune fille. Il n’avait pas envie de la de la décourager avant qu’ils ne commencent le programme qu’il avait prévu pour elle et lui. Sa réflexion avait été bien sûr dite sur le ton de la rigolade et de l’amitié. Kalisz sourit alors et répondit :

« Je ne pense pas que tu sois réticente à t’amuser. Loin de moi de penser et croire à ce stéréotype qui circule sur les Serdaigle. Je te connais maintenant assez pour savoir que tu ne demande qu’à faire des choses existantes. »

Il rigolait bien sûr lui aussi et pour lui montrer il la regarda furtivement en lui jetant un clin d’œil et poursuivit :

« Et puis je ne t’en voudrais jamais d’insulté ma créativité, ce n’est pas un de mes point fort… il fit mine de réfléchir sur lui même et continua … hum surtout quand il s’agit d’avoir de l’imagination pour des activités non dangereuse qui ne pourrait jamais m’attirer des punitions ou quelques bleus ou luxations. »

Il sourit mais ne regarda pas la réaction de la jeune fille qui il le pensa devait être assez rigolote. C’est alors qui lui donna un indice en lui demandant pourquoi elle n’aimait pas voler. Sa réponse fut immédiate et sans détour, ce qui surprise Kalisz :

« Ah non ! Je le savais que tu ne pouvais pas avoir de bonnes idées ! Il est hors de question que je monte sur un balais, Kalisz ! »

Kalisz cligna des yeux en la regardant et ne répondit rien, elle verrait de toute façon bien assez tôt. Il lui fit juste un sourire et ils poursuivirent leur route jusqu’à l’extérieur. Il ne voulait pas la regarda pas. Il se retenait de ne pas le faire car il savait que s’il posait encore son regard sur elle il ne pourrait pas s’empêcher de la regarder dans les moindres détailles se qui serait aussi gênant pour elle que pour lui. Car il avait l’impression de la redécouvrir un plus à chaque regard. Il repensa alors à leur contacte dans la bibliothèque. Sa peau si chaude tranché tellement avec la blancheur de sa peau. C’était le froid et le chaud, le jour et la nuit, la lune et le soleil… Il chassa ces pensées confuses, ses désirs inavouables. Finalement il ne teint plus et même si sa morale criait d’arrêter là et de retourné dans la salle de rouge et or à l’abris de la tentation, il se tourna vers elle lorsqu’ils franchirent la porte du Hall. Et comme il l’avait pensée la voir lui coupa le souffle et la voir en plein jour, sous les rayons du soleil l’avait totalement retourné. Elle était tellement belle, elle était tellement désirable. Il la voyait comme un astre trop beau pour être touché, trop beau pour être effleuré par un pauvre être mortel comme lui. Il l’a voyait vraiment comme la Lune qui dévoile sa beauté qu’à ce qui le veulent bien et seulement quand elle le décide. De plus sa beauté n’était pas fixé, elle était comme la Lune : changeante. A chaque phase on découvrait une nouvelle face et pour Kalisz un nouveau désire. Il avait eu encore envie d’avancer sa main vers son épaule dénudait. De toucher ses cheveux d’ébènes. Heureusement il réussit à revenir à lui et à répondre grâce au regard étrange qu’elle lui lançait alors qu’il commençait à la dévorer ses deux émeraudes avec son regard céruléen. L’admirait l’avait rendu heureux et surtout absent.

Après s’être rattrapé de justesse d’un numéro d’acrobate et une pensée basée sur la jalousie ils arrivèrent devant le Stade. Il lui demanda alors si elle avait un balai. De nouveau sa réaction fut immédiate :


« Autant te prévenir Kalisz, je ne monterais pas sur un balai. Seule ou accompagnée, il faudra me passer sur le corps pour m’y forcer… »

Kalisz rigola et continua à avancer pour la faire allé plus vite il attrapa sa main et la tira pour la faire aller plus vite. La vue du terrain de Quidditch lui donna une énorme envie de prendre son envol. Sur un balai il avait le cœur moins lourd, l’esprit plus libre. C’était comme s’il n’avait plus de contrainte. Il était libre de faire ce qu’il voulait et d’aller ou il voulait comme un oiseau. Lorsqu’ils arrivèrent au milieu du terrain Kalisz respira un bon coup. Ce ne fut qu’à se moment là qu’il se rendit compte qu’il tenait dans sa main celle de la jeune Serdaigle. Mais ou était donc passé les réflexe du Poursuiveur. Il resta un moment là a profité du contacte chaud de sa peau contre la sienne. Au final il lui sourit et la lâcha délicatement et lui répondit à propos du balai.

« Ne t’en fais pas Sephy. J’ai bien assez de balai pour une équipe entière. »

C’est alors que le rouge et or sortie de sa poche sa baguette en bois d’if qu’il pointa vers le château et dit :

« Accio Brossedur »

Après cela Kalisz attrapa son sac et le posa par terre. Il accroupie et et rangea sa baguette et en sortie un balai. Il se dit que c’était quand même un bonheur de connaître ce sortilège pour ensorceler les sacs et le rendre trait grand. Il l’avait acheté il y avait peu car celui qu’il avait eu plus jeune du même modèle avait finit par se briser pendant un match trop violent. Au même moment un Brossdur 5 arriva et il l’attrapa au vol. Il se retourna alors vers elle et lui présenta les deux balais.

« Je te laisse le choix. Brossdur ou Nimbus ? Si t’aime la vitesse prendre le Nimbus. Le Brossdur lui sera plus stable mais moins rapide, enfin moins rapide d’un seul coup. Il sera plus progressif dans sa prise de vitesse… Bon allé Brossdur pour toi ! »

Il lui tendis alors le balai et enjamba le sien et observa comment elle s’y prenait. La voir réagir avec le balai lui donnerait une idée de pourquoi elle n’aimait pas ça. Et donc pourquoi elle n’était pas bonne en vol.

« Allez on prend un mètre au dessus du sol pour commencer»

Kalisz donna un léger petit coup avec se pied et il s’éleva doucement, aussi stable d’une planche. Pour qu'elle soit un peu moins tendu il essaya de détourné son attention sur autre chose. Quelque chose qu'elle n'aimait pas beaucoup. Son prénom.

"Tu sais au faite que ton prénom, Perséphone, que moi je trouve très jolie au passage même si toi tu ne l'apprécie pas, est un prénom au origine grec "Persephónê" Tu connais l'histoire de cette déesse de la mythologie ? En faite elle était bien réelle...
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeVen 19 Aoû - 21:20

Je n’aurais jamais crus que ce cours particulier finirait ainsi. Non, en fait, il n’y avait pas que le fait qu’il se soit finit bien plus vite que prévus qui était étonnant, mais plutôt l’attitude qu’avait Kalisz avec moi ces temps-ci. Particulièrement aujourd’hui. Etait-ce moi qui m’imaginais des choses, ou faisait-il exprès de me troubler ? A peine se rapprochait-il trop près de moi que mon cœur semblait se perdre dans une course folle. Je n’étais pas sûr de la signification de tout ceci. A la bibliothèque, il m’avait parlé d’une voix si douce, comme du velours, il m’avait regardé avec des yeux si lumineux, si étincelants que je m’en étais trouvée hypnotisé. Et puis ses gestes…étais-je en plein rêve ? Il avait caressé ma joue, touché mon bras, ma main, mon épaule, avec une telle tendresse et une telle intensité que je n’avais pu m’empêcher de m’abandonner quelques instants. Juste pour moi le temps de reposer mon dos contre son torse. Il dégageait une telle chaleur, une telle sensualité qu’il m’était impossible de résister. A ses côtés, toutes mes bonnes résolutions vacillaient comme la flamme d’une bougie face au souffle fourbe du vent. Je ne savais pas à quel jeu dangereux nous jouions. Je n’étais même pas sûr qu’il s’en rende compte lui-même, mais dans ses gestes il me faisait espérer des choses improbables. Des choses qui ne devraient même pas me traverser l’esprit. J’aurais voulus cependant que notre petit moment dans les rayons déserts de la grande bibliothèque de l’école dure plus longtemps…une éternité aurait été parfaite…en sa compagnie…tout semblait beaucoup plus beau, plus intense et plus excitant. S’il avait voulus, il aurait n’importe quoi de moi, j’étais une vraie poupée de chiffon dans ses bras puissants. Incapable de penser. Incapable de respirer normalement. Mon cerveau n’était en état de marche dès que sa peau entrait en contact avec la mienne.

Je réussis miraculeusement à me reprendre, et lorsque nous sortîmes de la bibliothèque, devant le regard suspicieux de Mrs. Pince, je taquinais Kalisz en lui disant qu’il finirait par donner de l’espoir à la vieille bique à lunettes à force de passer et repasser devant son bureau remplis de livres. Il sourit, et regard alors ses chaussures. Je fronçai les sourcils. Essayait-il d’éviter mon regard ? Je chassai cette mauvaise pensée de mon esprit, et reportai mon attention sur ses paroles. Que me réservait-il ? Son sourire mystérieux m’inquiétait en même temps qu’il me rendait curieuse. J’étais de nature très curieuse, avide de réponses en général. Je n’aimais pas les mystères, ou plutôt disons que j’aimais ceux que je pouvais résoudre. Le rouge et or me passa alors devant, descendant les escaliers avec une rapidité qui n’était pas mienne. Moi, la serdaigle qui passait tout son temps – ou du moins la majeure partie – à lire des livres entre deux étagères poussiéreuses, je n’étais pas vraiment une grande sportive. Et quel euphémisme ! Moi. Balai. Pas possible. Physiquement incompatible. Je redoutais le moment où je devrais monter dessus. Je gardais de très mauvais souvenirs de mes précédentes expériences en balais, et je ne voulais pas que Kalisz se rende compte à quel point j’étais nulle en ce domaine où il excellait. Encore une chose qui nous séparait en plus de tout le reste. Espérant avoir tort sur ses intentions, je l’interrogeais pendant tout le trajet, mais il ne faisait que me sourire, me taquinant au passage, et lorsque je lui demandais ce qu’il entendait par « excellente idée » il me lança un
« Tu verras bien ». Arrivée à un nouveau palier, je le taquinai à propos de sa créativité. En réalité, je voulais lui faire avouer ce qu’il prévoyait même si j’étais de plus en plus certaine de ce qui se tramait dans son esprit de gryffondor intrépide. Il ralentit alors le pas, et une fois que je fus arrivée à sa hauteur, il marcha à un rythme moins soutenu.

« Je ne pense pas que tu sois réticente à t’amuser. Loin de moi de penser et croire à ce stéréotype qui circule sur les Serdaigle. Je te connais maintenant assez pour savoir que tu ne demandes qu’à faire des choses excitantes. »

Il me fit un clin d’œil et je souris, amusée.

« Saches que les Serdaigles sont de très bons fêtards ! Il suffit juste de…d’attendre la fin des examens ! Et être cultivé et bon élève n’est pas incompatible avec toutes sortes d’activités qui..oui bon, d’accord…abdiquai-je en voyant son regard sceptique. C’est vrai, nous sommes des rats de bibliothèque, du moins une grande partie, mais j’en fais partit, alors un peu de respect…ce qui ne veux pas dire que je ne suis pas ouverte à toutes nouvelles expériences ! » dis-je en souriant largement.

Il poursuivit alors sur sa lancée, et cela me fit sourire. Je le regardais attentivement, buvant ses paroles avec un regard empli de douceur. Je ne pouvais pas m’empêcher de le contempler avec tendresse car son sourire illuminait tellement son visage qu’il aurait pu avoir l’air d’un ange tombé du ciel. Un ange envoûtant.


« Et puis je ne t’en voudrais jamais d’insulter ma créativité, ce n’est pas un de mes point fort… il fit mine de réfléchir sur lui-même et continua … hum surtout quand il s’agit d’avoir de l’imagination pour des activités non dangereuse qui ne pourrait jamais m’attirer des punitions ou quelques bleus ou luxations. »

Je ris de bon cœur. Et tapotai gentiment son épaule.

« On ne peut pas être bon partout mon cher Kalisz… ! Soit déjà heureux d’être un sportif accomplit, et laisse les bleus et bronze tels que moi avoir des idées responsables et non-dangereuses pour l’être humain » plaisantai-je.

Ma main était toujours posée sur son épaule, et je sentis sous ma paume la chaleur de son corps. Ce que j’aurais aimé me blottir dans ses bras. Rien qu’une fois. Le sentir à nouveau proche de moi, sentir son cœur battre contre mon dos, ses bras m’entourant, me serrant contre lui, j’avais envie de plonger ma tête dans son cou, de renifler son parfum, de glisser mes doigts dans ses cheveux fins et bruns. Mes yeux s’encrèrent dans les siens, si profonds, et je ne pus retenir le flot d’émotions qui me traversèrent à cet instant. Je fis lentement glisser ma main pour la retirer de son épaule. J’interrompis ainsi le contact, et détournai les yeux, me mordant la lèvre en essayant d’être discrète. Je faisais souvent ça quand j’étais gênée ou…ou quand j’étais trop troublée par la présence de Kalisz pour le supporter. Nous continuâmes à marcher en direction du parc, et lorsque je fus sûr de ses intentions quant aux prochains évènements qui suivraient, je protestai vivement. En vain, évidemment, car il ne comptait pas abandonner. Arrivés au terrain de Quidditch, je voulus saisir l’occasion de ne pas avoir de balais pour m’éviter ce cours de Vol improvisé, mais il me prit par la main et me tira vers le centre du terrain. Je fis une moue enfantine, ne voulant pas obéir. . Il inspira un bon bol d’air frais, et je souris légèrement en le regardant faire. Sa main dans la mienne était chaude, sa peau mi-douce mi-rude, j’aimais ça. J’avais l’impression que j’étais toute petite à ses côtés. Une poupée de porcelaine fasse à un géant à la force herculéenne. Je serrai mes doigts autour de sa main, ne pouvant empêcher mes gestes de parler d’eux-mêmes, comme si mon cerveau ne contrôlait plus rien de mon corps. Il finit cependant par me lâcher doucement, et il me sourit.


« Ne t’en fais pas Sephy. J’ai bien assez de balai pour une équipe entière. » annonça-t-il.

La moue désemparée : le retour.


« Oh non… » soufflai-je telle une enfant obligée de faire ses devoirs.

Il sortit sa baguette, et formula un « Accio Brossdur ». Je croisai les bras sur ma poitrine, lui jetant un regard lourd de sens. Je ne lui en voulais pas vraiment en fait, mais j’aurais préféré ne pas devoir lui prouver que j’étais vraiment nulle en balais. Je l’observai alors prendre son sac, et le jeter à terre, il y rangea sa baguette et en sortis un autre balais qui à première vue était de qualité. Il était vraiment beau, et je lu une inscription sur le manche « Nimbus ». C’était une marque de balais très réputé d’après ce que j’avais entendu dire. Kalisz n’était pas pauvre, c’était sûr, et il n’était pas étonnant qu’il possède un équipement de qualité. Je sursautai cependant quand un balais surgit et que le rouge et or l’attrapa au vol. Agile et rapide, Kalisz l’avait saisi avec un réflexe impressionnant. Je clignai plusieurs fois des yeux, la surprise se dissipant peu à peu. Il se tourna vers lui, les deux balais dans les mains.


« Je te laisse le choix. Brossdur ou Nimbus ? Si t’aime la vitesse prendre le Nimbus. Le Brossdur lui sera plus stable mais moins rapide, enfin moins rapide d’un seul coup. Il sera plus progressif dans sa prise de vitesse… Bon allé Brossdur pour toi ! » fit-il finalement.

J’en restais coite. Que pouvais-je dire, je ne m’y connaissais pas du tout en balais ou seulement parce que j’avais entendu les autres en parler. Rien de plus. Cet univers-là ne m’intéressait pas vraiment, et je ne savais même pas qui avait inventé le premier balai. C’est pour dire à quel point je maudissais cette invention.


« Euh..si tu le dis… » acceptai-je.

Je pris le Brossdur qu’il me tendait, maladroite et hésitante, et je le vis enfourcher le sien avec habitude. Il était un pro du Vol en balais, et moi … une calamité. Restons positifs. Que pourrait-il m’arriver de pire ? Tomber ? Me casser une jambe ? A cet instant, je compris pourquoi je n’avais pas atterrit à gryffondor. Je n’étais pas courageuse, non, pas pour cela en tout cas.


« Allez on prend un mètre au-dessus du sol pour commencer» dit-il.

Il donna alors un coup de pied au sol, et il s’envola un mètre au-dessus de moi, comme il l’avait dit précédemment. Il eut au moins la gentillesse de regarder ailleurs, et gémis de dépit avant d’enfourcher le maudit balais. Bien, il ne restait plus qu’à s’envoler. Oui, mais voilà, je n’étais pas sûr d’avoir l’équilibre requis. Lorsque mon pied entra en contact d’un geste sec sur le sol, je me sentis prendre de l’altitude, et mon cœur fit un bond. Les mains cramponnées sur le manche du balais, je me mordis furieusement la lèvre inférieur, mes cheveux retombant sur mes épaules. Je n’étais pas du tout à l’aise, et j’étais pour ainsi dire crispée. Je n’osais même pas détourner les yeux du sol.


« J’ai lu quelque part qu’il ne fallait pas regarder en bas. Etrangement, personne n’écoutes cette règle à suivre…je trouvais ça stupide jusqu’à maintenant…mais là, je comprends pourquoi.. » balbutiai-je.

Ma respiration était irrégulière. Mon cœur battait la chamade, et je n’arrivais plus à bouger tellement j’avais le vertige. C’était une impression horrible. J’avais peur de tomber, et je n’étais pas certaine de survivre à quelques jours sans cours, bloquée à l’infirmerie.


"Tu sais au faite que ton prénom, Perséphone, que moi je trouve très jolie au passage même si toi tu ne l'apprécie pas, est un prénom au origine grec "Persephónê" Tu connais l'histoire de cette déesse de la mythologie ? En faite elle était bien réelle... »

Il essayait de détendre l’atmosphère, mais j’étais bien trop concentrée sur le fait de ne pas tomber, pour vraiment écouter ce qu’il me disait. J’avais compris ses paroles, mais me voyais dans l’incapacité de lui répondre clairement.


« Je ne suis pas sûr que l’on soit obligé de parler de cela maintenant. A ce propos, j’aurais sans doute du te préciser que j’avais le vertige… »










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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeMer 24 Aoû - 20:06

Peut être qu’elle l’avait ensorcelé. Peut-être qu’elle avait versé un filtre dans son jus de citrouille il y avait peut car quand elle lui fit un clin d’œil, il ne put s’empêcher d’avoir des pensées tendre et incompatible avec sa situation d’homme prit. Car elle lui avait fait un clin d’œil lorsqu’elle était arrivée à sa hauteur après qu’il eut parlé du stéréotype sur les Serdaigles. Son visage semblait respiré l’harmonie et son clin d’œil telle un coup de baguette magique avait produit comme l’envol d’un millier de balais à l’intérieur de lui. Peut être même de papillon. Ne disait on pas qu’on avait des papillons dans le ventre quand on commençait à tomber amoureux. Son visage amusé lui tira un sourire, il regarda ses lèvres bougées alors qu’elle lui répondait. Il observait ses charnues et rosée qui semblait être posé au milieu de son visage afin de l’attirait dans ses filet. Tel un mets appétissant qui ne demandait qu’à être croqué. C’est donc en étant distrait qu’il entendit :

« Saches que les Serdaigles sont de très bons fêtards ! Il suffit juste de…d’attendre la fin des examens ! Et être cultivé et bon élève n’est pas incompatible avec toutes sortes d’activités qui..oui bon, d’accord…abdiquai-je en voyant son regard sceptique. C’est vrai, nous sommes des rats de bibliothèque, du moins une grande partie, mais j’en fais partit, alors un peu de respect…ce qui ne veux pas dire que je ne suis pas ouverte à toutes nouvelles expériences ! »

Il n’osa pas lui dire qu’il avait bu se mots mais qu’il n’en avait pas comprit le sens. Il attrapa quelque mots clefs et supposa la signification de se qu’elle venait de dire et cela le fit sourire. Mais il ne répondit pas, il poursuivit son chemin vers le terrain de Quidditch afin de donner à son ensorceleuse un cours de vol. Mais il répondit après à ce qu’elle avait fit sur sa créativité. Il étai vrai que Kalisz n’était pas un artiste au premier abord. Tout le monde connaissait son côté sportif. Le joggeur de tous les matins le poursuiveurs de Gryffondor de puis quelques années. Mais personne ne connaissait le musicien accomplie qui pendant les chaudes nuits d’été pouvait rester enfermé dans un pièce avec son frère et ses deux parents afin de joué des morceaux divers et variée. De plus peut de gens savait aussi qu’il composé parfois des chansons. L’une des seules à le savoir devait être Belle et Lily. Cette dernière avait même fait office d’inspiration et de muse pour une de ses chansons. Il ouvrit alors la bouche afin de lui dire qu’il avait quand même un peu de créativité pour autre chose, qu’il n’était pas qu’un tas de chaire qui aimé courir, mais il referma la bouche. Pourquoi voudrait elle savoir ça après tous. Il fut un peu vexé qu’elle pense qu’à son côté sportif. Il ne pensait pas qu’elle le prenne pour un idiot ou autres, elle avait même dit le contraire dans la bibliothèque, mais il fut blessé, peut être même déçu de comprendre ou du moins de croire que Perséphone voyait en lui un corps sans âme artistique ou philosophique. Mais il chassa vite cette pensée de sa tête et lui donna comme unique réponse un :

« Tu as peut être raison… »

Il sentit alors la main de la jeune fille se poser sur son épaule. Ce contact fit parcourir dans son corps un courant électrique. Il la regarda alors et vit qu’elle faisait de même. Kalisz eut l’impression de se perdre dans une verte prairie où il sentait bon la vie et la nature. Kalisz avait l’impression d’être hypnotisé par les yeux de la bleu et bronze, c’était comme ci elle attirait les convergences de tous les flux qui parcouraient le monde vers ce point de son anatomie et que de ce fait, attirait par ce par cette gravité il ne pouvait lutter et même s’il le voulait. Il se noyait irrémédiablement dans ses fenêtres de son âme. Kalisz sentit ensuite sa main glisser le long de son bras. Ce geste lui rappela le sien et le troubla. Est ce que tous les deux finalement se cherchaient ? Kalisz eux l’impression de se retrouvé en enfer. L’enfer était il plus agréable que le paradis ? La tentation était grande. Kalisz se souvint de la Bible. Du premier homme et de la première femme : Adam et Eve. Eve avait tenté Adam et tous deux avaient été éjecté du jardin d’Eden. Ici Eve semblait être Sephy. La Pomme qui le tentait était à la fois ses lèvres rosées qu’il voulait croquer, sa peaux douce et chaude qu’il voulait toucher, ses cheveux d’ébènes dans lesquelles il voulait glissé ses mains, son corps tout entier qu’il voulait serrer contre le sien. Kalisz essaya de se ressaisir et le visage de Belle lui sauta aux yeux. Son cœur qui battait si fort de bonheur, se mit à battre de douleur. La culpabilité se mit à le rongé mais la voir au soleil lui donna de nouveau le sourire et l’envie de passé du temps avec elle.

Arrivée sur le terrain de Quidditch, Sephy n’avait pas envie de se risquer sur un balai. C’est alors qu’elle lui dit ne pas avoir de balai, ce qui n’arrêta pas le rouge et or pour autant. Il possédé pas mal de balai. Il avait fait en quelque sorte sa collection au fils des années. Ayant commencé à voler vers l’âge de cinq ans Kalisz s’y connaissait pas mal. Son premier balai fut le vieux Brossdur 2 de sa mère, celle qu’elle utilisait elle quand elle joué au Quidditch à L’Académie de Magie Française ou elle avait fait ses études. Etant le plus jeune il avait eu ce qu’il restait de vieux et poussiéreux dans la collection familiale. Ses parents avaient toujours encouragé leur goût du sport car eux même en étaient férus. Son premier balai neuf il l’eu avant son entré à Poudlard, un Manchevif. S’il était assez rapide un défaut le relégua au placard. En effet il perdait beaucoup trop de vitesse en monté, donc il était impossible pour joué au Quidditch, or il ne faisait pas des courses d’endurance. Et puis au fur et à mesure, avec son argent de poche économisé pendant des mois il essaya toute sorte de balai : Friselune, Brossdur, Comète, Nimbus. Il le conservé toujours, tous avait leur qualité et leur défaut, mais rien ne valait un Brossdur ou un Nimbus pour jouer au Quidditch. Dans son dortoir il en avait deux et il hésitait entre son Brossdur 5 et son Comète 180. C’est en voyant la mine désemparé de la Bronze et argent qu’il se décida. Et en entendant son «Ho non …» il se décida totalement. Vu le fait qu’elle ne soit pas alaise il ne fallait surtout pas lui donné un Comète, optimisé pour la vitesse et les sensation forte. Ce Balai lui avait était offert par les membres de sa famille du côté paternel pour son anniversaire quelque mois plus tôt en avril. Celui qu’il retira de son sac avait était offert par ses parents à la même date, mais quelques années avant. A croire que si on voulait faire un bon cadeau à un Agnodice il fallait offrir un balai. Au final il lui avait laissait le choix mais face à son regard et à son visage Kalisz comprit que son choix fut vraiment le plus judicieux. Il se dit même que s’il avait son vieux Brossdur 2 qui se faisait dépassé par les oiseaux, la bronze et argent aurait était un peu plus alaise.

Finalement Kalisz lui expliqua le première exercice, très simple consistant à s’envolé un mètre au dessus du sol. Après l’avoir fait il observa son élève. Afin qu’elle ne soit pas gêné à un moment il détourna son regard. Les choses ne se passaient pas comme prévu. D’un, la jeune fille manifesta son mécontentement. Alors qu’elle enjambé son balai Kalisz entendit un petit gémissement de mécontentement. Ceci lui tira un petit sourire mais il se demanda si finalement c’était une bonne idée. Kalisz pensa alors à la raison pour laquelle Sephy n’aimait pas volé. Il lui avait posé la question et la jeune femme avait habilement détourné la question. Il se passa alors les pires scénarios : chute, fracture, vertige nauséeux … C’est alors qu’il vit la jeune fille donné un coût sec vers le sol. Au moins ça c’était bien, elle avait put s’envolé un mètre au dessus du sol. Il la vit se mordre la lèvre et ne pas quitter le sol des yeux. Elle était vraiment crispée ce qui n’était pas un bon point sur le balai. Elle était aussi raide que le bois sur lequel elle était assise. Ce qu’elle dit le lui confirma :


« J’ai lu quelque part qu’il ne fallait pas regarder en bas. Etrangement, personne n’écoutes cette règle à suivre…je trouvais ça stupide jusqu’à maintenant…mais là, je comprends pourquoi... »

Kalisz observa son élève et essaya de lui dire quelque chose pour détourner son regard du sol. Il ne voulait surtout pas rebondir sur ce qu’elle venait de dire juste avant. Elle était trop « logique » dans sa manière de volait. Elle pensait à ce que les autres disait, à ce qui devait être écrit dans tel ou tel livre alors qu’il fallait juste sentir son corps se détendre et le laissait piloté. Car par instinct de survit, si on pouvait dire, le corps ne ferais jamais rien qui le mettrait en danger. Et ça pour débuter il fallait le savoir. Les fous du balai était ceux qui eux dépassé la limite de l’objectif de conservation et qui mentalement pouvait poussé leurs corps dans les dernières limites. Il s’inquiéta un peu, mais décida quand même de poursuivre la séance. La jeune fille répondit alors ce qu’il avait tentait pour focaliser son attention sur autre chose. Il n’allait pas la faire monter plus haut si elle n’était pas plus alaise que ça à un mètre du sol. S’il lui arrivait quelque chose de négatif il aurait juste participé à rendre le vol insupportable pour Sephy. Il parla alors des origines de son prénom afin de détourner son attention de ce qu’elle faisait. Il trouvait qu’elle avait un très jolie prénom et qui plus est un prénom grec, celle d’une déesse pour les moldus, enlevé pour sa beauté. Mais voilà, ce sujet ne semblait pas vraiment détourné l’attention de la bronze et argent elle lui répondit même :

Kalisz sourit. C’était la première excuse qu’on sortait quand on avait peur de voler ou de l’altitude : le vertige. Tout le monde l’avait plus ou moins, se sentant son cœur battre la chamade dès qu’on se trouve un peu au dessus du sol. Mais le vrai vertige c’était une vraie plaie. Il ne pensait pas que Sephy est réellement le vertige maladif, sinon elle serait déjà en train de tourner de l’œil et de vomir devant à peine un mètre du sol. Kalisz eu alors un petit sourire. Il s’approcha un peu d’elle à balai et se mit face à elle :


« Je ne suis pas sûr que l’on soit obligé de parler de cela maintenant. A ce propos, j’aurais sans doute du te préciser que j’avais le vertige… »

« Regarde moi … Tu n’as pas le vertige c’est normale. Si tu avais le vertige tu serais déjà en train de vomir sur mon balai, chose qui je te préviens risque de te conduire à un conflit entre nous. »

Il rigola bien sûr il essayait toujours de détendre l’atmosphère. Qu’elle vomisse sur son balai n’était pas le plus important, rien n’importait plus que son bien être. Il poursuivit :

« Regarde moi et ne regarde que moi. Surtout arrête de penser, et laisse ton corps réagir au mouvement du balai, de la magie qui le fait se mouvoir et le vent qui t’entoure. »

Un fois qu’il fut sur qu’elle le regardait dans les yeux il se mit à monté plus haut, deux mètres au dessus du regard. Normalement si elle gardé son regard sur lui elle devrait s'élever aussi sans s’en rendre compte. Pour encore détendre l’atmosphère il continua à parler de son nom :

« Tu sais que tu ne m’as même pas répondu à propos de ton prénom. Tu savais que c’était une magnifique déesse grecque enlevée par le roi des enfers pour sa beauté. En faite ce n’est pas un mythe. Elle était une des filles de mon arrière-arrière et j’en passe des arrières, grand père. C’était une très belle sorcière. Trop belle même, sa beauté à rendu fou son oncle qui l’a enlevé et la emprisonné dans un endroit caché et protéger par le sortilège de Fidelitas près des sources de Styx en Archaïe. »

Il parlait toute en repensant à la représentation de Perséphone qu’il avait vu à la Bibliothèque de l’Olympe. Il l’a compara à la Perséphone qui le rendez lui aussi fou, le faisait oublier toutes bienséances morales. Cependant perdu dans ses paroles et se pensée il ne s’était pas rendu compte qu’il avait dépassé les deux mètres d’altitude. C’est alors qu’il regardait les cheveux noirs de la jeune fille jurant avec sa peau de neige qu’il vit au loin les reflets sur soleil sur le lac. Il se préparait à toute éventualité et espérait ne pas voir Sephy paniquer. C’est pour cela qu’il s’interrompit dans son discours sur sa cousine éloigné. Il lui fit un sourire afin de la rassurer :

« Bien on va redescendre un petit peu maintenant … »

Il espéra alors que Perséphone ne détournerait pas son regard de lui de toute la descente. Il ne le voulait pas car il aimait la regardait, cela lui donné des envies étranges de liberté et de bonheur. Il avait envie de la prendre dans ses bras, il avait envie de redescendre pour l’embrassé langoureusement, glisser ses mains dans ses cheveux, touché ses épaules dénudés et puis … Non il allait beaucoup trop loin, trop de pensée osées pour une jeune homme en couple, trop de pensée osé à l’égard d’une jeune fille aussi magnifique. Mais après tous il n’était qu’un adolescent qui découvrait les délices de la tentation. Qu’il sache dans les tentations, il y avait aussi celle du corps et de la chair…

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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeDim 28 Aoû - 14:08

Ce que j’aurais aimé lire dans ses pensées. Entrer dans sa tête, faire en sorte que ses songes n’aient plus de secrets pour moi. Voir au plus profond de son âme, et pas seulement qu’une partie dissimulée dans ses orbes céruléennes. Si seulement je pouvais savoir qu’elle image il se faisait de moi. Étais-je une simple amie ? Une connaissance ? Une fille sans grand intérêt qui le distrayait, tout au plus ? Ou bien…n’étais-je en réalité rien pour lui ? J’aurais voulus être plus. Plus qu’une amie. Plus que…plus que tout ce qu’il pouvait connaître jusque-là. Je voulais que notre lien soit unique. Je voulais être dans chacun de ses pas, chacun de ses gestes, dans chacun de ses souffles. Je voulais appartenir à ses songes, à ses rêves, à tout son être. Je voulais être à lui, seule reine de son cœur, mais tout ceci n’était qu’une utopie. Irréalisable. Improbable. Impossible. Bien que tout mon être le voulait, bien que mon corps, et mon esprit s’accordaient à dire qu’ils voulaient tous deux la même chose, bien que tous mes gestes témoignaient de ce que je ressentais pour lui…cela restait un rêve. Un doux rêve, dans lequel chaque nuit je me plongeais. Alors pourquoi le retrouvais-je dans ses regards ? Pourquoi ses prunelles me donnaient l’impression de pouvoir saisir ce rêve ? Pourquoi me sentais-je si impuissante ? Car même avec toute la bonne volonté du monde, je ne pouvais détruire les barrières de la moralité qui nous séparaient. Ces mêmes barrières qui m’empêchaient de m’approcher de lui comme j’aurais voulus le faire. De déposer mes lèvres sur les siennes. J’aurais pu écouter les battements de son cœur pendant des heures sans jamais m’en lasser. J’aurais pu le regarder pendant des années, sans jamais m’ennuyer. J’aurais pu rester émerveillée devant la beauté de ses yeux, de ses traits, de son sourire, toute l’éternité. Mais il aurait fallu qu’il soit près de moi. Qu’il reste avec moi. Mais comment le retenir ? Il n’était pas à moi. Je n’étais pas à lui.

Je devais me reprendre. Garder mes esprits. Je me concentrais sur le présent. Moi et Kalisz étions depuis peu sortis de la bibliothèque et nous avions descendus les escaliers pour finalement sortir au grand jour, illuminés tous les deux par la lumière du soleil. J’eus alors une pensée en cet instant. Une pensée étrange. On aurait dit deux anges. Deux anges franchissant les marches du paradis, baignant dans les rayons de l’astre du jour, habillés d’un blanc immaculé, brillant et scintillant comme deux étoiles. Je secouai légèrement la tête, comme pour chasser cette image de ma tête. Mais dans le délire qu’avais imaginé mon esprit, nous étions main dans la main, réunis. Oh ! Sephy ! Ressaisis-toi ! Tu nages en plein délire ma pauvre ! Oui, toutes mes pensées étaient complètement tournées vers lui, lui et ses sourires, lui et ses yeux clairs et brillants…c’était comme si je ne pouvais m’en défaire ! Pourtant, il allait falloir. . Il avait semblait se tendre légèrement lorsque je lui dis que c’était déjà bien d’être un sportif accomplit. Je ne compris tout d’abord pas. Avais-je dit quelque chose de mal ? Ses yeux reflétaient une certaine déception. Comme si…comme si je l’avais vexé. L’était-il ? Mais qu’avais-je dit ? Je lui avais pourtant fait un compliment, tout en ajoutant une petite plaisanterie. « Tu as peut être raison… » avait-il dit. Sa voix n’avait plus les accents joyeux que je connaissais jusque-là. J’espérais qu’il n’était pas fâché. Il était pourtant vrai qu’il était un sportif accomplit, tout le monde au château savait que Kalisz se maintenait en forme et jouait très bien au Quidditch. Certes, je n’allais pas souvent aux matchs, car je trouvais ce jeu quelque peu barbare, mais peut-être assisterais-je au prochain pour le voir jouer ? Les Gryffondors affronteraient bientôt les Serdaigles d’après les dires que j’avais entendus, ce serait intéressant. Cela dit, je ne savais quelle équipe supporter. Celle de Kalisz, ou celle de ma maison ? Pourquoi pas les deux ? Je lui dis un léger sourire, essayant toujours de comprendre quel mauvais pas j’avais pu commettre. Il nous emmena alors au terrain de Quidditch. Sur le chemin, j’avais espéré très fort qu’il ne veuille pas me donner des leçons de Vol, mais il semblerait que prier Merlin de m’épargner ne sois pas vraiment efficace. Soyons clairs, j’adorais apprendre de nouvelles choses, mais pas paraître ridicule aux yeux de Kalisz. Je me trouvais déjà assez à côté de la plaque sans y rajouter le fait que j’étais une vraie calamité en sport. Tous les sports, moldus, sorciers. Peu importait. Je n’avais pas une grande coordination. Moi, je préférais nettement regarder. Ce fut alors dur pour moi de monter sur un balai. Même si c’était le rouge et or qui me le demandait. J’étais cependant heureuse qu’il veuille à son tour m’apprendre quelque chose, même s’il s’agissait de voler. Ça voulait dire qu’il souhaitait passer du temps avec moi, non ? Si ma compagnie lui avait été désagréable il n’aurait pas agi ainsi, j’en étais sûr. A part s’il voulait me tuer en plein vol, mais je doutais que ce soit dans ses méthodes !

Il choisit lui-même mon balai, un Brossdur, apparemment, et je fus rassurée lorsqu’il dit que je ne risquais rien avec celui-ci. Il l’avait qualifié de plus stable et moins rapide. Une progression plus lente au niveau de la vitesse. Tant mieux, je ne souhaitais pas être surprise par une soudaine prise de vitesse qui m’aurait probablement fait tomber. Quoiqu’en fait non. J’avais lu quelque part que les balais qui servaient pour le Quidditch étaient ensorcelés exprès pour que son propriétaire puisse se maintenir dessus. Il y avait en réalité des tas de sortilèges qui permettaient que l’on puisse se servir des balais pour jouer au Quidditch. Sort de Freinage. Correcteur de Trajectoire. Et bien sûr le sortilège de Cousinage qui faisait en sorte que nos jolies petites fesses de sorciers ne soient pas endommagées en montant sur ces balais. Il y en avait plein d’autres, mais je n’avais retenus que ceux-là. Je n’en savais pas plus. Il me semble que nous l’apprenions lors de notre initiation au vol en première année. Ma mémoire remontait à loin ! Le moment tant attendu vint alors. Monter sur le balai. Kalisz lui était déjà un mètre au-dessus du sol, et attendait patiemment que je le rejoigne. Il eut la gentillesse de détourner le regard et j’en profitais pour grimper sur le Brossdur et ainsi je pris mon envol. Une fois à sa hauteur, je ne pus détourner le regard du sol, les mains crispées sur le manche en bois, me mordant les lèvres. Mon cœur battait tellement fort dans ma poitrine, que je n’étais pas sûr d’éviter la crise cardiaque. Je lui fis alors remarquer que j’avais toujours cru stupide les gens qui regardaient en bas alors qu’on leur disait de ne pas le faire. J’aurais ne pas regarder, mais étrangement mes yeux s’étaient d’eux-mêmes fixés sur le sol un peu plus bas. Il n’y avait qu’un mètre qui nous séparait, et pourtant j’avais l’impression d’être beaucoup trop haut. Je n’arrivais pas à me détendre, essayant de chercher dans ma mémoire un moyen de décompresser rapidement. Mais rien ! Je n’avais rien lu là-dessus. Kalisz lui semblait véritablement à l’aise, comme un poisson dans l’eau. Il avait l’habitude, certes et il n’avait pas du tout peur. Mais comment faisait-il ? Était-il aussi détendu la première fois ? Ou au contraire, avait-il été comme moi ? J’imaginais mal le gryffondor dans cet état. Il semblait tellement sûr de lui, pas arrogant ni imbu de sa personne, mais avec un charisme naturel, une certaine joie de vivre. Je n’arrivais pas à l’imaginer vulnérable, lui, si grand, si fort, il semblait comme ces chênes au tronc immense, robuste, indestructible, et qui avait ce charme terrible. Ce mystère, cette beauté. Face à lui, je me faisais l’effet d’un petit arbuste, à peine planté. Dominé par sa hauteur et sa force. Il voulut détourner mon attention de mon vertige en me parlant de mon prénom, mais je n’étais pas en mesure de véritablement réfléchir en cet instant. Je le sentis alors se mettre face à moi, et le poids de son regard pesa sur moi. Toujours immobile et crispée, je ne détournais pas mes yeux du sol.


« Regarde-moi … Tu n’as pas le vertige c’est normale. Si tu avais le vertige tu serais déjà en train de vomir sur mon balai, chose qui je te préviens risque de te conduire à un conflit entre nous. » dit-il d’une voix douce, empreinte d’amusement à la fin de sa tirade.

Je ne pus m’empêcher de sourire, et peu à peu, mes yeux se levèrent vers lui, guidés par sa voix. J’espérais qu’il disait vrai. Je ne voulais sûrement pas vomir sur son balai, et encore moins devant lui. Un vrai tue l’amour ! Pire que mes « talents » pour le Quidditch.


« Regarde-moi et ne regarde que moi. Surtout arrête de penser, et laisse ton corps réagir au mouvement du balai, de la magie qui le fait se mouvoir et le vent qui t’entoure. » continua-t-il.

Alors, ce fut comme si mon souffle se coupa. Mon cœur battait, oh oui il battait à cent à l’heure, et j’entendais les pulsations jusque dans mes oreilles, provoquées par le fait d’être dans les airs, et le regard de Kalisz sur moi. Je m’accrochai à ses prunelles si clairs, presque transparentes. Un océan de fraîcheur, de lumière. Le temps était suspendu, et nous aussi. « Regarde-moi, et ne regarde que moi ». Comme ces paroles sonnaient bien à mes oreilles. Je fis ce qu’il me demanda. Je le regardais, et ne regardais que lui. Je n’avais aucun mal à ça. Je le faisais plus souvent qu’il ne le pensait. Je sentis alors un souffle de vent dans mon dos, qui me fit frissonner. Mes yeux ne quittaient pas les siens, comme s’ils étaient connectés. J’étais hypnotisée, ensorcelée, charmée. J’essayais de m’accrocher à son regard comme à une bouée de sauvetage, parce que je ne voulais pas que notre contact visuel soit rompu. J’avais besoin de lui. Besoin de sa voix rassurante, chaude, douce, comme une caresse, j’aurais même eu besoin de prendre ses mains dans les miennes, de toucher ses doigts, de m’y agripper. Le petit arbuste avait besoin d'être aux côtés du grand chêne pour se tenir droit….


« Comment fais-tu ? Je veux dire…- je me mordis la lèvre - …tu n’as jamais eus peur ? Sur un balai, ou pas. Vous les Gryffondors, vous êtes réputés pour votre courage, pour votre capacité à surmonter vos peurs. Parce qu’il n’y a pas de courage sans peurs…n’est-ce pas ? Que fais-tu lorsque tu es confronté à de nouvelles choses qui t’effrayent ? »

Ma curiosité à son égard était peut-être déplacée, mais je n’avais pu empêcher mes paroles de sortir de ma bouche, c’est comme si elles avaient coulés, n’obéissant plus à mon cerveau. En attendant sa réponse, je tentais de me détendre, faisant ce qu’il m’avait dit. Je fis alors abstraction de la hauteur, abstraction de tout le reste, sauf de lui, et moi. Du vent qui effleurait ma peau, du mouvement léger du balai qui flottait dans les airs. Je fermais les yeux, soupirant de bien-être. Mes mains se détendirent sur le manche du balai, et je me tins droite, plus aussi vouté que la première fois. J’étais bien. Je compris alors ce que Kalisz aimait lorsqu’il volait. Cette impression de légèreté, cette liberté, cette mouvance. Un sourire étira lentement mes lèvres, au fur et à mesure que je me détendais.

« Tu sais que tu ne m’as même pas répondu à propos de ton prénom. Tu savais que c’était une magnifique déesse grecque enlevée par le roi des enfers pour sa beauté. En faite ce n’est pas un mythe. Elle était une des filles de mon arrière-arrière et j’en passe des arrières, grand père. C’était une très belle sorcière. Trop belle même, sa beauté à rendu fou son oncle qui l’a enlevé et la emprisonné dans un endroit caché et protéger par le sortilège de Fidelitas près des sources de Styx en Archaïe. »dit-il alors.

Je revins quelque peu à la réalité, et je lui dis un sourire éblouissant. Mes yeux devaient sans doute pétiller, car pour une fois j’étais plus que bien. Oui, il disait vrai. Perséphone que les moldus considéraient comme la femme d’Hadès, Pluton, le roi des Enfers, et qui avait été enlevée pour sa beauté, avait bien existé. J’adorais lire les histoires mythologiques, mais je ne m’étais pas penchée plus en détails sur la véracité des légendes.


« Oui je sais. On l’appelait aussi Proserpine, Coré ou Cora. Comme quoi, il n’y a rien de bon à être aussi belle… » fis-je.

Après un petit instant de silence, je finis par avouer…


« En réalité, et je sais que c’est très étrange, mais je ne trouve pas que ce prénom me convienne. J’ai l’impression qu’il n’est pas à moi, ou du moins qu’il ne me va pas. C’est plutôt difficile à expliquer, mais je sais que ce n’est pas mon véritable prénom… »

Je n’abordais jamais ce sujet, préférant oublier les souvenirs tortueux de mon enfance. L’orphelinat, ma maladie, mes délires dû à la fièvre. Tout ceci était tellement confus pour moi, je ne savais que ce que l’on m’en avait conté. On m’avait dit que j’avais été recueilli peu après ma naissance, que j’étais tombée malade à mes deux ans, et que la fièvre m’avait fait halluciner. On m’avait dit que rien de tout ce que j’avais crus vivre n’était réel. De simples rêves, hallucinations, délires. Perséphone était le nom qu’on m’avait donné à l’orphelinat, lors de mon arrivée. C’était ainsi qu’ils procédaient. La directrice de l’établissement choisissait une lettre, et piochait dans la boîte à prénoms. Au hasard. Mais ce n’était pas ainsi que mes parents m’avaient nommé à ma naissance, ou peut-être n’avaient-ils pas eu le temps de me donner un nom ? Je ne savais pas. Tout ce que j’avais réussis à savoir avec l’aide de mes parents adoptifs, c’était que ma mère était une moldue, mon père un sorcier. C’est tout ce qu’on avait réussi à savoir. Ainsi, j’étais une sang-mêlé. Elevée par deux sorciers. Mes parents adoptifs, les O’Connel. Ça aussi ce n’était pas vraiment mon véritable nom de famille. J’avais parfois l’impression de ne pas être moi. D’avoir volé ou emprunté une identité. Comme si elle n’était pas à moi…

Mais je ne voulais pas embêter Kalisz avec ça. Probablement qu’il n’en avait rien à faire. C’est vrai ? Pourquoi s’y intéresserait-il ?


« Bien on va redescendre un petit peu maintenant … » annonça-t-il.

Ses yeux étaient toujours rivés aux miens, et je fronçai les sourcils. Je regardais alors autour de nous. Le paysage avait changé. Nous étions montés bien haut maintenant. Et je ne m’en étais même pas rendus compte. Je voyais le lac et la lumière du jour se refléter sur la surface de l’eau, la faisant scintiller. Je souris.


« Déjà ? » fis-je, boudeuse. « Je commence tout juste à apprécier d’être ici. On dirait que tu es bon professeur. Alors, quel est le prochain exercice monsieur le professeur ? » ajoutai-je, amusée.


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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeSam 3 Sep - 16:42

Lorsque le Rouge et Or demanda à sa jeune amie de le regardait lui est uniquement lui afin de ne pas avoir peur du vide elle ne s’exécuta pas immédiatement. Elle semblait toujours concentrée sur le sol, se posant une foule de question, ce qui tira un sourire à Kalisz. Même en parlant de son prénom cela n’avait pas marché pourtant il savait qu’elle déteste l’entendre prononcer. Lui, il trouvait juste qu’il était magnifique, plein de connotation, il avait une histoire. Généralement les noms conditionnaient les caractères de personnes. Si dans le cas de la jeune fille ce n’était peut être pas le cas, dans tous les cas son physique l’était. Car plus il l’observait en pensant à son prénom, plus il se sentait comme Hadès. Il l’a trouvait de plus en plus magnifique, une beauté froide mais tellement chaleureuse quand on y prêtait vraiment attention, un rayon de soleil en hiver. Je lui demandai alors de me regardait et lui indiqué qu’elle n’avait pas vraiment le vertige sinon tous les deux l’auraient déjà su et le balai aussi. Il avait dit cela sur le ton de la rigolade pour la détendre encore un peu plus. La plaisanterie lui tira un petit sourire qui fit plaisir au rouge et or. Elle releva ensuite petit à petit son regard vers lui, ce qui ne le déplut pas. Il pouvait contempler ses deux prunelles émeraudes scintiller à la lumière du jour. Kalisz lui dit encore de ne regardait que dans sa direction. Il observa alors son visage et pensa encore et encore à l’histoire de Perséphone et d’Hadès. Il avait peur de devenir comme son arrière-arrière oncle fou. Son cœur s’accéléra à la fois par envie de la contempler encore et encore, de la toucher mais aussi par gêne de ses pensées déplacés. Plus il l’a voyait et plus il sentait des frissons étranges lui traversé le dos. Son regard s’accrocha au sien et il crut s’être retrouvait soudainement à plusieurs mètres d’altitude sans oxygène pour alimenter son pauvre cerveau comme il l’avait souvent fait en montant à balai. Alors que les deux balai s’élevé vers le cieux avec leur propriétaires, leurs yeux semblaient connectés les uns avec les autres. Kalisz avait envie de se pencher un peu vers elle et passait sa main dans ses boucles qui virevolté autour de son visage à cause du vent. Ce côté décoiffé lui donné l’impression de voir effectivement un déesse ou une muse devant lui. Belle, naturel, rayonnante et inaccessible. Seule la déesse pouvait choisir, seul la muse pouvaient se donné, lui pauvre mortel ne pouvait rien faire. Il était soumit, c’était le cas de dire, lui qui soit disant venait d’une famille qui c’était fait passé pour des dieux, se rendait compte qu’il était bien mortel et que finalement la seule personne qui pouvait prétendre être divine entre eux c’était Perséphone. Il essaya de se souvenir comment était Belle sur son balai, car comment ne pas pensée à sa petite amie ? Sa morale était toujours la comme un mur, et il était content d’avoir encore ce mur. Il était content de se dire qu’il n’était pas qu’un animale guidée par des envies et ses instincts. Il n’avait jamais vu de fille avec des cheveux détachée sur un balai. Belle les portait toujours attachés quand ils jouaient au Quidditch, c’était beaucoup moins gênant. C’était donc la première fois qu’il voyait une jeune demoiselle le cheveu au vent à ses côtés. Est ce pour cela qu’il avait donc envie de plonger ses doigt dans cette chevelure d’ébène libre comme le vent. Mais ce n’était pas parce que sa toison de soie était libre que lui était libre de les touchées, de les sentir. En se posant ses interdictions, il s’imaginait le faire, et sont corps électrocuter par l’envie et frustrer lui envoyait des signaux : frisson, cœur qui bat à cent à l’heure, pupille qui se dilate sous l’envie. Des envies beaucoup plus bestiale lui traversé même l’esprit. Des scènes érotiques se dessiné dans son esprit. Vous vous direz que ce n’était certainement pas l’endroit et vous avez raison. Car quand il sentit que sont corps aller trop loin dans l’envie avec des bouffés de chaleurs et autres il rougit. Heureusement Sephy interrompit ses pensées néfastes à sa morale et à la pudeur pour lui poser une question :

« Comment fais-tu ? Je veux dire…- je me mordis la lèvre - …tu n’as jamais eus peur ? Sur un balai, ou pas. Vous les Gryffondors, vous êtes réputés pour votre courage, pour votre capacité à surmonter vos peurs. Parce qu’il n’y a pas de courage sans peurs…n’est-ce pas ? Que fais-tu lorsque tu es confronté à de nouvelles choses qui t’effrayent ? »

Alors qu’elle posait sa question, elle se mordit la lèvre et il ne put s’empêché d’imiter le geste. Et puis il rigola. Elle semblait gêné par sa curiosité, Kalisz lui n’était pas du tous gêné qu’on lui pose des questions, il préférait qu’on le lui demande directement plutôt qu’on essaie de savoir des choses sur son compte par d’autre intermédiaire. Il répondit alors :

« Non en faites je pense qu’on dit qu’on est courageux mais en faite on est juste idiot en tout cas pour ma part.»

Il rigola de bon cœur, en tous cas c’est ce qu’il pensait de lui. Il ne se voyait pas vraiment courageux et surement se serait il jeté des fleurs s’il avait pensée ça de lui. Il ne se voyait pas plus courageux qu’un autre il se voyait surtout plus instinctif et du coup réfléchissant moins au chose qui ne touché que sa vie. Car après tous s’il arrivait quelque chose il ne pourrait en vouloir qu’à lui même. Lorsqu’il s’agissait des autre il y réfléchissait un peu plus, juste un peu. Il poursuivit alors pour lui expliquait ça :

« En faite, bien sûr que j’ai peur, mais je ne vois pas ça comme du courage mais la manière pour moi de me dire que si je n’essaie pas je pourrais le regretter toute ma vie. Et puis étant un peu idiot, s’est pas par courage que j’agis je dirais plus que c’est parce que généralement je ne me demande pas qu’elle pourrait être les conséquences sur mon corps ou ma santé… Bref je n’ai qu’une vie, vaut mieux qu’elle soit trépidante. »

Il lui fit un sourire et pour lui accompagner ses dires il s’éleva un peu plus qu’elle se retourna sur son balai, il avait maintenant la tête à l’envers et la regardait toujours dans les yeux. Avec un sourire sur les lèvres il continua alors :

« Tu vois je pourrais me craché sur le gazon plus bas mais je trouve ça plus marrant de faire le pitre que de pensée à se qui pourrait vraiment m’arrivée : je suis idiot. »

D’un coup rapide il se remit à l’endroit et continua à s’élever en même temps que la jeune fille sur le balai. Il continua ensuite à parlé, Kalisz était réputé pour être un grand bavard c’était la pipelette de sa famille, pire qu’une fille, et surtout pire bien pire, que sa sœur qui elle pour une fille était généralement bien silencieuse.

« Lorsque je suis confronté à de nouvelles choses qui m’effraient, je me mets en colère généralement et je fonce tête baissée dans le tas sans chercher à comprendre, je fais ce qu’il me semble être le plus juste, ce qui me semble être le plus morale et le plus important. Pas très courageux tu noteras ma manière d’agir. C’est généralement l’inverse totale d’un Serdaigle qui lui réfléchit à se qu’il fait. »

Kalisz fit alors un clin d’œil à la bleu et argent. Il savait que sur ce point là, les deux jeunes gens étaient totalement différents sur ce point. La différence avait était visible dès que la jeune fille était montée sur son balai, elle était en train de réfléchir à quoi faire, elle pensait à ce qu’elle avait lu. Kalisz lui ne pensait pas ou en tout cas dans une moindre mesure. En effet, il écoutait son corps et son instinct quand il s’agissait de sport et de Quidditch. Il poursuivit alors en disant qu’elle n’avait pas répondu à sa question et il blablata sur son ancêtre Perséphone se qui le fit de nouveau pensée à la beauté de la magnifique Serdaigle face à lui. Au fond avait il dit la vérité sur son instinct ? Car celui ci, qui restait quand même un lègue de bestialité, lui entonné de la touché car il en avait envie. Peut étais ce qu’il pensait. Il ne l’a touché pas car il aimait sa petite-amie, il avait passé un an ensemble à s’aimait et à vivre des choses forte avec elle. Pourtant il ressentait quelque chose aussi pour la Serdaigle et plus il la regardait et passé du temps avec elle et plus il avait l’impression de remplacer le soleil dans son cœur par la lune. Se qu’il n’arrivait pas à s’avouer. Et il le rejetait même en bloc. Sephy lui répondit alors à propos de la déesse des enfers ce qui l’enleva de ses songes.

« Oui je sais. On l’appelait aussi Proserpine, Coré ou Cora. Comme quoi, il n’y a rien de bon à être aussi belle… »

Il avait répliquait dans sa tête à ce qu’elle avait dit :

*Cela va bien de dire ça j’ai l’impression que tu es aussi belle que la Perséphone qui avait rendu fou ce pauvre Hadès. J’ai l’impression que je deviens fou moi aussi face à toi.*

Il était surprit de penser à sa et il gratta rapidement la tête gêné de sa pensée et ne cherchant une autre pensait pour ne plus avoir celle là qui tourne dans sa tête. La jeune fille laissa alors sa phrase en suspension, ce qui attira l’attention de Kalisz curieux d’entendre la suite de ce qu’elle allait. Après un petit silence elle poursuivit :


« En réalité, et je sais que c’est très étrange, mais je ne trouve pas que ce prénom me convienne. J’ai l’impression qu’il n’est pas à moi, ou du moins qu’il ne me va pas. C’est plutôt difficile à expliquer, mais je sais que ce n’est pas mon véritable prénom… »

Kalisz fut intrigué par ses paroles que voulait elle dire par : ce n’est pas mon véritable prénom ? Comment s’appelait elle alors ?

*Aphrodite se dit-il, déesse qui déchaine tes passions et sa libido, vrai reine de la beauté qui te rend fou et qui t’attire dans ses filets, tu sera ensuite brûlé vif par la culpabilité. *

Kalisz se surprit alors à avoir de tel pensait. La dernière fois qu’il en avait eut de tel c’était quand il était torturée par le bien et le mal, là c’était le bien qui avait parlait le mettant en garde de ses folies qui allaient le mener à être le dieu des enfers. Et l’enfer n’était pas un endroit agréable, il ne fallait pas l’oublier. Il avait envie de lui poser des questions sur son prénom, qu’est ce qu’elle entendait par là. Mais il n’osa pas, elle semblait plongé dans ses pensées elle aussi à propos de ça. Peut être un passage de sa vie ? Il n’aurait su le dire, en tout cas il noté cette donnée dans un coin de sa tête de linotte car la il fallait redescendre, ils étaient montés beaucoup trop au d’un coup. Il proposa alors à la bleu et argent de redescendre ce qu’il entreprit alors qu’ils avaient toujours leurs regards attachés l’un à l’autre. C’est alors que la déesse de son enfer de tentation lui répondit :


« Déjà ? »

Elle fit une mine boudeuse qui tira un sourire au rouge et or. Elle restait magnifique avec cette moue boudeuse. La encore un cloche du bien retentit dans sa tête.

* Tes ailes brûle, et même si tu est plongé dans le Styx n’oublie pas que il te restera comme achille un talon exposé à la mort et à la destruction.*

Kalisz se mordit alors la lèvre, il détesté quand sa conscience lui faisait se coup là il avait l’impression d’être fou, qu’il n’était pas seul dans son esprit mais que deux personnes étaient entré sans rien lui demander pour se disputer au sujet du bien et du mal. Au moins pour le moment il n’avait pas encore étendu le mal rappliquer dans la partie. Sephy poursuivit alors ce qui de nouveau l’enleva de ses pensées. Elle devait le trouvait étrange de temps en temps à avoir autant d’absence.


« Je commence tout juste à apprécier d’être ici. On dirait que tu es bon professeur. Alors, quel est le prochain exercice monsieur le professeur ? »

Elle avait dit ça sur le ton de la rigolade, ce qui détourna le rouge et or de l’arène de ses pensées pour un moment. Parler lui permettait de ne pas pensée à des trucs trop profonds. Kalisz idiot ? Oui on dirait bien et même fou. Fou qui commençait à se poser réellement des questions sur son état mental. Il lui fit alors un sourire et répondit :

« Oui déjà, Monter plus haut serait dangereux, il peut y avoir plus de vent, et surtout l’oxygène se raréfie au fur et à mesure ce qui provoquerait des maux de tête et des incapacité physique nos corps n’étant pas habitué. Moi je suis idiot je le fais, mais en tant que ton professeur je ne prendrais pas se risque pour toi. »

Il avait dis sa de manière mi-sérieuse, mi-clown. Il ne voulait pas aborder un ton trop lourd pour donner son « cours ». Il voulait qu’elle passe un bon moment et si elle tombé à cause de vent trop violent ou parce qu’elle manquait d’oxygène cela ne serait as vraiment agréable ni pour elle ni pour lui. Il lui donna alors un autre programme que celui d’acrobatie dangereuse à dos de balai.

« Cela te dit de jouer au Quidditch, on jouera à un mettre du sol, car des passe peuvent déséquilibré au début et te faire tombé. Je n’ai pas envie que tu te casses quelque chose. »

Il lui sourit et eut encore un fois envie de passer ses doigt dans la chevelure de la bleu et argent et c’est alors que le mal fit son entrée :

*Mais fait le, depuis le temps, et puis tu as déjà glissé une mèche de ses cheveux la dernière fois et elle n’a rien dit *

Sans plus en entendre Kalisz tendit alors doucement sa main vers le visage de la jeune fille et frôla de ses doigts son visages refroidie par l’altitude et le vent frais. Sa main remonta jusqu’à ses cheveux qu’il repoussa en arrière avec le bout de ses doigts, mais la ce n’était pas une seule mèche qui glissa derrière son oreille. Il eut frisson, le contacte de sa chevelure soyeuse lui donné envie de le faire encore et encore et encore.

* Et Belle alors ? *

Le bien avait de nouveau fait son entrée ce qui envoya un électrochoc a sa conscience. Il enleva alors sa mains gêné et essaya alors de faire une blague pour justifié son geste tendre, car il n’avait pas juste poussé ses cheveux en arrière il lui avait frôler la joue et il l’avait fait en la regardant dans les yeux tendrement, les yeux brûlant envie de plongé totalement sa main.


« Tu n’es pas une si bonne élève que ça après tout, je t’avais dis de dégagé ton visage. Il se peut que ton prince charmant nous observe en se moment. Si tes cheveux te cache comment il distinguera sa future princesse ? Il verra juste un fille avec des cheveux fou sur un balai, et en plus ce n’est pas tes talents en vol qui vont le séduira »

Il lui tira alors la langue et donna de l’accélération à son balai pour s’éloigner un peu d’elle afin de ne pas subir un retour de bâton physique. A quelques mètres d’elle il dit alors :

« En faite, j’ai changé d’avis tu va essayés de m’attraper. Tu devrais être motivé maintenant je j’ai dis que tu avais un peu l’air d’un fofolle avec tes cheveux dans tous les sens ! »

Bien sûr il rigolait, mais sa son instinct lui disait qu’il fallait s’éloigné de la jeune fille sinon il allait faire des bêtises. Il rajouta alors encore plus pour la taquiner cette dernière phrase :

« Comme mon balai et plus rapide sur les courtes accélérations je jure de ne pas utilisait tous son potentiel, tu à peut être tes forces. Tu auras juste à me touché et tu as gagné. »

Il commença alors à lui tourner autour d’elle attendant quelle réagisse avec son balai.
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MessageSujet: Re: Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone)   Juste de Simples Cours Particuliers ? Part 2 (Perséphone) Icon_minitimeDim 18 Sep - 18:20

Le souffle du vent caressait mon visage, soulevant mes mèches d’ébènes. Je frissonnai. J’étais tellement bien. Le petit vertige passager n’était plus qu’un lointain souvenir, et je m’étonnais moi-même de cette adaptation si rapide. C’est comme si je me sentais en sécurité en présence de Kalisz, protégée et surveillée par son regard céruléen qui me laissait entrevoir son âme. Chose assez troublante car il me semblait détecter tellement d’émotions contradictoires dans ses prunelles bleutées, qu’il devenait ardu de définir son état d’esprit. A quoi pensait-il ? Me prenait-il pour une idiote, maladroite et peureuse, à cause de mon attitude envers les balais ? Certes, je n’étais pas vraiment sportive, pour ne pas dire pas du tout, et je n’aimais pas prendre des risques inutiles généralement, mais cela était-il un problème ? Nous étions différents, et pourtant le courant passait très bien, un peu trop d’ailleurs…Beaucoup trop. Infiniment trop. Je n’avais pas l’habitude d’oser essayer de nouvelles choses, bien que j’étais de nature curieuse, la plupart du temps je ne tentais pas tant que je n’y étais pas obligée. Kalisz me donnait envie de voir une autre part de moi-même. Peut-être celle un peu plus sure d’elle et confiante ? Aujourd’hui, il me prouvait qu’il avait le don de me faire sortir de mon quotidien, de ma bibliothèque poussiéreuse, et de mes livres. Je me détendais. Etrange impression d’ailleurs, je n’en avais pas l’habitude. Grâce à lui, j’étais montée sur ce balai, et j’arrivais à apprécier le fait d’être ainsi dans les airs, même si j’avais eus peur de tomber au tout début. Je n’oserais pas dire que j’étais très à l’aise encore, mais je réussissais à me tenir correctement, et à discuter avec le gryffondor. Il m’apparaissait comme quelqu’un de fort, de courageux, comme les couleurs de sa maison le prouvaient, et je fus légèrement jalouse de cette désinvolture dont il faisait preuve. Lui, et les autres gryffondors. J’étais une serdaigle, prudente, responsable de nature, et très réfléchie. Je n’étais pas du genre à foncer tête baissée, sans me préoccuper des conséquences de mes actes, au contraire, sûrement devais-je réfléchir un peu trop… Je manquais de spontanéité. L’avait-il remarqué ?
Nos regards s’étaient accrochés, connectés, mais c’était différent des autres fois. Il ne m’observait plus comme avant, non, à présent c’était comme si … comme si… je ne savais même pas l’interpréter. Tout ce que je savais c’est que mes joues s’enflammaient sous le poids de son regard, que mon cœur s’accélérait dangereusement. Je sentis mes mains devenir moites, et la fraicheur du vent ne fut alors plus la cause de mes frissonnements. C’était autre chose, de bien plus fort, de bien plus intense et complexe. J’avais besoin de lui, de sa voix de velours, de son souffle dans mon cou, comme à la bibliothèque. Je voulais encore une fois sentir son torse se coller à mon dos, sentir ses bras m’entourer, ses mains me toucher. Je me mis une claque mentale. Mes pensées déplacées étaient abusives. Je n’avais pas le droit de le voir ainsi, il était avec Elisabelle. Il n’était pas libre. Et l’attirance que je ressentais à son égard n’était pas réciproque….n’est-ce pas ? Difficile de le savoir, il était assez dur de dire de quelle façon il me voyait. Je ne me rendis pas tout de suite compte que nous nous étions élevés bien plus haut que prévus. Je le regardais dans les yeux, hypnotisée, envoûtée, ensorcelée. Une foule d’émotions me parcouraient, allant du bout de mes doigts, jusqu’aux racines de mes cheveux. Tout mon corps semblait connecté au sien. A ce moment-là, j’aurais rêvé de coller mon oreille contre son torse pour écouter les battements de son cœur, prendre ses mains, caresser ses cheveux. Mais le mûr était toujours là, présent quoiqu’il arrive, nous séparant l’un de l’autre. Une barrière infranchissable.

Je lui demandais alors s’il avait peur des fois. Comment il pouvait faire autant preuve de courage, surmonter ses peurs, car il était naturel d’en avoir. Il n’était pas étrange qu’il soit un gryffondor, fort, résistant, comme le lion qui se trouvait sur son blason. Vif, comme le rouge faisant partit des couleurs de sa maison. Noble maison, c’est vrai. Souvent celle qui se démarquait le plus des autres, car il était toujours plaisant de voir des élèves courageux, d’être qualifiés ainsi. Je le vis se mordre la lèvre inférieur, bien que légèrement, ce qui me fit sourire. Il semblerait que nous ayons la même manie.


« Non en faites je pense qu’on dit qu’on est courageux mais en fait on est juste idiot en tout cas pour ma part.» dit-il.

Je ris légèrement, me joignant à lui. Son rire faisait chaud au cœur, et son sourire…son sourire était certainement le deuxième plus beau soleil de cette journée. Il était modeste, mais moi je savais…je savais qu’il était courageux, et non idiot. Téméraire, certes, et impulsif, mais c’est ce qui faisait son charme. Son caractère. Il était instinctif, et aimait les surprises. Moi, j’avais tendance à vouloir tout programmer à l’avance pour être sûr de ne pas subir de mauvaises « surprises ». Je m’étais construit un nid, dans ma haute tour, me protégeant autant que je pouvais le faire. Ma façon d’agir avec Kalisz était assez significative de mon affection à son égard, car en général je n’étais pas aussi aimable et démonstrative. J’avais du mal à me faire des amis, la plupart d’entre eux étaient des serdaigles, qui partageaient mes centres d’intérêts. Je n’accordais pas ma confiance aisément, et je me méfiais de tout le monde. Défaut. Qualité. Allez savoir. Mais avec lui, c’était différent. Je me laissais aller. J’étais un peu plus…moi-même. Une vraie bouffée d’air frais.
Je m’apprêtais à répondre, mais il me prit de vitesse en poursuivant. Je le regardais avec un large sourire, et une lueur malicieuse dans les yeux.


« En fait, bien sûr que j’ai peur, mais je ne vois pas ça comme du courage mais la manière pour moi de me dire que si je n’essaie pas je pourrais le regretter toute ma vie. Et puis étant un peu idiot, s’est pas par courage que j’agis je dirais plus que c’est parce que généralement je ne me demande pas qu’elle pourrait être les conséquences sur mon corps ou ma santé… Bref je n’ai qu’une vie, vaut mieux qu’elle soit trépidante. »

Il avait raison. Nous n’avions qu’une vie. Il fallait tout tenter. Profiter à fond de chaque seconde. Parce que tout est éphémère… Pour joindre les gestes à la parole, il s’éleva un peu plus dans les airs, et se retrouva pour ma plus grande surprise, la tête en bas, me regardant toujours dans les yeux. Je ris de bon cœur.

« Tu vois je pourrais me cracher sur le gazon plus bas mais je trouve ça plus marrant de faire le pitre que de penser à ce qui pourrait vraiment m’arriver : je suis idiot. » affirma-t-il.

Je le regardai tendrement, et posai une main sur sa joue, tandis qu’il était toujours à l’envers.


« Tu es loin d’être idiot. » dis-je avec douceur, plongeant mes yeux émeraudes dans les siens. « Et tu n’es pas un pitre. Tu es amusant, et intelligent. Tu sais rire de toi-même, c’est une grande qualité. Et le plus important, tu es modeste, ce qui devient rare chez les gryffondors ! » finis-je en riant.

J’enlevai alors ma main, lui adressant un sourire doux, et un regard tendre. J’adorais lorsqu’il riait et qu’il était de si bonne humeur. Je le connaissais de nature colérique, c’était comme on dit souvent, un « sanguin ». Il démarrait au quart de tour, et c’était ainsi qu’il fonctionnait. A lui seul il était un mystère, une sorte d’équation que je ne pouvais résoudre, je n’arrivais pas à prévoir les idées que son esprit fabriquait. Il était plein de surprises, remplis de joie de vivre. Et j’aimais ça. Oui, j’adorais ça. C’était … un petit coin de paradis, en quelque sorte. Il me faisait oublier tant de choses auxquelles je ne voulais pas penser, des choses sombres qui hantaient mon esprit sans cesse. Il me permettait de m’évader. Et ce n’était pas rien. Rare sont les personnes qui arrivaient à produire cet exploit. Pour ne pas dire…inexistante, sans compter Kalisz.
Je me raclai la gorge, gênée d’avoir touché son visage, de lui avoir parlé avec aucun de douceur. Le rouge et or finit par se remettre à l’endroit, et nous fûmes à nouveau face à face.


« Lorsque je suis confronté à de nouvelles choses qui m’effraient, je me mets en colère généralement et je fonce tête baissée dans le tas sans chercher à comprendre, je fais ce qu’il me semble être le plus juste, ce qui me semble être le plus morale et le plus important. Pas très courageux tu noteras ma manière d’agir. C’est généralement l’inverse totale d’un Serdaigle qui lui réfléchit à ce qu’il fait. »

Je fis un mince sourire.

« Il est peut-être préférable d’être ainsi. A l’inverse de moi, tu sais profiter de la vie. Tu es actif, tu n’as pas peur de tenter de nouvelles choses. Regardes-moi, je suis effrayée de monter sur un balai ! Il n’y a pourtant pas de quoi avoir peur ! C’est un manche en bois, avec des brindilles au bout ! Ce n’est pas comme s’il ressemblait à un dragon à trois têtes ! » plaisantai-je.

Il me fit un clin d’œil, qui eut le mérite de déclencher un sourire sur mes lèvres. Nous étions différents. Vraiment différents. Du moins, de ce point de vue-là. Nous abordâmes ensuite un sujet pour un quelque peu délicat. Mon prénom. Perséphone. Cela me rappelait sans cesse les murs épais, grisâtres et sales de l’orphelinat, où j’avais grandis jusqu’à mes 10 ans. Les couloirs silencieux, cette atmosphère pesante, comme si le moindre bruit, le moindre mouvement brusque pouvait déclencher quelque chose de terrible, restait gravé dans ma mémoire. A tout jamais. Pas moyen d’enlever les souvenirs si présents de mon esprit. Je n’aimais pas ce prénom, car ce n’était pas vraiment le mien. Ou du moins, je ne sentais pas qu’il me convenait. Mes parents biologiques m’avaient-ils donné un autre prénom à ma naissance ? Sans doute n’avaient-ils pas pris cette peine…Une vive douleur, bien que familière, me serra le cœur. Ce sentiment d’abandon…je le connaissais trop bien. J’avais attendu des années et des années qu’une famille m’adopte, me choisisse, mais au lieu de cela, j’avais vu les autres enfants partir dans les bras de pères et mères que j’aurais voulus avoir. Je détestais me souvenir de ça. Le rejet. L’abandon. La colère. Tout cela se mélangeait en moi, et j’essayais tant bien que mal de réprimer ses émotions. Comme toujours…
Je donnais à Kalisz une explication plutôt floue, brève et vague, ne voulant pas m’attarder sur ce sujet. Personne, ou très peu de gens, savaient que j’avais été adopté. Je ne voulais pas voir à longueur de journée les regards remplis de pitié des autres élèves « Pauvre petite Sephy…ses parents n’ont pas voulu d’elle… » . J’entendais déjà leurs remarques dans ma tête. Je préférais éviter que cela s’ébruite. Kalisz semblait perdu dans ses pensées, et lorsqu’il proposa de redescendre, je fis une moue boudeuse, protestant gentiment. J’aimais finalement être ici, dans les airs, avec lui, alors pourquoi partir ? Pourquoi écouter cet agréable moment ? Je ne le voulais pas. Oh, ça non…


« Oui déjà, monter plus haut serait dangereux, il peut y avoir plus de vent, et surtout l’oxygène se raréfie au fur et à mesure ce qui provoquerait des maux de tête et des incapacité physique nos corps n’étant pas habitué. Moi je suis idiot je le fais, mais en tant que ton professeur je ne prendrais pas se risque pour toi. » expliqua-t-il

J’eus un sourire en coin, malicieuse.


« Vous vous inquiétez de ma santé monsieur le professeur ? » le taquinai-je.

Eh bien, il était plus prudent et plus sage que je ne le pensais. Moins qu’avec lui-même évidemment. Il agissait ainsi car j’étais débutante, et que je n’étais pas habituée à voler. Heureusement qu’il savait ce qu’il faisait, sinon j’aurais pu me retrouver à quelques mètres par terre, à compter les étoiles.


« Cela te dit de jouer au Quidditch, on jouera à un mètre du sol, car des passes peuvent déséquilibrer au début et te faire tomber. Je n’ai pas envie que tu te casses quelque chose. » proposa-t-il.

Avant que je ne puisse répondre, il s’avança vers moi, et passa une main dans mes cheveux, dégageant quelques mèches de mon visage. Je retins mon souffle, hypnotisée par ses gestes, l’observant avec attention en essayant de contrôler les battements de mon cœur qui se faisaient irréguliers.


« Pourquoi pas… » soufflai-je.

Son regard intense avait comme accroché mon âme à la sienne l’espace de quelques instants. Je m’étais sentie happée par ses prunelles céruléennes, d’une façon si incroyable que j’aurais tout donné pour recommencer. Il avait frôlé une fois de plus ma joue, et le contact de sa peau contre la mienne me fit à nouveau frissonner, comme à la bibliothèque tout à l’heure. Pourquoi faisait-il ça ? Ses gestes me torturaient. Me donnaient envie de me sentir encore plus proche de lui, d’une façon qui était impossible en ces conditions. D’une façon inavouable…


« Tu n’es pas une si bonne élève que ça après tout, je t’avais dit de dégagé ton visage. Il se peut que ton prince charmant nous observe en ce moment. Si tes cheveux te cachent comment il distinguera sa future princesse ? Il verra juste une fille avec des cheveux fou sur un balai, et en plus ce n’est pas tes talents en vol qui vont le séduire » plaisanta-t-il.

Il avait enlevé sa main, et parlait d’un ton léger, ce qui eut le mérite de détendre l’atmosphère. Je ris légèrement, replaçant une mèche derrière mon oreille.


« Crois-moi, si un prince charmant nous observait, caché dans un buisson, là maintenant, je me servirais du balai pour l’assommer ! Et puis, qui te dis que je n’ai pas déjà un prince charmant ? » le taquinai-je avec un sourire malicieux.

Je sortis cependant un élastique noir de la poche arrière de mon jean, et me fit une queue de cheval, laissant une mèche s’échapper de l’emprise du petit chouchou. Kalisz me tira ensuite la langue, et pris une accélération. Outrée qu’il s’échappe ainsi, je le regardais, outrée, la bouche ouverte en un « O » plutôt comique.


« Tu as raison finalement ! Tu n’es pas un gryffondor très courageux ! Aurais-tu peur de n’avoir rien à répliquer ? » dis-je, amusée.

Je le taquinai, bien évidemment. Je le considérais comme courageux, et je savais qu’il l’était. Mais il était bien plus amusant d’utiliser ça contre lui. J’aimais plaisanter avec le rouge et or, je me sentais à l’aise.


« En fait, j’ai changé d’avis tu vas essayer de m’attraper. Tu devrais être motivé maintenant que j’ai dit que tu avais un peu l’air d’une fofolle avec tes cheveux dans tous les sens ! » lança-t-il de l’endroit où il était.

J’eus un rire jaune. Quel salopiot ! Il ne payerait rien pour attendre ! S’il voulait jouer, je jouerais, même si je n’avais aucun talent en vol.


« Si tu n’as pas peur de perdre face à une fille, et encore plus face à une débutante, alors je suis partante ! Mais je te préviens, je ne recollerais pas les morceaux de ton égo brisé ! » fis-je, moqueuse.

Il poursuivit alors.


« Comme mon balai est plus rapide sur les courtes accélérations je jure de ne pas utiliser tous son potentiel, tu à peut-être tes forces. Tu auras juste à me toucher et tu as gagné. » fit-il.

J’acquiesçai, joueuse. Je n’allais certainement pas me laisser faire.


« Parfait ! C’est partit alors ! » dis-je, enjouée.

Je n’allais peut-être pas gagner, mais au moins j’essayais. Il fallait juste que je contrôle si possible les accélérations de mon balai. Kalisz m’avait donné celui-ci exprès, car les Brossdur étaient connus pour leurs accélérations en douceur, une prise de vitesse moins brusque. Je ne sais pas comment je me débrouillais, mais je réussis à avancer rapidement jusqu’à Kalisz, évidemment il n’était déjà plus là quand j’arrivais à sa hauteur. Il était rapide, trop rapide. Je continuai donc à le poursuivre, nous jouions au chat et à la souris, riant, et lançant à l’autre des moqueries pour le déstabiliser. Il se moquait gentiment de moi, pour me faire enrager, et cela fonctionnait à merveilles. Il faisait son malin, fier d’être plus doué que moi en vol. Cette fois-ci c’était lui qui m’apprenait quelque chose, au lieu de l’inverse. Nous nous amusâmes environ une demi-heure ainsi, et je n’arrivais toujours pas à l’attraper, ne serait-ce que le toucher. Ce fut finalement après un certain temps que je réussis à le toucher du bout du doigt, l’espace d’une demi-seconde, mais soudain, je perdis l’équilibre, et je sentais l’adrénaline circuler à une vitesse déroutante dans mes veines, soulevant mon cœur, qui battait à 100 à l’heure. Toutes les fibres de mon corps étaient prises dans ce tourbillon d’émotions. La peur. L’angoisse. Tout cela se mélangeait, tandis que je tombai de mon balai. Trop surprise, je n’eus même pas le temps de crier. Incapable de penser à autre chose qu’au sol qui se rapprochait trop dangereusement…


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